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Économie

Les perspectives crypto pour 2023

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Perspectives crypto 2023
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Le bitcoin et d'autres principales crypto-monnaies ont terminé une année 2022 désastreuse sur une note plus calme en décembre, un mois marqué par une faible volatilité et peu de mouvements de prix sur le marché de la cryptographie.

Cependant, depuis mi-janvier une récente volatilité a de nouveau été aperçue. Le bitcoin se négocie à 19 150 € ce matin, en hausse par rapport au mois dernier de 23,62 %.

Cela place la principale crypto par capitalisation boursière à 21 % dans le vert sur plus de sept jours. Ethereum continue également dans le vert ce matin, s'échangeant à 1 402 € au moment de la rédaction de cet article, en positif de 27,46 % par rapport au mois dernier.

D'un point de vue plus général, les marchés continuent de suivre le drame entourant l'effondrement de l'échange de crypto FTX, y compris l'arrestation et l'extradition en décembre du fondateur de FTX, Sam Bankman-Fried. Pendant ce temps, la chute de FTX a déclenché de nouveaux appels pour une réglementation accrue de l'espace crypto.

Dans la perspective de 2023, les experts de l'industrie de la cryptographie s'attendent à davantage de difficultés pour les investisseurs, car la hausse des taux d'intérêt continue de peser sur les prix des actifs à risque.

La chute de FTX se poursuit

Le chaos sur le marché de la crypto-monnaie a atteint son paroxysme en novembre lorsque l'échange de crypto FTX, qui valait autrefois 32 milliards de dollars, a officiellement déposé une demande de mise en faillite. Le PDG Bankman-Fried a démissionné le 11 novembre et la procédure de mise en faillite de FTX a débuté le 22 novembre devant un tribunal fédéral du Delaware.

Le 12 décembre, les autorités des Bahamas ont arrêté Bankman-Fried à la demande du gouvernement américain juste un jour avant qu'il ne soit censé témoigner devant le House Financial Services Committee.

Le 13 décembre, la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis a déposé une plainte civile pour fraude contre Bankman-Fried et a allégué qu'il avait illégalement utilisé les fonds des clients FTX pour soutenir son fond spéculatif, Alameda Research. Le même jour, le bureau du procureur américain du district sud de New York a accusé Bankman-Fried de huit chefs d'accusation de fraude criminelle.

Bankman-Fried a été transféré aux États-Unis le 21 décembre après qu'un juge a approuvé son extradition.

Caroline Ellison, ancienne PDG d'Alameda Research, et Gary Wang, ancien directeur de la technologie d'Alameda, ont tous deux plaidé coupables à des accusations criminelles en décembre et coopèrent désormais aux enquêtes fédérales sur FTX.

L'analyste de GlobalBlock, Marcus Sotiriou, affirme que le comportement flagrant des initiés de FTX peut en fait aider à préserver la réputation de la cryptographie auprès du grand public.

Autres nouvelles de décembre sur la cryptographie

L'effondrement de FTX a déclenché des craintes de contagion sur le marché de la cryptographie, en particulier après que l'échange de crypto BlockFi a déposé une demande de mise en faillite le 28 novembre.

L'échange de crypto-monnaie populaire Binance a subi 6 milliards de dollars de sorties de clients en seulement trois jours début décembre. La société comptable Mazars a retiré un rapport sur les réserves de Binance de son site Web et a déclaré que la société avait suspendu tout travail pour les clients liés à la cryptographie. Binance a déclaré avoir contacté plusieurs grands cabinets comptables pour compléter un rapport de preuve de réserves afin de rassurer les investisseurs, mais n'a pas encore trouvé d'entreprise disposée à travailler avec une société privée de cryptographie.

Le 5 décembre, Circle Internet Financial, qui gère le populaire stablecoin USD Coin, a annoncé qu'il mettait fin à son offre d'introduction en bourse via une fusion avec une société d'acquisition à vocation spéciale, ou SPAC. Circle a déclaré qu'il prévoyait toujours de rendre public, mais il n'a pas déterminé le moment ou le chemin qu'il empruntera.

