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Climat

Les feux d'alerte lacustres sont toujours utiles, malgré les apps

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Les feux d'alerte lacustres ne disparaîtront pas de sitôt. Le Conseil fédéral est convaincu de leur utilité, même dans un monde numérique (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Les feux d'alerte lacustres ne devraient pas disparaître de sitôt. Ils continuent d'être importants malgré les applications météo, les smartphones et Internet, estime le Conseil fédéral.

"Les feux d'alerte lacustres ont leur beauté, mais ont-ils encore leur utilité?", demande le conseiller national Damien Cottier (PLR/NE) au gouvernement. Ces feux tournants avertissent les navigateurs en cas de fort vent ou de tempête. Le Neuchâtelois se demande toutefois si les coûts élevés pour l'entretien des systèmes se justifient encore dans un monde numérique.

La réponse du Conseil fédéral, publiée jeudi, est claire: ces alarmes sont importantes pour la sécurité des navigateurs. Elles contribuent à éviter des situations dangereuses.

Il existe de nombreuses possibilités de récupérer les données météorologiques via Internet ou les téléphones, mais certains usagers des lacs, comme les kitesurfers, les canoéistes ou les stand-up-paddlers, ne prennent pas leur téléphone avec eux lors d'une sortie lacustre.

De plus, il est difficile de prévoir les changements météorologiques. Dans ces situations, les alarmes sont indispensables. Le Conseil fédéral rappelle également que les coûts de maintenance sont très faibles par rapport à leurs avantages.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

La tempête Eowyn frappe l'Irlande avec des vents records

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L'Irlande, frappée par la violente tempête Eowyn, est en alerte rouge (archives). (© KEYSTONE/AP/PETER MORRISON)

Transports à l'arrêt, écoles fermées et plus de 800'000 foyers sans électricité: la tempête Eowyn balaye vendredi matin l'Irlande avec des vents records et l'Ecosse se prépare à son passage.

L'ensemble de l'île d'Irlande est en alerte rouge aux vents violents. L'agence de météorologie irlandaise Met Eireann ayant prévenu que la tempête aurait la "force d'un ouragan", dans certaines régions de l'ouest du pays. "C'est une tempête historique", a affirmé sur X le Premier ministre irlandais Micheal Martin, arrivé jeudi au pouvoir.

Eowyn bat déjà des records: des rafales ont été mesurées à 183 km/h près de Galway, sur la côte ouest, au-delà du précédent record de 1945. Dans cette même zone, la vitesse moyenne du vent a atteint 135 km/h, une puissance inédite, selon Met Eireann.

Ces vents et les pluies qui les accompagnent, entraînent d'importantes perturbations, notamment dans les transports, et plus de 715'000 foyers, commerces et entreprises sont sans électricité.

"Les infrastructures électriques ont subi des dommages étendus et importants, sans précédent", a indiqué dans un communiqué l'opérateur public d'électricité ESB, qui a déjà prévenu que leur remise en état prendrait du temps.

"J'appelle tout le monde à rester en sécurité", a indiqué Micheal Martin, annonçant une réunion de crise immédiate avec les services de secours, l'armée et les opérateurs d'eau et d'électricité.

Dans les aéroports de Cork, Shannon, Dublin, de nombreux vols ont été annulés. L'aéroport de Dublin a annoncé sur X la suppression d'environ 230 vols vendredi matin.

La tempête touche également la province britannique d'Irlande du Nord, où 93'000 foyers sont sans électricité, selon l'opérateur NIE Networks. L'alerte rouge aux vents violents est en vigueur depuis 07h00 GMT (08h00 en Suisse). C'est la première fois qu'une telle alerte est décrétée dans la province depuis la mise en place de ce dispositif en 2011.

"Oeil du cyclone"

La Première ministre d'Irlande du Nord, Michelle O'Neill, a prévenu que la province était actuellement "dans l'oeil du cyclone". "Nous appelons la population à rester en sécurité, à être très prudente et à prendre toutes les précautions pour s'assurer de ne pas faire de déplacements inutiles. S'il vous plait, restez simplement chez vous si vous le pouvez", a-t-elle déclaré sur la radio BBC Ulster.

Les écoles n'accueilleront pas les élèves vendredi, les trains et les bus ne circulent pas.

La tempête Eowyn doit ensuite se déplacer vers l'Ecosse, où une alerte rouge est en vigueur dans certaines régions et où les autorités se préparent. Le Premier ministre John Swinney a présidé jeudi après-midi une réunion de crise. Le Parlement ne siègera pas et les écoles sont fermées dans la plupart des régions.

L'opérateur ferroviaire ScotRail a annulé tous ses trains et le trafic aérien est également perturbé dans les aéroports d'Edimbourg, Glasgow ou Aberdeen.

Le reste du Royaume-Uni est également placé en état de vigilance. L'Agence de l'Environnement a prévenu d'un risque d'inondations dans le sud de l'Angleterre et les Midlands (centre) dans les prochains jours du fait des intempéries attendues.

