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Économie

Les GDR chinois cotés à Zurich majoritairement convertis en actions

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Les investisseurs semblent faire grand usage du caractère fongible des titres, convertibles en actions chinoises de catégorie A au bout de trois mois. EPA/JEROME FAVRE (© KEYSTONE/EPA/JEROME FAVRE)

Les sociétés chinoises cotées à la Bourse suisse sont désormais 14 et une trentaine seraient prêtes à leur emboîter le pas. Mais l'enthousiasme initial est retombé, tandis que le volume de négoce quotidien de la nouvelle catégorie de titres est quasiment nul.

Les investisseurs semblent faire grand usage du caractère fongible des titres, convertibles en actions chinoises de catégorie A au bout de trois mois.

Un peu moins d'un an après le coup d'envoi du projet Stock Connect, qui permet aux sociétés chinoises cotées à Shanghaï ou Shenzhen d'émettre en Suisse des certificats de dépôts ("global depositary receipt", GDR) en dollars, l'activité n'a toujours pas décollé. Si les titres émis ont trouvé preneurs, c'est invariablement le même scénario qui se répète chaque jour à la Bourse sur le segment spécifique, dont le négoce est ouvert entre 15h et 17h20: le volume est nul.

"Nous avons assez souvent été confrontés à cette situation dans le cas de sociétés à double cotation", explique à l'agence AWP Mandy Zhu, chargée des affaires offshore pour la Chine chez UBS. "En ce qui concerne les titres en question, les investisseurs préfèrent les détenir pour ensuite les convertir en actions A, catégorie qui s'accompagne d'avantages accrus, après 120 jours. Cela explique le faible volume d'échanges de GDR."

"Nous avons constaté que la plupart des investisseurs convertissent leurs GDR en actions A, car ces dernières sont, jusqu'à présent, plus liquides que les GDR", confirme Mme Zhu, qui souligne que la fongibilité permet d'atténuer les inquiétudes des investisseurs concernant la liquidité.

Mi-mai, la Commission chinoise de réglementation des valeurs mobilières (CSRC), gendarme boursier de l'Empire du Milieu, a par ailleurs publié des directives, posant de nouvelles conditions aux entreprises qui seraient tentées par l'aventure zurichoise. Ainsi, si SIX exige un capital-actions de seulement 25 millions de francs, la Bourse de Shanghaï exige désormais pour les sociétés candidates un capital d'au moins 20 milliards de yuans, soit 2,6 milliards de francs, résument dans un commentaire les analystes de l'étude d'avocats sino-suisse Wenfei à Zurich.

Ainsi, sur les 14 sociétés ayant profité du nouveau mécanisme Stock Connect, une, Zhejiang Hangke Technology, cotée à Shanghaï, ne remplit pas le nouveau critère avec son capital-actions de 18,3 milliards de yuans. Avec 21,1 milliards, Keda Industrial Group, n'est pas très loin de la limite.

Conditions plus strictes

"Le nombre d'émissions pourrait diminuer car les exigences relatives aux émetteurs éligibles sont désormais plus strictes", reconnaît Mme Zhu, qui estime cependant que les GDR sont un bon moyen pour les sociétés cotées en Bourse de lever des capitaux en Europe. "Nous pensons qu'il y aura de nouveaux candidats en dépit des nouvelles directives."

En mars, quelque 30 entreprises chinoises avaient pourtant fait part de recourir au mécanisme sur des places européennes, dont 90% en Suisse, a indiqué le 7 juin Christian Schneiter, associé de l'étude d'avocats Vischer, à l'occasion d'un événement organisé par la Chambre de commerce Suisse-Chine.

Les exigences portent également sur l'activité des entreprises candidates, qui doivent désormais correspondre aux objectifs des politiques industrielles de Pékin. Le sociétés intéressées doivent en outre démontrer leur besoin d'étendre leur activité à l'étranger. Or jusqu'ici, les nouveaux venus à la Bourse suisse ont été particulièrement chiches en communication à l'adresse des investisseurs et n'ont pas dévoilé de projets concrets en Europe.

"Nous encourageons les émetteurs de GDR à s'engager davantage auprès des investisseurs internationaux, y compris des investisseurs suisses", indique à ce propos Mme Zhu, qui constate "une forte participation des investisseurs internationaux à la plupart des GDR qu'UBS gère".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Un timbre à l'odeur de baguette pour rendre hommage au pain

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La baguette est un symbole français (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/AP/MICHEL EULER)

La Poste française a mis en vente à partir de ce vendredi un timbre à l'effigie des baguettes de pain françaises, qui a la particularité de sentir le pain.