Le 19 décembre, Grayscale Investments, qui exploite le populaire Grayscale Bitcoin Trust (GBTC) de 10,5 milliards de dollars, a déclaré qu'il envisageait une offre publique d'achat pouvant atteindre 20 % des actions de la fiducie s'il n'était pas en mesure de convertir la fiducie en une société cotée en bourse. En juin, la SEC a rejeté la demande de Grayscale de convertir la fiducie GBTC en premier ETF Bitcoin coté en bourse, et Grayscale a répondu en poursuivant la SEC.

L'incertitude entourant l'avenir de la fiducie GBTC a conduit la fiducie à se négocier à une décote record de 48 % par rapport à sa valeur liquidative. Si Grayscale perd son procès contre la SEC, la société a déclaré qu'elle pourrait choisir de racheter des actions de la fiducie directement auprès des investisseurs.

Prédictions du marché de la cryptographie 2023

En 2022, la crypto a réalisé sa pire performance depuis 2018, mais les investisseurs espèrent que 2023 inaugurera une répétition du rebond du marché de 2019.

Certains experts prévoient que les prix du Bitcoin remonteront entre 20 000 $ et 50 000 $ au second semestre 2023, mais seulement si la Réserve fédérale peut arrêter les hausses de taux d'intérêt d'ici mi-2023 et commencer à réduire les taux d'ici le début de 2024.

L'analyste de VanEck, Matthew Sigel, a prédit que Bitcoin récupérera à 30 000 dollars en 2023, mais prévient qu'il pourrait rester dans la fourchette de 10 000 à 20 000 dollars au premier trimestre de l'année.

Standard Chartered a averti les investisseurs que l'hiver crypto se prolongerait jusqu'en 2023, entraînant davantage de problèmes de liquidité et de faillites, ainsi qu'une nouvelle détérioration de la confiance des investisseurs. Selon Standard Chartered, les prix du Bitcoin pourraient encore chuter de 70 % pour atteindre environ 5 000 $ en 2023.

L'analyste de Bank of America, Alkesh Shah, affirme que les baisses récentes des prix des crypto-monnaies et les faillites ont éclipsé la thèse à long terme des actifs numériques et de la technologie blockchain. Les 100 meilleures cryptos sont toujours en hausse de plus de 2 000 % en moyenne depuis la fin de 2016, et l'activité de la blockchain des développeurs s'est en fait accélérée en 2022.

Le prix d'Ethereum, quant à lui, pourrait suivre comme à son habitude celui du Bitcoin en raison de l'augmentation de la demande des projets DeFi et NFT.

Dans l'ensemble, le secteur des crypto-monnaies s'attend à davantage de défis pour les investisseurs, car la hausse des taux d'intérêt continue de peser sur les prix des actifs à risque.

En conclusion, le trading de Bitcoin pourrait être plus volatile en 2023, et l'ensemble du secteur cryptographique restera probablement vulnérable aux vents contraires de l'économie. Les analystes s'attendent à ce que le bitcoin commence l'année lentement mais rebondisse potentiellement au second semestre 2023 si les banques centrales mondiales peuvent intervenir avec des mesures de relance.

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Économie

Créativité pour forger un compromis sur les énergies fossiles

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Comme chaque jour, des rassemblements de militants appelant à la sortie des énergies fossiles ont eu lieu vendredi. Au centre de cette photo prise mardi, l'activiste ougandaise Vanessa Nakate. (© KEYSTONE/AP/Rafiq Maqbool)

A quatre jours du dénouement, les Etats négocient vendredi à la COP28 à Dubaï l'avenir du pétrole, du gaz et du charbon, tentant de façonner un compromis entre l'impératif scientifique de sortie des énergies fossiles et le développement économique des pays émergents.

