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Suisse

Le Parlement demande des valeurs limites pour les PFAS

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Il y a un peu plus d'un an, des analyses ont montré des teneurs trop élevées en PFAS dans la viande et le lait provenant de vaches de certaines exploitations agricoles dans le canton de Saint-Gall (photo d'illustration) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La Suisse doit fixer des valeurs limites pour les PFAS, des polluants éternels. Le Conseil national a posé mardi les jalons d’une réglementation pour ces substances dans l’environnement. Le Conseil fédéral a rassuré en précisant que des travaux étaient déjà en cours.

Les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) forment un groupe de plusieurs milliers de composés chimiques. On les trouve partout, dans les objets de notre vie quotidienne mais aussi dans les sols, les nappes phréatiques, l'alimentation.

Selon les experts, une concentration trop élevée peut être nocive pour la santé humaine, avec des effets cancérogènes et perturbateurs pour le système endocrinien, a rappelé le rapporteur de commission Nicolas Kolly (UDC/FR) en ouverture de la session extraordinaire consacrée au PFAS.

Mardi, le National a empoigné pas moins de huit motions visant à serrer la vis à ces produits. Par 129 voix contre 61, il en a accepté notamment une demandant au Conseil fédéral de fixer des valeurs limites pour les PFAS dans l'environnement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Un appartement en feu à Gossau: un mort retrouvé et des évacuations

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Pour des raisons encore inconnues, un incendie s'est déclaré dans un appartement de Gossau SG peu avant 23 heures, a indiqué la police cantonale de Saint-Gall. (© Kantonspolizei St. Gallen)

Une personne a été retrouvée morte samedi soir dans un immeuble d'habitation à Gosssau (SG) après qu'un incendie s'est déclaré dans un immeuble d'habitation, a indiqué la police cantonale saint-galloise. Au total, 25 personnes ont été évacuées des 36 appartements.

L'identité du mort n'a pas encore été établie, a précisé la police dans un communiqué diffusé dans la nuit de samedi à dimanche. Les personnes évacuées ont été hébergées dans une salle de gymnastique, située à proximité.

Le feu a nécessité l'intervention d'un grand nombre de pompiers, de services de secours et de policiers, précise le texte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Deux nouveaux millionnaires au tirage du Swiss Loto

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Le tirage du loto a fait deux nouveaux millionnaires samedi soir. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Swiss Loto a fait deux millionnaires samedi. L'un empoche 1 million de francs avec les six bons numéros et l'autre 1,8 million grâce au Joker.

Pour empocher le gros lot, il fallait cocher les numéros 1, 8, 16, 24, 26 et 34. Le numéro chance était le 2, le rePLAY le 8 et le Joker le 494198.

Lors du prochain tirage mercredi, 5,8 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un cochon en goguette paralyse le trafic à Coire

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Le fuyard porcin a bloqué l'A13 à Coire pendant une vingtaine de minutes. (© Police cantonale GR)

Un cochon a bloqué l'autoroute A13 samedi à Coire. Le verrat s'est échappé d'une remorque, a annoncé la police grisonne. L'animal a été capturé contre son gré et l'autoroute a pu être rouverte à la circulation après une vingtaine de minutes.

Le cochon a été un peu étourdi, mais il se porte bien, précise la police. Il a été chargé dans la remorque et a poursuivi son voyage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Süssli: la guerre en Ukraine n'a causé aucun électrochoc en Suisse

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Le chef de l'armée suisse Thomas Suessli va quitter ses fonctions à la fin de l'année (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le monde politique suisse n'a toujours pas pris la mesure du danger près de quatre ans après l'attaque russe en Ukraine, estime le chef de l'armée suisse Thomas Süssli. "Je n'ai pas l'impression qu'un électrochoc s'est produit depuis lors dans le pays", lâche-t-il.

Dans une démocratie, c'est la politique qui détermine les moyens de l'armée, explique dans un entretien diffusé samedi par la Neue Zürcher Zeitung le chef de l'armée suisse, qui quitte ses fonctions à la fin de l'année. Cette situation, il dit l'accepter. Mais comme responsable de la troupe, il trouve difficile d'accepter le fait qu'en cas d'urgence, seul un tiers des soldats serait entièrement équipé.

"Je me souviens très bien du 24 février 2022, lorsque la Russie a attaqué l'Ukraine. Pour moi, c'était clair: il fallait faire preuve d'une honnêteté totale. La population et les politiciens ne devaient pas croire que l'armée était capable de se défendre alors qu'elle ne l'est pas", raconte-t-il. Mais, s'interroge-t-il, pourquoi aucune réaction ne s'est-elle encore produite en Suisse?

La neutralité ne protège pas

Le commandant de corps y voit trois raisons: la première est que la dernière guerre sur le sol suisse remonte à près de 180 ans, la guerre civile du Sonderbund de 1847. "Nous n'avons donc [...] pas de mémoire collective des guerres, contrairement à l'Estonie ou à la Pologne par exemple".

Deuxième raison citée, la guerre en Ukraine semble lointaine pour beaucoup. "En réalité, seuls deux pays nous séparent de l'Ukraine: la Hongrie et l'Autriche", prévient M. Süssli.

Et troisièmement, ajoute-t-il, il y a l'idée que la neutralité protège automatiquement. "Mais c'est historiquement faux. Il y a plusieurs pays neutres qui n'étaient pas armés et qui ont été entraînés dans une guerre. La neutralité n'a de valeur que si elle peut être défendue par les armes".

Si la Suisse ne veut investir 1% de son produit intérieur brut qu'à partir de 2032 ou 2035, il faudra attendre 2050 pour que le pays soit prêt à se défendre, met en garde le responsable militaire.

Des achats plus flexibles

Il voit cependant des progrès au sein de l'armée. "Nous avons par exemple mis en place un système d'innovation avec lequel les soldats de milice peuvent apporter leurs idées", explique M. Süssli. Ce système "nous permet d'apporter rapidement de nouvelles techniques à la troupe, quelles qu'elles soient".

Il relève également la nouvelle voie mise en place pour l'acquisition rapide de nouvelles armes malgré la lourdeur des processus d'achat d'armement. "Pour les drones, par exemple, nous n'achetons pas un modèle particulier pour faire des stocks", explique-t-il.

"Nous cherchons plutôt des fabricants intéressants sur le plan technologique, avec lesquels nous concluons des contrats-cadres. Nous pouvons ainsi faire appel plus tard à la technique la plus récente. Ou bien nous ne mettons plus au concours un produit clairement défini, mais nous décrivons le problème que nous voulons voir résolu. C'est alors que joue la concurrence des idées".

Guerre numérique

Le chef de l'armée suisse remarque un déplacement croissant de la guerre dans le cyberespace. Le service de renseignement suisse affirme par exemple "que plus de 80 ressortissants russes liés aux services secrets russes vivent ici", en Suisse, ajoute-t-il.

Face aux nouvelles menaces, "la Suisse ne peut pas se défendre toute seule", avertit le militaire. "C'est pourquoi nous devons pouvoir coopérer avec d'autres armées et être interopérables, c'est-à-dire fonctionner ensemble. Pour cela, il faut des années de préparation, ce qui a déjà commencé".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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