Dévoilé jeudi, jour de la Saint-Honoré le patron des boulangers, à l'imprimerie Philaposte de Boulazac (Dordogne), ce nouveau timbre est tiré à 594'000 exemplaires.

"La baguette, pain de notre quotidien, symbole de notre gastronomie, joyau de notre culture", s'enflamme La Poste sur son site internet.

Le timbre, à 1,96 euro l'unité (prix d'une lettre internationale de 20 grammes), représente une baguette décorée d'un ruban bleu-blanc-rouge.

Il a une senteur "effluves de boulangerie", selon le site internet de la boutique parisienne Le Carré d'encre, qui le commercialise.

"Cette odeur est encapsulée. On l'achète à un autre fabricant. Et la difficulté pour nous, c'est de déposer cette encre sans briser les capsules, pour que l'odeur puisse ensuite être restituée par le client en frottant sur le timbre", a décrit Damien Lavaud, imprimeur à Philaposte, cité par France Bleu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Poutine dans le nord de la Chine pour promouvoir le commerce

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La relation diplomatique et commerciale entre la Chine et la Russie s'est nettement renforcée depuis le début de l'invasion en Ukraine en février 2022. (© KEYSTONE/EPA/XINHUA / Rao Aimin)

Le président russe Vladimir Poutine était vendredi dans la ville chinoise de Harbin (nord-est), au deuxième jour d'une visite centrée sur la promotion du commerce entre les deux pays et la recherche d'un soutien accru à la guerre en Ukraine.

Arrivé jeudi matin à Pékin, le dirigeant russe réalise son premier voyage à l'étranger depuis sa réélection en mars et son deuxième en Chine en un peu plus de six mois. Il a été reçu par le président chinois Xi Jinping et les deux hommes ont défendu ensemble l'axe Pékin-Moscou comme un facteur de "stabilité" et de "paix" dans le monde.

La relation diplomatique et commerciale entre la Chine et la Russie s'est nettement renforcée depuis le début de l'invasion en Ukraine en février 2022.

Le géant asiatique est désormais une planche de salut économique cruciale pour la Russie, qui subit de lourdes sanctions occidentales. Mais ce soutien lui vaut des critiques de la communauté occidentale.

Les échanges commerciaux sino-russes ont ainsi dépassé les 240 milliards d'euros en 2023, selon les douanes chinoises.

Le déplacement de Vladimir Poutine à Harbin s'inscrit dans la volonté russe d'accroître la relation commerciale entre les deux pays. Située à quelques centaines de kilomètres de la frontière russe, la ville de 10 millions d'habitants est cruciale pour les échanges commerciaux et culturels entre Pékin et Moscou.

Foire commerciale

S'exprimant à la cérémonie d'ouverture de la foire commerciale Russie-Chine, Vladimir Poutine a promis de "renforcer" les liens en matière d'énergie entre les deux pays.

"La Russie est prête et capable d'alimenter sans interruption l'économie chinoise, les entreprises, villes et villages, avec une énergie abordable et écologiquement propre", a-t-il déclaré. "Alors que le monde est à l'aube de la prochaine révolution technologique, nous sommes déterminés à approfondir constamment la coopération bilatérale dans le domaine de la haute technologie et de l'innovation".

Cette visite intervient une semaine après une nouvelle attaque terrestre majeure en Ukraine, qui s'est traduite par la plus importante avancée de Moscou en 18 mois.

Des milliers de soldats russes ont pris d'assaut la frontière du nord-est de l'Ukraine le 10 mai, s'emparant de plus de 200 km2.

Kharkiv pas visée

Lors d'une conférence de presse vendredi, M. Poutine a déclaré que la décision d'attaquer avait été prise pour mettre fin aux bombardements transfrontaliers, ajoutant toutefois qu'il n'était pas prévu de capturer la ville ukrainienne de Kharkiv.

"C'est de leur faute car ils ont bombardé et continuent de bombarder des quartiers résidentiels dans les zones frontalières", a déclaré M. Poutine aux journalistes. "J'ai dit publiquement que si cela continue, nous serons obligés de créer une zone de sécurité".

Le chef de l'État russe a affirmé avoir discuté avec M. Xi du conflit et que la Chine "cherchait sincèrement à résoudre ce problème".