Les négociateurs épluchent frénétiquement le dernier projet d'accord rendu public vendredi après-midi et qui est passé en une semaine de 108 à 206 articles, dans le but de terminer la COP à l'heure mardi. Ce document propose une, deux, trois options ou plus sur de nombreux articles.

Des formules inédites sont apparues: sur les énergies fossiles, au coeur des discussions, cinq options sont désormais proposées, dont celle de n'avoir "aucun texte" - rien sur le sujet - ou encore "une sortie des énergies fossiles alignée sur les meilleures connaissances scientifiques disponibles".

Créativité diplomatique

Deux autres formulations de sortie des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) mettent plus spécifiquement l'accent sur le captage des émissions, un chiffon rouge agité par de nombreux pays dont ceux de l'Union européenne.

Mais leur sort est aussi mentionné par ricochet ailleurs, en particulier dans le passage qui appelle à un triplement de la capacité des énergies renouvelables dans le monde d'ici à 2030. En bref, cette option dit: d'accord pour remplacer les énergies fossiles mais seulement au fur et à mesure que les renouvelables montent en gamme.

Une phraséologie qui fait écho à une déclaration commune en novembre Chine/Etats-Unis, les deux premiers émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre. Pékin et Washington s'engageaient à "accélérer suffisamment le déploiement des renouvelables (...) afin d'accélérer le remplacement de la production d'électricité à partir du charbon, du pétrole et du gaz".

Besoin de dollars

Le président émirati de la COP28 et patron de la compagnie pétrolière nationale des Emirats arabes unis, Sultan Al Jaber, n'a pas promis que charbon, gaz et pétrole figureraient dans le texte final mais il a répété vendredi, comme il le fait depuis six mois, que la réduction de la place faite aux énergies fossiles était "inévitable".

"Il est certain que le déclin de la consommation d'énergies fossiles va se produire, à terme", a-t-il martelé en conférence de presse. Toutefois, dans une allusion à sa position habituelle selon laquelle il ne faut pas se débarrasser trop vite du pétrole, il s'est redit "réaliste, pragmatique". "Nous devons être justes. Nous devons être équitables. Nous devons être ordonnés et responsables dans la transition énergétique", a-t-il lancé.

En filigrane: les pays pauvres ont besoin d'énergie pour donner accès à l'électricité, aux transports et au développement à leurs citoyens. Et si les pays riches veulent en finir avec le pétrole, ils doivent donner l'exemple et financer le solaire et les autres énergies renouvelables dans le reste du monde.

Signe de la fébrilité ambiante, le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a demandé "d'urgence" à ses 23 pays membres ou associés de "rejeter" tout accord ciblant les énergies fossiles à la COP28, selon un courrier consulté vendredi par l'AFP.

La Chine constructive?

"On ne trouvera pas un accord sans la Chine", souligne l'entourage de la ministre française de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher.

Malgré son opposition à une brusque sortie des énergies fossiles, dont elle est la première consommatrice mondiale, la Chine est considérée comme "constructive", rapportent des participants, à l'inverse de l'Arabie saoudite accusée d'obstructionnisme. Le négociateur chinois, Xie Zhenhua, multiplie les réunions, semblant indiquer que son pays ne souhaite pas de fiasco final.

Sa position de gros producteur mondial d'éolien et de solaire et son pied dans le monde des pays émergents et en développement pourraient permettre à "la Chine de débloquer ces négociations engluées dans la deuxième semaine", souligne Yuan Ying, de Greenpeace East Asia.

Pour satisfaire Pékin, des formulations originales peuvent encore surgir: "ce n'est pas binaire ou trinaire, il faudra trouver quelque chose qui permette d'avoir un consensus", confie un négociateur du camp de la sortie des énergies fossiles.

La crédibilité des COP

Comme chaque jour, des rassemblements animent les allées de la COP28. Des dizaines de jeunes militants se sont encore rassemblés pour appeler à la fin des énergies fossiles, au cours d'une manifestation organisée par les "Fridays for Future", le mouvement de la grève de l'école lancée par la Suédoise Greta Thunberg, absente.

