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Économie

Les entreprises suisses rapatrient des milliards de l'étranger

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Les rapatriements de capitaux versl'étranger ont augmenté, notamment en raison des l'activité des sociétés financières et holdings. Plusieurs groupes américains ont liquidé des filiales résidentes ou réduit leur bilan. (archives) (© KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI)

Les entreprises domiciliées en Suisse et au Liechtenstein ont rapatrié 34 milliards de francs en termes nets de leurs filiales à l'étranger en 2020. Le montant s'est inscrit en fort repli, après avoir atteint 54 milliards en 2019.

Ces désinvestissements sont essentiellement le fait de sociétés financières et de holdings, qui ont rapatrié 53 milliards de francs suite à des ventes de participations. Les désinvestissements ont surtout concerné des filiales dans des pays où sont implantés des holdings, comme le Luxembourg, l'Irlande, les Pays-Bas et Chypre, mais également les centres financiers offshore d'Amérique centrale.

Dans les services et l'industrie, les investissements à l'étranger ont par contre progressé. Les investissements directs ont notamment progressé de 12 milliards de francs pour la catégorie commerce, de 7 milliards pour la catégorie "autres services" et de 12 milliards pour la catégorie chimie et plastique.

Les Etats-Unis (16 milliards de francs) et Singapour (11 milliards) ont été les principales destinations des investissements directs suisses. En Europe, ce sont le Royaume-Uni, avec 5 milliards, et l'Espagne, avec 3 milliards, qui arrivent en tête.

Investissements directs étrangers en Suisse

Dans l'autre sens, les sociétés étrangères établies en Suisse ont également vu les rapatriements de capitaux vers l'étranger progresser, à 153 milliards de francs en 2020 contre 105 milliards en 2019 et 82 milliards en 2018. Ils sont principalement le fait de sociétés financières et holdings, à hauteur de 165 milliards de francs, plusieurs sociétés américaines ayant liquidé des filiales résidentes ou réduit leur bilan, indique la BNS.

Mais en dehors du secteur financier, les investissements vers la Suisse ont progressé, notamment dans le groupe "autres services", avec une hausse de 11 milliards de francs, et pour la catégorie "autres industries et construction" (12 milliards).

Fin 2020, les investisseurs ultimes domiciliés aux Etats-Unis détenaient 47% des stocks d'investissements directs étrangers en Suisse, contre 29% pour ceux domiciliés dans l'Union européenne.

En 2020, les entreprises en mains suisses sondées par la BNS employaient 2 millions de personnes (-3%) dans leurs 19'200 filiales à l'étranger. Elles ont réalisé un chiffre d'affaires en baisse de 7% à 696 milliards de francs, en raison de la pandémie. En 2020, ces mêmes entreprises employaient 530'000 personnes en Suisse, écrit la BNS.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Culture

Amazon investit 9,5 milliards d'euros au Royaume-Uni

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L'investissement annoncé mercredi sera apporté par Amazon Web Services (AWS), la filiale du géant dédiée au cloud. (© KEYSTONE/AP/MARK LENNIHAN)

Le géant américain de la tech Amazon va investir 8 milliards de livres (9,5 milliards d'euros) dans le "cloud" au Royaume-Uni, une manne aussi colossale que bienvenue pour le nouveau gouvernement travailliste, pressé de faire ses preuves sur le plan économique.

Cette bonne nouvelle tombe au moment où le nouveau Premier ministre Keir Starmer fait face aux critiques, après l'annonce que son premier budget, attendu le 30 octobre, serait "douloureux" avec de probables réductions des dépenses publiques et augmentations d'impôts.

Cet investissement sur 5 ans, qui n'est pas le premier d'une telle ampleur sur le continent européen, doit permettre de "soutenir environ 14'000 emplois" par an, anticipe Amazon dans son communiqué.

Il doit aussi contribuer, toujours selon Amazon, à hauteur de 14 milliards de livres sterling au produit intérieur brut (PIB) du pays jusqu'en 2028.

Cette annonce "marque le début de la reprise économique et montre que la Grande-Bretagne est un pays où il fait bon faire des affaires", s'est félicitée la ministre des Finances Rachel Reeves dans un communiqué. Mais "je serai honnête avec le peuple britannique: le changement ne se fera pas du jour au lendemain", a-t-elle ajouté.

Le gouvernement britannique, qui a fait de la relance de la croissance sa priorité, compte notamment sur la création d'un "fonds souverain national", qui sera abondé de 7,3 milliards de livres (8,7 milliards d'euros) sur cinq ans, pour doper l'investissement dans le pays.

Mais la majorité travailliste doit composer avec des finances publiques au plus mal: la dette publique flirte avec les 100% du produit intérieur brut (PIB), conséquence notamment des aides distribuées pendant la pandémie de Covid et la crise de l'énergie. Le déficit public dérape.