La tempête a aussi un impact en Suisse. Plusieurs vols vers et au départ des aéroports de Genève, Zurich et Bâle ont été annulés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Scolarité d'un enfant sur sept impactée par des chocs climatiques

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Les écoliers ne peuvent pas se concentrer dans des classes qui n'offrent aucun répit face à la chaleur étouffante ou si leur établissement a été emporté par les crues, estime l'UNICEF (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Typhons, canicules, inondations: des événements météorologiques extrêmes ont perturbé la scolarité de 250 millions d'enfants dans le monde en 2024, soit un enfant sur sept, a indiqué l'UNICEF jeudi. L'organisation déplore un impact "négligé" de la crise climatique.

"Les enfants sont plus vulnérables aux impacts des crises liées aux événements météorologiques, notamment aux vagues de chaleur, aux tempêtes, aux sécheresses et aux inondations, qui sont plus intenses et plus fréquentes" en raison du réchauffement de la planète, a déclaré la patronne de l'agence onusienne Catherine Russell dans un communiqué.

"L'organisme des enfants est particulièrement vulnérable. Leur température augmente plus rapidement et redescend plus lentement que celle des adultes, car ils transpirent de manière moins efficace. Les enfants ne peuvent pas se concentrer dans des classes qui n'offrent aucun répit face à la chaleur étouffante et ils ne peuvent pas non plus se rendre à l'école si la route est sous l'eau ou si leur établissement a été emporté par les crues", a-t-elle insisté.

Classes fermées, vacances avancées, réouverture retardée, horaires décalés ou même écoles détruites, au moins 242 millions d'enfants de la maternelle au lycée, une estimation "prudente" en raison notamment de lacunes dans les données, dans 85 pays, ont subi une perturbation de leur scolarité l'an dernier en raison de chocs climatiques, selon les données de l'UNICEF.

Chaleur et hyperthermie

La chaleur extrême a été la principale cause, avec au moins 171 millions d'écoliers concernés, dont 118 millions au mois d'avril 2024 seulement, notamment au Bangladesh, au Cambodge, en Inde, en Thaïlande ou aux Philippines. Dans ce pays, l'envolée des températures faisant courir des risques importants d'hyperthermie aux enfants, des milliers d'écoles non climatisées ont par exemple été fermées.

Le mois de septembre, qui marque la rentrée des classes dans un grand nombre de pays, a également été très impacté, avec une suspension des cours dans 18 pays, notamment en raison du dévastateur typhon Yagi en Asie de l'Est et dans le Pacifique.

L'Asie du Sud a été la région la plus touchée par ces interruptions de scolarité liées aux chocs climatiques, avec 128 millions d'écoliers concernés. Par pays, l'Inde arrive en tête (54 millions d'élèves en raison de canicules), devant le Bangladesh (35 millions, pour la même raison).

Et ces chiffres risquent de grimper dans les années qui viennent si le monde ne fait pas suffisamment pour freiner le réchauffement. La moitié des enfants dans le monde, soit environ un milliard, vivent dans des pays à très haut risque de chocs climatiques et environnementaux.

Risque de déscolarisation

Et si la trajectoire actuelle des émissions de gaz à effet de serre se poursuit, environ 8 fois plus d'enfants devraient être exposés à des canicules en 2050 par rapport à 2000, 3,1 fois plus pour les inondations extrêmes ou encore 1,7 fois plus pour les incendies, selon des projections de l'UNICEF.

Au-delà de l'impact temporaire, l'agence s'inquiète que des suspensions prolongées des cours augmentent les risques d'une déscolarisation complète de certains enfants, en particulier les filles.

"Le changement climatique aggrave la crise mondiale de l'apprentissage et menace la capacité des enfants à apprendre. Aujourd'hui, selon les estimations, deux-tiers des enfants de 10 ans à travers le monde ne peuvent pas lire et comprendre" un texte simple, insiste le rapport. "Les risques climatiques aggravent cette réalité".

"L'éducation est l'un des services les plus fréquemment perturbés par les aléas climatiques. Or, c'est un domaine souvent négligé dans les discussions malgré son rôle dans la préparation des enfants à l'adaptation aux changements climatiques", a déploré Catherine Russell.

"L'avenir des enfants doit être au coeur de l'ensemble des plans et des actions en matière de climat", a-t-elle plaidé. L'UNICEF appelle à investir notamment pour rénover les salles de classe ou en construire de nouvelles plus résistantes à ces aléas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Nouvel incendie près de Los Angeles: les pompiers progressent

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Les pompiers ont progressé vendredi dans les environs du lac Castaic. (© KEYSTONE/AP/Dean Musgrove)

Après avoir lutté toute la nuit contre un nouveau violent incendie près de Los Angeles, les pompiers semblent prendre le dessus sur les flammes jeudi, malgré des vents d'une force inquiétante dans la région.

Plus de 4000 soldats du feu, assistés d'avions et de bulldozers, luttent actuellement dans les environs du lac Castaic, à une cinquantaine de kilomètres au nord de la mégapole américaine.

Des ordres d'évacuation ont été émis à l'attention de plus de 31'000 personnes. De quoi mettre les nerfs des habitants à rude épreuve, au moment où Los Angeles se remet à peine d'incendies qui se sont déclarés début janvier et ont défiguré une partie de la ville, tuant près d'une trentaine de personnes.

