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Coronavirus

Les assurances doivent prendre en charge les dommages liés au Covid

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Photo prétexte. KEYSTONE/Peter Klaunzer
Les assurances épidémie doivent prendre en charge les dommages imputables au coronavirus, selon l'expertise publiée vendredi par l'ombudsman de l'assurance privée. GastroSuisse, la faîtière de la restauration et de l'hôtellerie est soulagée; à l'inverse, l'assureur Generali lui se désolidarise du contenu du rapport.

Dans l'expertise de l'ombudsman, le professeur Walter Fellmann mentionne: "A mon sens, nous ne sommes donc pas en présence d'une exclusion qui, tout en couvrant en principe les épidémies, exclut les pandémies de l'assurance d'une manière précise, non équivoque. En vertu de l'art. 33 de la loi sur les assurances (LCA), l'exclusion n'est donc pas valide."

"La conclusion est claire: les assurances épidémie concernées sont soumises à une obligation de versement de prestation", a indiqué GastroSuisse dans un communiqué vendredi.

Après la fermeture des établissements de restauration ordonnée par les autorités en mars 2020, les sociétés comme la Bâloise Assurances, Esurance et la Mobilière se sont montrées coopératives. Ces établissements se sont déclarés prêts à prendre à leur charge les dommages provoqués par le coronavirus, évalue la faîtière.

L'assureur Helvetia a également soumis une proposition "substantielle" à ses assurés. Cependant, AXA, Generali et TSM en particulier voulaient, il y a peu encore, se soustraire complètement à leur obligation de prise en charge, explique encore l'organisation.

"Nous attendions également une amélioration de la part d'autres assureurs comme Zurich et une décision de compléter leur faible contribution de solidarité avec un versement complémentaire approprié", souligne la faîtière.

Bras de fer

Plusieurs experts reconnus et neutres ainsi que des spécialistes en droit indépendants sont désormais arrivés à la conclusion que les assurances doivent prendre en charge les dommages causés, selon son interprétation. Entretemps, des négociations intenses ont été entamées avec plusieurs assurances.

"Si ces négociations n'aboutissent pas à des solutions raisonnables, les actions en justice seront inévitables, avertit GastroSuisse, qui compte 20'000 membres, dont environ 2500 hôtels. Il s'agirait alors d'évaluer quelles assurances favorables à la branche pourront, à l'avenir, être recommandées aux membres."

Assureurs sur les dents

L'assureur Generali se désolidarise du contenu de ce rapport entre autres parce que l’ombudsman n’a pas soumis ses conditions générales d’assurance à l’évaluation de l’expert, indique-t-il dans un communiqué vendredi.

"Notre solution d’assurance pour les restaurants couvre en principe les conséquences des risques résultant de l’exploitation assurée (par ex. la salmonellose). Elle ne couvre pas celles qui surviennent en raison d’une cause externe et qui sont de ce fait moins prévisibles et moins influençables. C’est pourquoi ces conséquences ont été clairement exclues de notre couverture et nos clients ne paient pas de prime pour de tels risques", explique l'assureur, qui compte 61 millions de clients dans 50 pays.

Generali "maintiendra néanmoins un contact rapproché avec ses assurés". Il a promis à l’ombudsman d’examiner chacun des cas soumis à l’organe de médiation de manière détaillée et de tenir compte de toutes les circonstances liées aux cas individuels.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Coronavirus

Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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