Et si l'exécutif blâme les précédents gouvernements conservateurs pour ce trou dans les caisses, il n'en subit pas moins la pression des syndicats et de ses propres rangs pour délier les cordons de la bourse et relever des services publics à genoux ou revenir sur sa décision de mettre fin à un chèque énergie pour quelque dix millions de retraités.

Retard dans l'IA

L'investissement annoncé mercredi sera apporté par Amazon Web Services (AWS), la filiale du géant dédiée au "cloud", pour construire, exploiter et gérer la maintenance de centres de données au Royaume-Uni.

Le groupe, qui emploie 75'000 personnes au dans le pays sur plus de 100 sites, précise dans son communiqué avoir investi 56 milliards de livres au Royaume-Uni entre 2010 et 2022.

AWS multiplie depuis plusieurs mois les annonces d'investissements massifs en Europe: près de 18 milliards d'euros en Allemagne, 15,7 milliards en Espagne ou encore 1,2 milliard en France.

Ces investissements surviennent en plein débat, au sein de l'UE, sur la question du "cloud souverain européen", devant permettre le stockage et le traitement de données en ligne sans passer par les géants technologiques américains.

Amazon investit aussi ailleurs dans le monde, comme à Singapour, où l'entreprise a annoncé en mai un investissement représentant l'équivalent de 8,3 milliards d'euros sur les quatre prochaines années.

Le groupe a annoncé le mois dernier avoir doublé ses bénéfices trimestriels, porté par le cloud, dont il est numéro un mondial et l'IA. Les revenus d'AWS, en particulier, ont progressé de 19% à 26,3 milliards de dollars au deuxième trimestre.

Si Amazon a pris du retard dans l'IA générative sur les deux autres géants du secteur, Microsoft et Google, le cloud est essentiel dans le déploiement de ces outils pour les entreprises et les particuliers, d'où des investissements massifs dans de nouveaux centres de données ad hoc.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Exportations vaudoises: recul de 6% en 2023

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Dans le canton de Vaud, le secteur de l'horlogerie a tiré son épingle du jeu avec une progression de 14% des exportations (archives). (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Après le rebond de 2021 et 2022, les exportations vaudoises ont subi une baisse de 6% en 2023. La montée de l'inflation et le resserrement monétaire à l'échelle mondiale ont en effet pénalisé les exportations suisses et vaudoises, a indiqué mardi Statistique Vaud dans un communiqué.

Si la baisse la plus forte concerne les produits chimiques et pharmaceutiques (-13%), presque toutes les catégories de biens ont marqué le pas, mis à part l’horlogerie (+14%) qui a encore progressé, précise le Canton. Le recul touche principalement l'Europe (-10%), qui reste le principal débouché pour les produits vaudois (46% des exportations en 2023). Le recul est plus contenu sur le continent américain (-2%) et pratiquement stable pour l'Asie.

Les exportations vaudoises ont atteint 15,7 milliards de francs en 2023, soit 1 milliard de moins qu'en 2022, mais 330 millions de plus qu'en 2021. Les importations ont aussi reculé dans des proportions semblables (-8%), passant de 11,1 à 10,2 millions de francs.

Septième canton exportateur

"Septième canton exportateur en 2023 avec une part de 6%, Vaud se distingue par un niveau de diversification très élevé conférant davantage de solidité à son économie", note le Canton via Statistique Vaud. Ainsi, derrière les ventes de produits chimiques et pharmaceutiques (25% du total en 2023), l'horlogerie (19% du total) affiche une croissance positive pour la 3e année consécutive.

Viennent ensuite les aliments, boissons et tabac transformés industriellement (16% du total) et les articles et équipements à usage médical (13% du total). Vaud reste par ailleurs le principal canton exportateur pour ces deux dernières catégories, cumulant respectivement 27% et 18% des exportations suisses en 2023.

L'importance du commerce extérieur se mesure également par la balance commerciale - différence entre le total des exportations et des importations. Celle-ci est excédentaire pour le canton de Vaud. En 2023, avec 5,4 milliards de francs, elle a reculé de 1,7% par rapport à 2022 et se classe au 4e rang des cantons derrière Bâle-Ville, Neuchâtel et Genève. Plus de la moitié de la balance commerciale est réalisée par l'horlogerie (2,7 milliards de francs).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Moins de logements vacants au 1er juin

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Il s'agit de la quatrième baisse consécutive du taux de logements vacants, due à une diminution de l'offre résidentielle proposée à la location. (archives) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le taux de logements vacants continue de baisser en Suisse, confirmant la pénurie d'offres disponibles pour les locataires à la recherche d'une habitation.

Au 1er juin, 51'974 logements vacants étaient dénombrés, ce qui représente à peine 1,08% du parc d'appartements et de maisons individuelles du pays. Le taux a perdu 0,07 point de pourcentage en un an. Cela correspond à 2791 logements vacants de moins que l'année précédente.