La propagation de ce nouveau feu, qui s'est déclenché mercredi, a considérablement ralenti pendant la nuit. L'incendie est contenu à 14%, selon les pompiers.

Les vents violents qui ont nourri sa croissance explosive dans les premières heures doivent se poursuivre jeudi, avec des rafales atteignant 80 km/h, selon Bryan Lewis, des services météorologiques américains (NWS).

La région reste "super sèche" et les conditions sont "toujours dangereuses", a-t-il expliqué à l'AFP.

Mais vendredi, "en fin de matinée ou d'après-midi, le vent devrait être bien meilleur" et baisser selon lui.

Pluie attendue

Le sud de la Californie manque cruellement de précipitations depuis huit mois, ce qui a transformé la région en poudrière. Dans ce contexte, la pluie attendue ce week-end sera accueillie avec soulagement.

"Cela va nous aider à court terme", a estimé M. Lewis. Mais selon lui, d'autres épisodes pluvieux seront nécessaires "pour vraiment sortir de cette saison des incendies".

Les scientifiques rappellent régulièrement que le changement climatique augmente la fréquence et l'intensité des événements extrêmes, qu'il s'agisse de tempêtes ou de sécheresses.

Frappée par des incendies en plein mois de janvier, Los Angeles se prépare désormais, avec la pluie, à d'éventuelles coulées de boues et glissements de terrain dans les zones dévastées par le feu, remplies de déchets toxiques calcinés.

Dans le comté de Los Angeles, des ouvriers ont préparé des sacs de sable, du gravier et des barrières en béton qui pourront être déployés en cas de fortes pluies.

"Sans végétation pour ancrer le sol, les fortes précipitations peuvent entraîner des coulées de débris soudaines et rapides, qui peuvent détruire des maisons, bloquer des routes et poser de graves risques pour la vie et les biens", a averti le gouverneur de Californie, Gavin Newsom.

Le démocrate a assuré que ses services travaillent "en étroite collaboration" avec les partenaires locaux "pour empêcher les eaux de ruissellement toxiques de pénétrer dans les cours d'eau".

Investi lundi, Donald Trump doit se rendre à Los Angeles vendredi pour constater les dégâts. Le milliardaire républicain doit rencontrer des pompiers et des personnes touchées par les incendies, selon les autorités.

Cette visite sera scrutée de près par les habitants et les autorités locales, car le tribun a menacé de couper les aides fédérales reçues par la Californie pour la lutte anti-incendies.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Brésil: la superficie végétale brûlée par les feux a bondi de 79%

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8,5 millions d'hectares de forêts ont été dévastés en 2024 au Brésil (archives). (© KEYSTONE/AP/ERALDO PERES)

La superficie végétale détruite par des incendies au Brésil a augmenté de 79% en 2024, à 30,8 millions d'hectares, selon un rapport de la plateforme de surveillance MapBiomas publié mercredi. Cela équivaut à une surface supérieure à l'Italie.

Il s'agit de la plus grande surface partie en fumée dans le pays d'Amérique latine sur un an depuis 2019. L'Amazonie, gigantesque région naturelle à l'écosystème crucial pour la régulation du climat, a été la plus affectée avec quelque 17,9 millions d'hectares ravagés, soit 58% du total, et plus que l'ensemble des surfaces brûlées dans tout le pays en 2023, précise l'étude.

L'année 2024 a été "atypique et alarmante", résume Ane Alencar, coordinatrice de MapBiomas Incendie, la plateforme de surveillance de l'observatoire du climat brésilien.

Selon les données officielles, plus de 140'000 départs de feux ont été enregistrés en 2024, du jamais vu en 17 ans et une augmentation de 42% comparé à 2023. Les scientifiques estiment que l'ampleur de ces incendies est liée au réchauffement climatique, qui rend la végétation plus sèche, facilitant la propagation des flammes.

COP30 en novembre

Mais ils sont dans pratiquement tous les cas provoqués par l'homme. Mme Alencar alerte en particulier sur les incendies qui ont touché les forêts, zones-clés pour la capture de carbone responsable du réchauffement climatique: 8,5 millions d'hectares ont été dévastés en 2024, contre 2,2 millions en 2023.

Et pour la première fois en Amazonie, il y a eu plus de forêts brûlées que de pâturages. "C'est un indicateur négatif, parce que, une fois que les forêts succombent au feu, elles restent très vulnérables à de nouveaux incendies", prévient Ane Alencar.

Ces résultats sont particulièrement mauvais pour le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, alors que la ville amazonienne de Bélem doit accueillir la conférence de l'ONU sur le climat COP30 en novembre.

C'est d'ailleurs l'Etat du Para (nord), dont Bélem est la capitale, qui a le plus souffert des incendies en 2024, avec 7,3 millions d'hectares dévastés, environ un quart du total national.

Le dirigeant de gauche Lula a fait de la protection de l'environnement l'une des priorités de son mandat. La déforestation s'était d'ailleurs inscrite en baisse de plus de 30% sur un an au mois d'août, d'après les statistiques officielles, un plus bas en neuf ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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