Si la COP28 ne parvient pas à appeler à sortir de celles-ci, "cela remettra en question la crédibilité non seulement de la COP28 mais de l'ensemble du processus des COP", a par ailleurs mis en garde la jeune militante ougandaise Vanessa Nakate.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

L'emploi bien plus solide qu'attendu en novembre aux Etats-Unis

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En novembre, 199'000 emplois ont été créés, en hausse par rapport aux 150'000 d'octobre, selon les chiffres publiés vendredi par le département du Travail. (KEYSTONE/Laurent Gillieron) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le marché de l'emploi s'est montré bien plus solide qu'attendu en novembre aux Etats-Unis. L'évolution ne smeble toutefois pas contrarier les espoirs de voir l'inflation ralentir, à quelques jours de la prochaine réunion de la Fed.

En novembre, 199'000 emplois ont été créés, en hausse par rapport aux 150'000 d'octobre, selon les chiffres publiés vendredi par le département du Travail. C'est aussi plus que les 175'000 créations de postes qui étaient attendues, selon le consensus de Briefing.com.

Cette hausse pourrait toutefois être en partie due à la reprise du travail chez les constructeurs automobiles, après une grève historique de six semaines, relève Ian Shepherdson, chef économiste pour Pantheon Macroeconomics. Quant au taux de chômage, il repart à la baisse, à 3,7%, après une hausse en octobre qui l'avait fait grimper à 3,9%. Il revient ainsi à son plus bas niveau depuis le mois de juillet.

"Le marché du travail reste solide, avec une croissance de l'emploi toujours robuste et un taux de chômage à des niveaux extraordinairement bas", a commenté Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour High Frequency Economics, dans une note. Les créations d'emplois dans le secteur privé seul ont pourtant ralenti, selon l'enquête mensuelle ADP/Stanford Lab publiée mercredi.

La cheffe économiste d'ADP, Nela Richardson, citée dans le communiqué, avait souligné que "l'économie dans son ensemble devrait connaître un rythme d'embauche et de hausse de salaires plus modéré en 2024". La pénurie de main d'oeuvre qu'a connue le marché du travail américain pendant plus de deux ans a fait flamber les salaires, ce qui a contribué à alimenter la forte inflation. En novembre, les rémunérations ont "accéléré" sur un mois, "mais sont restés stables sur un an", ajoute Mme Farooqi.

Les taux "à un sommet"

Un ralentissement de l'emploi est attendu, pour espérer voir la hausse des prix revenir à un niveau acceptable. C'est ce que la banque centrale américaine (Fed) veut atteindre, en relevant progressivement ses taux d'intérêt depuis mars 2022, pour faire ralentir l'activité économique.

Sa prochaine réunion aura lieu mardi et mercredi, et un maintien des taux à leur niveau actuel, pour la troisième fois d'affilée, est majoritairement attendu. Car le risque, à trop resserrer, est de faire plonger le pays dans la récession.

Les chiffres de l'emploi de novembre ne changent pas les perspectives pour la Fed, à quelques jours de la réunion, estime Mme Farooqi: "Les taux sont à un sommet et la prochaine mesure de la Fed sera une réduction des taux, probablement d'ici le milieu de l'année prochaine". "Notre scénario de base reste qu'un ralentissement du marché du travail et de l'activité économique est probable au fil du temps en réponse à une politique restrictive", ajoute-t-elle.

Le président de la Fed, Jerome Powell, avait pourtant averti les marchés le 1er décembre, qu'il est trop tôt pour anticiper une baisse des taux d'intérêt, et que la banque centrale se tient même prête à les relever encore si nécessaire face à l'inflation. "Bien que des chiffres d'inflation plus faibles ces derniers mois soient les bienvenus, ces progrès doivent se poursuivre si nous voulons atteindre notre objectif de 2%", avait-il commenté.