Il s'agit de la quatrième baisse consécutive du taux de logements vacants, due à une diminution de l'offre résidentielle proposée à la location, même si celle-ci est moins forte que les années précédentes (entre -0,16 et -0,23 point de pourcentage depuis 2021), souligne mardi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Six des sept grandes régions faisaient état d'une baisse en comparaison annuelle. La diminution la plus marquée a été observée dans la Suisse du Nord-Ouest (de 1,22% à 1,06%). Seule la grande région de Zurich a enregistré une très légère hausse (de 0,53% à 0,56%).

Au niveau cantonal, c'est à Zoug que les logements vacants sont les plus rares (0,39%). Le taux est à peine plus élevé dans les cantons d'Obwald (0,44%) et de Genève (0,46%). Dans 18 (demi-) cantons, le taux a diminué sur un an, alors qu'il a augmenté dans huit autres.

Le canton du Jura semble le plus favorable aux locataires, avec le taux le plus élevé de Suisse (2,98%), devant les cantons de Soleure (2,37%) et du Tessin (2,08%).

L'OFS a dénombré moins de logements vacants parmi les locations et davantage parmi les logements à la vente. En tout, 40'423 logements à louer étaient inoccupés, soit 8,6% de moins qu'un an plus tôt. La baisse de l'offre de logements locatifs non occupés a démarré en 2021 et se poursuit encore, même si elle est moins prononcée que les années précédentes (-13,5% en 2022 et -15,9% en 2023).

Maison cherche nouveau propriétaire

En revanche, le nombre de logements inoccupés à vendre s'est accru de 9,5% à 11'551 unités par rapport à l'an passé. Il existe davantage de nouveaux logements vacants (construits durant les deux dernières années) proposés à la location durable ou à la vente (+1,9%), soit 4210 biens.

Le nombre de maisons individuelles proposées sur le marché a augmenté de 11,4%. A la date de référence, 6822 maisons individuelles étaient inoccupées dans toute la Suisse et n'avaient trouvé ni locataire ni acquéreur.

La plupart des biens vacants sont des 3 pièces (16'108 unités) ou des 4 pièces (13'705 unités). Si le nombre d'appartements de 1 à 4 pièces a baissé de 11% à 3,5%, davantage de grands appartements sont proposés. Une hausse de 2,3% pour les appartements de 5 pièces et de 8% pour ceux d'au moins 6 pièces a été enregistrée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Chine: hausse des exportations en août, les importations déçoivent

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L'économie chinoise continue de montrer des tendances divergentes, avec une demande intérieure faible et une forte compétitivité des exportations, ces deux tendances reflétant la pression déflationniste dans le pays. (archives) (© KEYSTONE/EPA XINHUA NEWS AGENCY/XINHUA / LIN SHANCHUAN)

Les exportations chinoises ont accéléré leur hausse en août, mais les importations ont fortement ralenti, selon les chiffres officiels publiés mardi et qui montrent une fois de plus la fragilité de la reprise dans la deuxième économie mondiale.

Le mois dernier, les ventes de produits et services chinois destinés à l'étranger ont augmenté de 8,7% sur un an, contre +7% un mois plus tôt, selon les chiffres en dollars publiés par les Douanes chinoises.

Ce chiffre est supérieur aux attentes d'analystes sondés par l'agence Bloomberg (+6,6%).

Les exportations sont historiquement un important levier de croissance pour le géant asiatique et leur performance a un impact direct sur l'emploi pour des milliers d'entreprises du secteur.

Elles sont en hausse pour le cinquième mois consécutif.

Mais le contexte économique est incertain, ce qui mine la consommation des ménages et alimente les risques pour la Chine de retomber en déflation, où elle se trouvait fin 2023.

Tendances divergentes

Sur le front des importations, la hausse en août est ainsi minime, à +0,5% sur un an, un chiffre nettement inférieur à celui de juillet (+7,2%) et aux attentes des analystes interrogés par Bloomberg (+2,5%).

"L'économie chinoise continue de montrer des tendances divergentes, avec une demande intérieure faible et une forte compétitivité des exportations, ces deux tendances reflétant la pression déflationniste dans le pays", a commenté dans une note l'analyste Zhang Zhiwei, du cabinet Pinpoint Asset Management.

"La question est combien de temps les exportations peuvent rester aussi fortes, compte tenu de l'affaiblissement de l'économie américaine et des tensions commerciales croissantes", a-t-il ajouté.

La reprise économique en Chine reste fragile et inégale depuis la levée fin 2022 des strictes mesures sanitaires liées à la pandémie de Covid. Le pays reste notamment pénalisé par la crise de l'immobilier, un chômage élevé chez les jeunes et une consommation des ménages atone.

Les autorités chinoises ont récemment annoncé des mesures de soutien pour le secteur privé et disent viser une croissance du PIB d'environ 5% cette année, un objectif considéré comme ambitieux par de nombreux experts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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