"Jouer sur les deux tableaux"

Dans le même temps, les pays occidentaux ont accru la pression sur Pékin pour qu'il mette fin à son soutien à l'économie russe. Les États-Unis estiment que le soutien économique chinois permet à la Russie de renforcer sa production de missiles, de drones et de chars.

La pression commence toutefois à faire effet: après que Washington s'est engagé à s'en prendre aux institutions financières qui aident Moscou, les exportations chinoises vers la Russie ont chuté en mars et avril, après avoir connu une forte hausse au début de l'année.

Mais M. Xi a déclaré jeudi dans un communiqué à l'issue de ses entretiens avec M. Poutine que les deux parties étaient d'accord sur la nécessité d'une "solution politique" pour résoudre la guerre.

Après leur réunion au Palais du Peuple, les deux hommes ont partagé un moment plus informel autour de tasses de thé dans le complexe de Zhongnanhai, résidence des hauts dirigeants du régime au coeur de Pékin.

La chaîne de télévision publique chinoise a diffusé des images de M. Xi prenant dans ses bras M. Poutine à la suite de leurs entretiens, au cours desquels le dirigeant chinois a exprimé son soutien à une "conférence internationale de paix reconnue par la Russie et l'Ukraine".

Mais rien n'indique que Moscou et Kiev soient prêts à engager des négociations directes, qui, selon l'Ukraine, ne seraient utilisées par la Russie que pour se préparer à un nouvel assaut.

Quelques heures après sa rencontre avec M. Poutine, les États-Unis ont affirmé jeudi que Xi Jinping ne pouvait pas "jouer sur les deux tableaux en voulant de (meilleures) relations avec l'Europe et d'autres pays tout en continuant d'alimenter la plus grosse menace à la sécurité européenne depuis très longtemps".

La Chine "ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre", a résumé Vedant Patel, un porte-parole du département d'État américain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Repli de la production et des ventes du secondaire au 1er trimestre

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Dans l'industrie, le tassement s'est étalé sur tous les mois. (archive) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le secteur secondaire a connu un début d'année poussif, sa production et ses chiffres d'affaires ayant tous deux reculé au premier trimestre. Selon l'Office fédéral de la statistique (OFS), il s'agit de la plus forte baisse de la production depuis l'été 2020.

Dans l'industrie, le tassement s'est étalé sur tous les mois, précise le communiqué de l'OFS. Le repli de la production a ainsi atteint 2,1% sur un an en janvier, 1,9% en février et 3,8% en mars, pour se fixer à -3,1% au 1er trimestre. Du côté de la construction, la production a diminué de 1,8% en rythme annuel. Elle s'est étiolée de 3,4% dans le bâtiment, de 3,5% dans le génie civil et de 0,8% dans les travaux de construction spécialisés.

Les ventes de l'industrie ont augmenté de 1,5% en janvier avant de fléchir de 0,6% en février et de 2,7% en mars. Sur l'ensemble de la période, les statisticiens fédéraux constatent une contraction de 0,6%.

Du côté de la construction, les recettes ont reculé de 0,9%, alors que la baisse s'est affiche à 3,3% dans le bâtiment et à 2,2% dans le génie civil. Léger mieux pour les travaux de construction spécialisés, dont les revenus ont augmenté de 0,9% de janvier à mars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les hubs du projet Cargo souterrain ne font pas l'unanimité

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Les communes et organisations des cantons concernés avaient jusqu'à vendredi pour se prononcer sur le plan sectoriel du projet de Cargo souterrain (archives). (© KEYSTONE/CARGO SOUS TERRAIN)

Le projet Cargo souterrain (CST) pour les marchandises entre Zurich et Härkingen (SO) est jugé très innovant. Les emplacements prévus pour les points d'accès suscitent toutefois des réserves. Les milieux consultés demandent des améliorations.

Le premier tronçon du Cargo souterrain, un projet porté par l'économie privée, doit relier l'aéroport de Zurich à Härkingen (SO), via Zurich, Urdorf (ZH), Spreitenbach (AG) et Suhr (AG). Onze points de raccordement ou hubs sont prévus. Les communes et organisations des cantons concernés avaient jusqu'à vendredi pour se prononcer sur le plan sectoriel.

La ville de Zurich critique les trois city-hub actuellement privilégiés. Ces emplacements sont jugés inadéquats: deux sont situés dans des zones d'habitation et le troisième est trop près d'une nappe phréatique. En outre, la ville doute que ce mode de transport réduise de manière significative le trafic en surface.

Le promoteur de CST affirme pour sa part le contraire, estimant le gain à 5200 camions-kilomètres par jour à Zurich en 2050.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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