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Économie

UBS-CS: Actares met en garde contre le risque climatique

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La politique de Credit Suisse en matière de risque, y compris climatique, fait l'objet de critiques depuis de nombreuses années. (archives) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Alors que Credit Suisse (CS), en passe d'être avalé par son rival UBS, tient ce mardi la dernière assemblée générale de son histoire, Actares rappelle qu'en plus des risques financiers, la transaction se traduit aussi pour le repreneur par un risque climatique accru.

Dans un communiqué, la fondation pour un actionnariat responsable salue le fait que la banque aux trois clés soumette au vote sa stratégie climatique depuis l'année dernière, tout en lui reprochant de ne pas s'être explicitement engagée à cesser le financement de l'industrie du charbon et de ne pas faire valider ses objectifs climatiques par la Science Based Targets Initiative (SBTI), ce qui nuit à la crédibilité du groupe en la matière.

Dans le cadre de la mégafusion, Actares appelle la nouvelle banque à "mettre fin à la culture du risque irresponsable de Credit Suisse qui dure depuis des années et réduire systématiquement les secteurs d'activité à risque" et espère que Sergio Ermotti, de retour aux commandes du numéro un bancaire helvétique, saura s'appuyer sur "l'expérience acquise lors de la précédente restructuration d'UBS".

La transaction devrait également entraîner des coupes massives dans le personnel. S'appuyant sur des sources internes, la presse dominicale alémanique avait articulé la suppression de 20 à 30% des emplois - soit entre 25'000 et 36'000 postes à travers le monde - dont près de 20'000 en Suisse. "La direction de la nouvelle banque devra les organiser de manière socialement acceptable", exige l'association.

Comme la base de capital d'UBS ne devrait pas être affaiblie du fait des garanties fournies par la Confédération dans le cadre de la reprise de CS, Actares va voter contre le nouveau programme de rachat d'actions de 5 milliards de dollars annoncé lors de la présentation de ses résultats 2022 fin janvier.

Suite à l'annonce de la transaction le 19 mars, UBS avait indiqué que cette dernière serait financée par les titres rachetés dans le cadre de son programme précédent. "Les actions que nous utilisons pour l'acquisition viennent exclusivement du programme de rachats de titres de 2022", avait alors indiqué un porte-porte de la banque aux trois clés à l'agence AWP.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Banque Migros a souffert des baisses de taux l'an dernier

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Le volume de prêts à la clientèle a dépassé les 50 milliards de francs en 2024, indique mardi Banque Migros. (archive) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Banque Migros a accusé l'an dernier une érosion d'un dixième de son bénéfice net, à 282,1 millions de francs. La faute notamment aux baisses de taux d'intérêts décidées par la Banque nationale suisse (BNS) en cours d'exercice.

Ceux-ci n'ont été sciemment que partiellement répercuté sur la rémunération des comptes des clients, explique le bras financier du géant orange de la distribution dans un compte-rendu mardi. Le résultat net des opérations d'intérêts, principales contributrices à la rentabilité de l'établissement, s'est étiolé de 6,6% à 599,0 millions. L'essor des opérations de commissions (+15,1% à 125,10 millions) et de négoce (+18,2% à 73,9 millions n'a pas suffi à combler le manque à gagner, d'autant que le résultat des opérations ordinaires annexes a été élagué de près de moitié à 43,5%.

Le produit d'exploitation s'est ainsi affaissé de 2,6% à 806,6 millions. Indicateur de la rentabilité bancaire, le ratio coûts/revenus s'est dégradé de plus de trois points de pourcentage à 50,7%.

Sans s'aventurer sur le terrain des perspectives quantifiées pour l'exercice entamé, Banque Migros considère être bien positionnée pour continuer à garantir fiabilité et stabilité à sa clientèle. Le niveau de fonds propres s'élevait fin 2024 à plus de 20%.

Le volume de prêts à la clientèle a dépassé les 50 milliards de francs, à la faveur notamment d'une progression de 1,2% des créances hypothécaires à 46,94 milliards. Les dépôts de la clientèle ont progressé plus rapidement, de 2,3% à 45,71 milliards. Le nombre de clients s'est étoffé de 5,4% à 1,18 millions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Trump signe les décrets qui imposent l'acier et l'aluminium

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Donald Trump a signé lundi des décrets imposant des droits de douane de 25% sur l'acier et l'aluminium. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Donald Trump a signé lundi des décrets imposant des droits de douane de 25% sur l'acier et l'aluminium importés aux Etats-Unis, nouvelle phase de la guerre commerciale intentée par le président américain au reste du monde.

