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Suisse

L'énergie nucléaire nécessaire, dit la future présidente de l'ASAE

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Susanne Vincenz-Stauffacher est une conseillère nationale du PLR (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La présidente désignée de l'Association suisse pour l'aménagement des eaux (ASAE) est favorable à une libéralisation complète du marché de l'électricité en Suisse. Elle affirme en outre qu'un mix électrique sans électricité nucléaire n'est plus possible.

"Mon idéal serait un bon mix sans électricité nucléaire, mais je n'y crois plus tout à fait", déclare Susanne Vincenz-Stauffacher dans un entretien diffusé dimanche par la NZZ am Sonntag. La conseillère nationale (PLR/SG) ne ferme donc pas la porte à de nouvelles centrales atomiques, mais seulement "de nouvelle génération".

Elle dit cependant continuer à croire au développement de l'énergie hydroélectrique. "Il faut tout d'abord augmenter la hauteur des barrages existants. Pour cela, il faut trouver un accord avec les organisations environnementales pour que nous ne nous freinions pas mutuellement".

Nouveaux barrages

Celle qui est proposée comme présidente de l'ASAE après le départ d'Albert Rösti au Conseil fédéral estime que les petites associations de défense de la nature ne devraient pas avoir le même poids dans les recours que les organisations bénéficiant d'un large soutien. Sinon, une "mini-association" peut "jeter des bâtons dans les roues", alors qu'une solution a été trouvée avec les grandes associations.

Mme Vincenz-Stauffacher prône également de ne pas protéger systématiquement les zones situées en amont des glaciers, où de nouveaux barrages hydrauliques pourraient être construits. "Toutes les zones ne s'y prêtent pas de la même manière, mais il y a en a plusieurs où de nouveaux ouvrages seraient judicieux".

Elle préconise aussi de réduire les débits résiduels des cours d'eau de manière limitée dans le temps, si cette mesure s'avère nécessaire pour la sécurité de l'approvisionnement en électricité de la Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Députés favorables au développement de l'aéroport de Sion

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Le dossier d'une éventuelle cantonalisation de l'aéroport de Sion a rebondi au Grand Conseil, vendredi. (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

L'aéroport de Sion représente 37'000 vols pour 22'000 passagers par an. Les partis de droite, présents au Grand Conseil valaisan, veulent le développer pour des motifs économiques et touristiques. Ils ont accepté deux motions en ce sens.

En 2024, le Conseil d’Etat avait lancé l’idée de cantonaliser l’aéroport de Sion, la concession pour les vols civils actuellement détenue par la Ville se terminant en 2031. Au terme d'une période de consultation mitigée, l'Exécutif cantonal avait décidé de lâcher l’affaire. Vendredi, la majorité du plénum a invité le conseiller d’Etat Christophe Darbellay à reprendre sérieusement le dossier.

Une motion UDC-PLR-Le Centre du Valais romand, intitulée "le Conseil d'Etat doit remettre l'ouvrage sur le métier" a ainsi été largement approuvée, par 93 voix contre 30 et 2 abstentions.

"Nous devons débattre (ndlr: au Grand Conseil) de l'avenir de l'aéroport", a estimé une des cosignataires du texte, la cheffe du groupe PLR Sonia Tauss-Cornut.

"Nous ne pouvons pas perdre le contrôle de cette infrastructure stratégique", a souligné la Centriste Claire-Lise Bonvin, autre cosignataire du texte. "Il s'agit davantage qu'une simple piste d'atterrissage, c'est un pilier de notre économie et une infrastructure majeure pour le tourisme. Chaque année, il génère plus de 70 millions de francs de retombées économiques pour le Valais."

Les mêmes partis (Le Centre du Valais romand, PLR et UDC) ont déposé une seconde motion, proposant de définir une loi concernant l'aéroport. La démarche a été largement approuvée par le Grand Conseil (99 voix contre 22).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La Suisse débloque trois millions de francs pour l'aide humanitaire en RDC

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La situation des personnes déplacées en RDC s'est encore aggravée, déplore le DFAE (archives). (© KEYSTONE/EPA/NADAA KAHASHY)

La Confédération débloque trois millions de francs supplémentaires pour l'aide humanitaire en République démocratique du Congo (RDC). L'enveloppe est destinée au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et à d'autres partenaires oeuvrant sur le terrain.

Depuis le mois dernier, le conflit a déjà fait plusieurs centaines de morts et plus de 3000 blessés, a indiqué vendredi le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) dans un communiqué. Et de déplorer une situation encore aggravée: 500'000 personnes sont venues s'ajouter aux 700'000 déplacés déjà présents à Goma et dans ses environs. Au total, 6,7 millions de personnes ont dû quitter leur foyer dans le pays.

Plus de 70% des établissements de santé du Nord-Kivu ne sont plus fonctionnels ou sont gravement impactés. Les hôpitaux encore opérationnels sont fortement surchargés et confrontés à une pénurie critique de fournitures médicales. Par ailleurs, vu le nombre de personnes déplacées et les conditions d’hygiène précaires, le risque de propagation de la mpox, du choléra et de la rougeole est élevé.

La Suisse a décidé d'agir face à la gravité de cette situation. Sur les trois millions débloqués, deux millions sont issus des moyens réservés pour l'aide d'urgence, précise le DFAE. Les domaines d'action visés sont la santé, la protection de la population civile et l'aide d'urgence aux personnes déplacées.

La Suisse envisage en outre de mettre deux expertes du Corps suisse d'aide humanitaire à la disposition de l'Organisation mondiale de la santé. Il s'agit d'aider celle-ci à mettre en place un centre de coordination pour la médecine d'urgence.

