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Suisse

Les billets de transports publics augmenteront dès décembre

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Les prix des abonnements de transports publics vont prendre l'ascenseur dès décembre (illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les voyageurs devront débourser davantage dès le 10 décembre prochain pour prendre les transports publics. Les prix augmenteront en moyenne de 4,3%, annonce l'Alliance Swiss Pass. La hausse touchera particulièrement les AG de 2e classe.

La branche des transports publics augmente ainsi ses tarifs pour la première fois depuis 2016. Une aussi longue période sans augmentation tarifaire ne s’était jamais produite dans la branche, fait valoir l'Alliance Swiss Pass dans un communiqué publié mardi.

La hausse ne sera pas la même pour tout le monde. Les prix de 1e classe seront ainsi moins relevés (+1,9%, contre +4,8% pour la 2e). L'abonnement demi-tarif, les billets unitaires et les produits destinés aux usagers "occasionnels" seront aussi moins touchés par cette augmentation.

Le prix des billets unitaires augmentera de 4,2%, comme le prix des cartes journalières et multicourses. Le demi-tarif adulte coûtera 5 francs de plus (190 par année pour un premier achat).

L'abonnement général augmentera lui en moyenne de 5,1%. Pour acquérir un AG adulte de 2e classe, il faudra désormais débourser 4080 francs, soit une hausse de 220 francs.

Pas les jeunes

L'abonnement demi-tarif Jeune (16-25 ans), les cartes journalières dégriffées, enfant et école, les cartes Junior et Enfant accompagné ou encore les assortiments chiens et bagages ne subiront pas de hausse, précise le communiqué.

L'Alliance SwissPass a affiché la semaine dernière sa volonté de séduire un public jeune. Il a lancé trois nouveaux abonnements pour les moins de 25 ans afin de les encourager à utiliser les transports publics. Un nouvel abonnement, sous forme d'avoir, devra aussi convaincre les personnes en quête de flexibilité, mais pour qui l'AG ne vaut pas la peine. Il sera lancé en décembre également.

Renchérissement, inflation

La branche juge ces augmentations de prix "indispensables". Depuis 2016, les entreprises de transports ont étoffé leur offre d'environ 10% et ont beaucoup investi en faveur de véhicules modernes, indique le communiqué.

Dans le même temps, les prix à la consommation ont augmenté de 4,5%. Pour 2023, le Secrétariat d'Etat à l'économie table sur une inflation supplémentaire de 2,4%. Cela entraîne des hausses des coûts des salaires, de l'énergie et du carburant. Les entreprises ont déjà été fragilisées par la pandémie de Covid-19.

La Confédération, elle aussi confrontée à des finances dans le rouge, a de plus annoncé une réduction de 7,8% des moyens alloués au trafic régional voyageurs pour 2024, rappelle l'Alliance Swiss Pass. A cela s'ajoute une hausse de la TVA de 0,4% au 1er janvier prochain, due à la réforme de l'AVS 21.

Tout le monde doit faire des efforts, y compris les commanditaires (Confédération, cantons, communes) et les usagers, conclut la branche des transports. Les prix ne sont pas encore définitifs. Une modification tarifaire de cette ampleur doit formellement encore recevoir l'aval des membres de l'Alliance Swiss Pass, qui rassemble 250 entreprises et 18 communautés tarifaires.

Le Surveillant des prix sera également impliqué. Par le passé, celui-ci avait réussi à freiner quelque peu des hausses de tarifs annoncées. Les prix finaux devraient être dévoilés en juin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Culture

Le Festival Belluard Bollwerk ouvre les portes de sa 42e édition

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Le Belluard Bollwerk propose cette année 34 projets artistiques, dont une dizaine de créations (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La 42e édition du Festival Belluard Bollwerk a démarré ce jeudi à Fribourg. Jusqu'au 5 juillet, elle est dédiée au sol, à la terre, au territoire et au sous-sol, avec 34 projets d'artistes suisses et internationaux, notamment à la forteresse du Belluard.

Parmi les thèmes principaux, le festival consacré aux arts vivants, intitulé cette année "The grounds we share", aborde l'héritage colonial et le néocolonialisme, les formes de solidarité et les liens qui unissent les appartenances et les résistances, les multitudes et les terrains communs.

Performances, arts visuels, danse, films, musique et discussions figurent au programme de l'édition, la première d'Elisa Liepsch au poste de directrice pour la période 2025-2027. La dramaturge allemande a succédé à Laurence Wagner qui avait oeuvré à la tête des cinq éditions précédentes de la manifestation.

La danseuse et chorégraphe Amrita Hepi doit ouvrir le festival avec une performance dans laquelle elle "explore la façon dont nous parlons de la terre, mais aussi de la manière dont elle nous façonne et dont nous l'influençons". Passé colonial et liens néocoloniaux de la Suisse seront ensuite abordés par plusieurs artistes.

Amérique latine

Différentes oeuvres s'intéresseront au genre et remettront en question l'idée de féminité et les images romantiques qui y sont liées. Entre humour et noirceur, ces projets appelleront à "se révolter contre les récits figés, célébreront les alliances entre femmes et imagineront des futurs possibles".