"Aujourd'hui je simplifie nos droits de douane sur l'acier et l'aluminium afin que tout le monde comprenne ce que cela signifie. C'est 25%, sans exception ou exemption. Et c'est tous les pays", a déclaré Donald Trump à la Maison Blanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Les fournisseurs de garages plus optimistes au premier trimestre

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Au niveau de l'emploi, la situation est toutefois considérée comme mauvaise par 8% des sociétés interrogées contre 0% au trimestre d'avant. Elles sont 40%, contre 41% auparavant, à l'estimer "satisfaisante" et 52% (59%) "bonne". (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Les fournisseurs suisses de garages se montrent un peu plus optimistes quant à l'évolution des affaires au premier trimestre 2025 qu'ils ne l'étaient au quatrième trimestre 2024. Cela, malgré des difficultés économiques persistantes.

"La branche des fournisseurs de garages reste robuste, même en cas d'évolution incertaine de l'économie", est-il dit dans un communiqué publié par l'association professionnelle Swiss Automotive Aftermarket (SAA).

Ainsi, pas moins de 64% des entreprises interrogées, contre 62% au trimestre précédent, jugent le chiffre d'affaires "bon". Elles sont 32%, contre 34% antérieurement, à estimer qu'il est "satisfaisant" et 4% (4 auparavant%) "mauvais".

La situation du rendement est elle considérée comme plus positive. Les fournisseurs sont 56% (contre 45%) à penser qu'elle est bonne et 36% (52% auparavant) à la trouver satisfaisante. Ils sont 8% (contre 3%) à la juger mauvaise.

Au niveau de l'emploi, la situation est toutefois considérée comme mauvaise par 8% des sociétés interrogées contre 0% au trimestre d'avant. Elles sont 40%, contre 41% auparavant, à l'estimer "satisfaisante" et 52% (59%) "bonne".

Elles sont en outre 72%, contre 69% au précédent trimestre, à se préparer à une augmentation des frais de personnel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

BP s'envole à Londres sur des rumeurs d'entrée au capital d'Elliott

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Les investisseurs réagissaient à une information publiée dimanche par l'agence Bloomberg, révélant qu'Elliott Investment Management "a acquis une participation significative dans le géant britannique de l'énergie", sans en préciser l'ampleur. (© KEYSTONE/AP/KIRSTY WIGGLESWORTH)

Le géant britannique des hydrocarbures BP s'envolait de plus 7% à la Bourse de Londres lundi, après des informations de presse pendant le week-end faisant état d'une prise de participation "significative" du fonds d'investissement activiste Elliott Management.

Les investisseurs réagissaient à une information publiée dimanche par l'agence Bloomberg, révélant qu'Elliott Investment Management "a acquis une participation significative dans le géant britannique de l'énergie", sans en préciser l'ampleur.

Le cours de Bourse de BP est à la traîne par rapport à ses rivaux, notamment américains. Or ce fonds est connu pour demander des changements stratégiques au sein des groupes dans lesquels il investit.

Ces informations propulsaient le cours de Bourse de BP lundi de 7,44% à 465,50 pence peu avant 09h00 GMT.

"Ce n'est pas la première fois qu'un investisseur activiste cible BP", en particulier pour lui demander "d'abandonner ses objectifs de réduction de combustibles fossiles", rappelle Kathleen Brooks, analyste chez XTB.

Le fonds activiste Bluebell appelle ainsi depuis plus d'un an BP à revoir encore à la baisse ses ambitions jugées "irrationnelles" sur les énergies propres.

Mais "la différence ici est qu'Elliott est plus connu que Bluebell et a l'habitude d'imposer les changements qu'il souhaite au sein des entreprises", poursuit Mme Brooks.

BP, qui doit publier mardi son résultat annuel pour 2024, a annoncé le mois dernier 4700 suppressions d'emplois en interne et 3000 chez ses sous-traitants, dans le cadre d'un programme pluriannuel de simplification et de recentrage de BP", destiné à améliorer sa compétitivité et à "réduire ses coûts".

Le groupe a annoncé tout au long de l'année 2024 des résultats bien moins bons qu'espérés, avec des bénéfices en forte chute sur les trois premiers trimestres.

Dans l'espoir de doper son cours en Bourse, BP a annoncé en décembre son intention de réduire "de manière significative" ses investissements dans les énergies renouvelables, après avoir déjà freiné sur ses objectifs climatiques.

Il s'agit d'un changement de stratégie radical pour l'entreprise, qui s'était distinguée à partir de 2020 par un ambitieux plan de neutralité carbone.

Et BP pourrait aller plus loin: les investisseurs spéculent depuis des mois sur un possible abandon de sa promesse de réduire la production de pétrole de 25% d'ici à 2030 par rapport à ses niveaux de 2019.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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