Poursuite des projets suisses

Ce soutien supplémentaire fait suite à l'attaque de Goma par le groupe M23, soutenu par le Rwanda. La Suisse condamne fermement cette attaque, qui a considérablement détérioré la situation humanitaire au Nord-Kivu, de même que l'offensive en cours au Sud-Kivu, rappelle le DFAE, qui dit suivre de près la situation.

Et de préciser que le bureau de la Direction du développement et de la coopération (DDC) à Bukavu est opérationnel. Le programme régional actuel pour la région des Grands Lacs reste pertinent, se concentrant entre autres sur la prévention des conflits.

Les projets se poursuivent dans la mesure du possible au Sud-Kivu et au Nord-Kivu. La Suisse mène des activités de coopération internationale en RDC depuis les années 1990.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Chauffages électriques: une motion veut relancer le débat

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Dans le canton de Vaud, le débat animé autour de l'éradication des chauffages électriques n'est pas prêt de s'éteindre (photo symbolique). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Dans le canton de Vaud, le débat sur la fin des chauffages électriques n'est pas terminé. Une motion parlementaire a été déposée cette semaine afin de prolonger le délai de leur remplacement de 2033 à 2040. Le texte PLR défendu par une cinquantaine de députés de droite exige aussi d'autres nouvelles dérogations.

Le glas des chauffages électriques avait sonné dans le canton en décembre 2022. Le Grand Conseil avait en effet accepté en troisième débat la proposition du Conseil d'Etat les interdisant, après plusieurs rebondissements et de longues discussions en plénum, notamment autour de la question d'exclure du décret les chauffages décentralisés, c'est-à-dire les radiateurs branchés directement sur le courant (environ 80% de la consommation).

Le décret prévoyant l'éradication de ces chauffages et des chauffe-eau électriques équipant des bâtiments existants est entré en vigueur le 1er janvier dernier. Il met donc définitivement un terme à l'utilisation de ce type d'installations et fixe un délai pour leur remplacement au 1er janvier 2033, sauf exceptions. Un délai de six mois est prévu pour s'annoncer. De 16'000 à 20'000 logements seraient concernés.

Mesures "incomplètes"

Très engagé lors des débats, le député et électricien Guy Gaudard (PLR) revient à la charge avec une motion qui sera officiellement présentée le 25 février. "Les conséquences de cette interdiction ont mal été présentées par le Conseil d'Etat, ce qui a rendu impossible à certains parlementaires de mesurer les conséquences économiques, techniques, voire sociales d'une telle décision", estime l'élu de droite.

Selon lui, les mesures et dérogations proposées par le gouvernement sont "incomplètes". Sa motion exige des modifications et dérogations supplémentaires, parmi lesquelles des délais de remplacement des chauffages électriques centralisés fixés aux mêmes dates que ceux à énergie fossile, soit 2040, et non 2033.

Le texte demande aussi que les systèmes de chauffages électriques décentralisés soient exemptés du décret, moyennant un remplacement des convecteurs existants par des systèmes dits intelligents et efficients. Il suggère également que ces chauffages décentralisés des habitations individuelles puissent être conservés jusqu'à la vente du bien immobilier, d'une succession, d'une donation, voire d'un viager.

Débat animé en vue

Autre voeu: la possibilité que les installations de chauffages électriques à accumulation puissent être installées en remplacement des chauffages décentralisés. Ils seront alimentés par des panneaux solaires en toiture ou en façade qui couvriront leur consommation nocturne.

La motion sera renvoyée en commission pour examen avant de retourner devant le plénum, où un nouveau débat animé se profile.

Parallèlement à l'étape politique, le démontage des chauffages électriques a aussi connu un volet juridique. Après un premier recours en 2023 sur la loi elle-même, auprès de la Cour Constitutionnelle vaudoise (CCst) puis devant le Tribunal fédéral (TF), tous les deux rejetés, l'association vaudoise Choc électrique a, à nouveau, saisi la justice sur la directive entrée en vigueur le 1er janvier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Valais: les aspirants policiers doivent encore rester à Savatan

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Les futurs aspirants policiers du canton du Valais ne seront plus formés à Savatan, dès le 1er novembre. (Photo d'archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les aspirants policiers valaisans ne seront plus formés à Savatan, dès le 1er novembre prochain. Une situation qui fâche le député de Saint-Maurice, Laurent Rey et la majorité du Grand Conseil.

Dans leur postulat urgent, l'élu du Centre du Valais romand et son collègue de parti Nathan Bender ont "demandé au Conseil d'Etat de suspendre sa décision de retrait de nos aspirants policiers de l'école de Savatan, ce choix ne répondant plus aux considérants de la décision initiale ni à aucun impératif temporel. De plus, les surcoûts occasionnés par une telle décision n'ont plus aucune justification."

Les cantons de Vaud et de Genève ont en effet choisi de continuer de former leurs futurs gendarmes dans le Chablais, "au moins jusqu'à la fin 2029." Il s'agira toutefois d'une situation temporaire, comme l'a souligné le conseiller d'Etat en charge du Département de la sécurité, des institutions et du sport, Frédéric Favre, des centres de formation devant ouvrir leurs ports à Genève et à Moudon (VD).

"La Confédération ne veut plus louer au canton Savatan", a encore justifié Frédéric Favre. "Si elle devait changer d'avis, nous pourrions modifier notre décision (ndlr: de quitter les lieux). Certitude: nous n'allons pas nous comporter comme des squatteurs. De plus, la solution que nous préconisons dans le Valais central nous coûtera moins cher qu'aujourd'hui."

Malgré les explications du conseiller d'Etat PLR, le postulat urgent a été accepté par le plénum par 93 voix contre 15 et 9 abstentions. Il est transmis au Conseil d'Etat pour traitement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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