"La situation de l'emploi semble toujours excellente et l'inflation diminue très rapidement. Et c'est exactement ce que nous avons promis et que nous voulons qu'il se produise", avait dit de son côté, le même jour, le président de la Fed de Chicago, Austan Goolsbee.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Chine: la reprise économique à "un stade crucial" (Xi Jinping)

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La Chine de Xi Jinping vise "environ 5%" de croissance cette année, un objectif qui pourrait être difficile à atteindre, estiment certains économistes (archives). (© KEYSTONE/AP/Jeff Chiu)

La reprise économique en Chine se trouve à "un stade crucial", a jugé le président chinois Xi Jinping, au moment où les difficultés du secteur immobilier, l'endettement et une consommation atone pèsent sur la croissance de la deuxième économie mondiale.

"Des efforts doivent être entrepris pour accroître la demande intérieure et créer un environnement mutuellement vertueux pour la consommation et l'investissement", a préconisé Xi Jinping selon le compte-rendu, publié vendredi par la télévision d'État, d'une réunion tenue deux jours plus tôt consacrée aux orientations économiques du pays en 2024.

"Les politiques budgétaires proactives doivent être renforcées de manière appropriée", a-t-il insisté.

Cette formulation semble suggérer davantage de mesures ciblées plutôt qu'un plan de soutien massif pour lequel plaidaient ces derniers mois certains économistes, au risque d'augmenter l'endettement du pays.

La reprise post-Covid prometteuse du début d'année est désormais entravée par un manque de confiance des Chinois envers l'avenir qui pénalise la consommation, un chômage élevé chez les jeunes, et une demande molle à l'international qui se répercute sur les exportations.

Une crise inédite dans l'immobilier, avec son lot de promoteurs au bord de la faillite et de logements inachevés, est également un frein important à l'activité.

Ce secteur en souffrance a longtemps représenté avec la construction environ un quart du produit intérieur brut (PIB) de la Chine.

Il est également une source importante de revenus pour les collectivités locales, dont les finances sont exsangues après trois ans de dépenses faramineuses pour lutter contre le Covid.

L'agence de notation Moody's a abaissé mardi de "stable" à "négative" la perspective de la note de crédit de la Chine, arguant de l'endettement du pays et d'une croissance atone.

"(Nous) devons nous prémunir résolument contre les risques systémiques", a souligné le dirigeant chinois, au moment où le risque de faillite d'un certain nombre de promoteurs immobiliers (Evergrande, Country Garden...) menace le système financier et la stabilité sociale.

Pour relancer un secteur à la peine, le pouvoir a bien multiplié les mesures de soutien ces derniers mois, mais les résultats demeurent peu probants.

La Chine vise "environ 5%" de croissance cette année, un objectif qui pourrait être difficile à atteindre, estiment certains économistes.

L'an dernier, le PIB du géant asiatique avait progressé de 3%, loin de l'objectif officiel de 5,5%, et l'un des rythmes les plus faibles enregistrés par le pays depuis quatre décennies.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

La COP28 suspendue à un nouveau texte sur les énergies fossiles

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Des dizaines de jeunes activistes se sont rassemblés vendredi pour appeler à la fin des fossiles, lors d'une manifestation organisée par les "Fridays for Future", le mouvement de la grève de l'école lancée par la Suédoise Greta Thunberg. (© KEYSTONE/AP/Peter Dejong)

La 28e conférence de l'ONU sur le climat est suspendue vendredi à la publication d'1 nouveau projet d'accord et peut-être de nouvelles formules sur les énergies fossiles. La dernière ligne droite des négociations est engagée dans une atmosphère plus tendue que jamais.

"S'il vous plaît, finissons le travail!" a lancé le président de la COP 28, Sultan Al Jaber, vendredi matin aux négociateurs des pays, après la journée traditionnelle de pause de jeudi. Il a mis au travail quatre binômes de ministres des pays développés et du Sud pour débloquer les discussions.