Des artistes émergents d'Amérique latine viendront encore partager leurs recherches sur leur pays. Savoirs et pratiques du Sud bénéficieront d'une place de choix. Le projet, nommé "Ventana al Sur", offrira un espace de discussions, d'analyses et d'échanges sur des questions actuelles, tout en favorisant la collaboration internationale.

Le festival proposera également un espace de réflexion sur les pratiques de solidarité transnationale et les mouvements de libération, selon les organisateurs. Il sera notamment question de légitimité de la violence comme moyen de défense, mais aussi de l'appropriation idéologique des luttes LGBTQI.

L'an dernier, la manifestation avait attiré 5000 visiteurs, avec plus de 2300 spectateurs pour les pièces payantes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne et région: le CID sera rénové

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Le Centre intercommunal de gestion des déchets de Malley se transforme pour répondre à des besoins croissants (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Utilisé par les ménages et entreprises des Villes de Lausanne, Prilly, Renens et prochainement Chavannes, le Centre intercommunal de gestion des déchets (CID) de Malley doit être rénové. Le site restera opérationnel durant l'entier des travaux, lesquels devraient démarrer courant 2026 et durer 2 ans.

"Inauguré en 2008, le CID n'est plus en mesure d'absorber la demande grandissante des communes utilisatrices alors que Lausanne et l'Ouest lausannois prévoient une importante croissance démographique", indique jeudi la Ville de Lausanne.

Elle relève notamment que l'introduction de la taxe au sac en 2013 a eu "un impact considérable" sur la fréquentation qui est passée de 56'000 passages annuels en 2012 à 106'000 en 2013. Dix ans plus tard, en 2023, le nombre de passages s'élevait à 121'000, soit 150% par rapport aux prévisions à la conception du CID.

L'arrivée des nouveaux quartiers des Plaines-du-Loup, de Vidy, de Malley, ainsi que les développements urbains dans les communes partenaires devraient pousser la fréquentation à 150'000 passages par an d'ici 2030.

De plus, Chavannes rejoindra le CID dès le 1er janvier 2026, ce qui représentera 7000 à 10'000 passages annuels supplémentaires.

Evolution nécessaire

La déchèterie consacrée aux entreprises subit également des embouteillages et files d'attente quotidiennement.

"Face à ce constat et aux prévisions démographiques, il est essentiel de faire évoluer cette infrastructure majeure pour Lausanne et sa région évoluer cette infrastructure majeure pour Lausanne et sa région", poursuit le communiqué.

La déchèterie des ménages va ainsi être "modernisée et agrandie", tandis que la déchèterie des entreprises et le centre logistique vont être "réorganisés, rénovés et remis aux normes."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Martigny: un nouvel écrin pour les Saint-Bernard du Barryland

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Barryland a rouvert ses portes jeudi avec un tout nouvel espace. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Barryland à Martigny (VS) a rouvert ses portes jeudi au terme de deux ans de travaux. Il s'agit du premier parc thématique au monde consacré aux chiens Saint-Bernard.

"Les travaux se sont déroulés dans les temps et selon l'agenda prévu, nous avions donné rendez-vous au public à fin juin... eh bien, nous y sommes", s'est félicité jeudi Jean-Maurice Tornay, le président de la Fondation Barry.

Concrètement, la fondation a remplacé son ancien musée historique par un espace plus grand, plus moderne et plus interactif. A la clé de cette réalisation: une offre touristique avec un musée, 14 nouveaux postes de travail et un restaurant agrandi.

Avec ce nouvel aménagement, la direction du Barryland espère doubler son nombre de visites qui se situent, en moyenne, entre 70'000 et 80'000 personnes par an (record à 83'000 en 2023).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Droits des personnes atteintes de démence dans les EMS: inquiétude

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La Commission nationale de prévention de la torture s'est penchée sur la situation des personnes atteintes de démence dans les EMS (image prétexte). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Commission nationale de prévention de la torture (CNPT) s'inquiète du respect des droits humains des personnes atteintes de démence dans les EMS. Dans son rapport annuel, elle signale aussi des pratiques problématiques dans les centres fédéraux d'asile.

La CNPT a visité en 2024 cinq EMS, dont quatre possédaient une unité fermée pour résidents atteints de démence, a-t-elle indiqué jeudi dans un communiqué. Le placement des personnes incapables de discernement dans ces unités fermées ne reposent souvent pas sur une décision indépendante des autorités.

Les personnes concernées ne sont donc pas suffisamment protégées, conclut la commission. D'autant plus que ces placements peuvent être décidés sans que les risques et les besoins individuels ne soient pris en compte de manière adéquate.

Dans les centres d'asile, la CNPT signale des pratiques problématiques, comme le placement dans des salles dites de sécurité de résidents qui perturbent le bon fonctionnement et les contrôles quotidiens des dortoirs. Mais elle note aussi de bonnes pratiques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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