Il a demandé une troisième version du projet d'accord dès vendredi après-midi. "Sortie juste et ordonnée" ou réduction, allusion au captage des émissions... Les délégués scruteront les formules autour des énergies fossiles.

Réduction "inévitable", mais

Interrogé en conférence de presse par l'AFP, il n'a pas promis que charbon, gaz et pétrole figureraient dans le texte final, mais il a répété, comme il le fait depuis six mois, que la réduction des fossiles était "inévitable".

"Il est certain que le déclin de la consommation d'énergies fossiles va se produire, à terme," a-t-il répondu. Mais, en allusion à sa position habituelle qu'il ne faut pas débrancher trop vite le pétrole, il s'est redit "réaliste, pragmatique". "Nous devons être justes. Nous devons être équitables. Nous devons être ordonnés et responsables dans la transition énergétique", a-t-il soutenu.

Sultan Al Jaber, par ailleurs patron de la compagnie pétrolière Adnoc, a prévenu les 197 pays participants qu'il voulait clôturer la COP à l'heure, mardi à 11h00, ce qui serait exceptionnel: les quatre dernières COP ont toutes débordé de plus de 24 heures.

La Chine constructive?

"Faisons de cette COP la plus importante depuis Paris", a lancé le Danois Dan Jorgensen, l'un des ministres à la manoeuvre.

Malgré son opposition à une sortie brusque des fossiles, dont elle est la première consommatrice mondiale, la Chine est considérée comme "constructive", rapportent des participants. Son négociateur, Xie Zhenhua, multiplie les réunions, semblant indiquer que son pays ne souhaite pas de fiasco final.

"La Chine est le plus gros producteur mondial d'éolien et solaire. Et elle a la capacité de répondre au changement climatique sur le même pied que les pays riches tout en partageant les mêmes inquiétudes que les pays en développement", souligne vendredi Yuan Ying, de Greenpeace East Asia. "Ce rôle intermédiaire permet à la Chine de débloquer ces négociations engluées dans la deuxième semaine", espère l'experte.

"Formulations originales" attendues

Beaucoup de diplomates voient un signe très positif dans la déclaration commune Etats-Unis et Chine de novembre. Les deux puissances proposaient d'"accélérer suffisamment le déploiement des énergies renouvelables" pour "accélérer le remplacement de la production d'électricité à partir du charbon, du pétrole et du gaz".

Des formulations originales peuvent encore surgir: "ce n'est pas binaire ou trinaire, il faudra trouver quelque chose qui permette d'avoir un consensus", confie un négociateur du camp de la sortie des fossiles.

Obstruction saoudienne

Le groupe des pays arabes et l'Arabie saoudite en particulier sont "très obstructionnistes", confie un observateur membre d'une ONG.

"Ryad veut montrer clairement qu'ils ne changeront pas leur politique énergétique sous pression des militants climatiques", analyse pour l'AFP Umar Karim, expert du pays à l'université de Birmingham.

En même temps, souligne Kristian Ulrichsen, expert du Moyen Orient à la Rice University, "les Saoudiens ne veulent pas apparaître comme isolés". Il estime que le royaume cherchera à faire alliance avec d'autres pays, dont la Russie et la Chine.

"Gardez le carbone dans le sol"

Des dizaines de jeunes activistes se sont rassemblés vendredi pour appeler à la fin des fossiles, lors d'une manifestation organisée par les "Fridays for Future", le mouvement de la grève de l'école lancée par la Suédoise Greta Thunberg, absente.

"Plus de charbon, plus de pétrole, gardez le carbone dans le sol", ont scandé les manifestants, alors que des représentants de la jeunesse en Equateur, au Congo, au Pakistan, au Soudan, en Afghanistan ou dans les territoires palestiniens se relayaient au mégaphone pour dénoncer l'inaction de la communauté internationale sur le climat, mais aussi sur les conflits en cours, à Gaza ou en Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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