Suisse
Les grands groupes cotés timides en matière d'égalité salariale
Alors qu'une "grève des femmes" est attendue mercredi, les entreprises cotées à la Bourse suisse concèdent des aménagements du temps de travail pour y participer mais peu s'inscrivent sur la liste blanche des "bons élèves" mise en place par Travail.Suisse.
Parmi les 20 titres de l'indice phare Swiss Market Index (SMI) seuls y figurent Swisscom et ABB, en plus d'une dizaine de sociétés du marché élargi. Sollicité par l'agence AWP, le géant bleu a indiqué que "la participation à la journée de grève féminine est ouverte à toutes les collaboratrices et tous les collaborateurs, mais elle se fait sur le temps libre" et suppose l'accord préalable de la hiérarchie.
Même son de cloche du côté du géant électrotechnique, qui se targue de disposer d'un modèle de travail flexible tant au niveau temporel que géographique permettant de "s'engager à titre privé pour un thème important comme l'égalité entre femmes et hommes et, par conséquent, de participer à la grève des femmes".
Roche dit ne pas encourager la grève, mais ne pas l'entraver, alors que pour Novartis, la participation à la manifestation "ne constitue pas une absence justifiée et n'est donc pas rémunérée". Chez UBS également, elle doit se faire sur le temps de vacances ou être compensée dans le cadre du temps de travail annuel, "en accord avec le responsable hiérarchique".
Responsable de la politique de l'égalité auprès de Travail.Suisse, Valérie Borioli Sandoz reconnaît que "sauf rares exceptions, la grève féministe n'en est pas une à proprement parler au regard du droit suisse" et qu'à ce titre "les entreprises ont la liberté d'autoriser et de payer ou non, les collaboratrices et collaborateurs souhaitant y participer".
A ses yeux, la manifestation est pourtant plus que jamais nécessaire, dans la mesure où la part de la différence salariale qui n'est pas expliquée autrement que par le genre a régulièrement augmenté au cours des dix dernières années. Selon la dernière enquête de l'Office fédéral de la statistique (OFS) sur la structure des salaires, la part discriminante représentait en 2020 près de la moitié (47,8%) de tous les écarts mesurés, soit 717 francs par mois en moyenne.
Intolérable "seuil de tolérance"
"Si la discrimination salariale n'existait pas en Suisse, l'AVS serait plus riche de 825 millions de francs et on n'aurait pas eu besoin de relever l'âge de la retraite pour les femmes en 2021", assène la responsable de la faîtière syndicale. Face à l'absence de sanctions pour les entreprises ne respectant pas les dispositions révisées de la loi sur l'égalité (LEg), Travail.Suisse a récemment musclé son discours, notamment en lançant une liste noire.
Valérie Borioli Sandoz déplore également la multiplication d'instances de certification à la méthodologie souvent opaque, alors que "la seule méthode de calcul juridiquement et scientifiquement reconnue est celle développée à l'université de Genève qui a donné naissance à Logib", l'outil standard d'analyse de l'égalité salariale gratuitement mis à disposition des entreprises à des fins d'autoévaluation.
Elle s'insurge en outre contre le seuil de tolérance communément admis de 5% d'écart salarial discriminatoire, qui "découle d'une estimation grossière de la marge d'erreur lors de la création de Logib il y a 20 ans". Tout écart salarial qui n'est pas justifié par différents critères objectifs (formation, secteur d'activité, taux d'occupation, ancienneté) "constitue une discrimination des travailleuses, contraire à la loi et à la constitution fédérale".
Parmi les grands groupes ayant accepté de prendre position sur ce point, seul Nestlé assure que selon sa dernière analyse, "les résultats ont montré qu'il n'y a pas d'écart de rémunération entre les genres", la plupart des autres affirmant répondre aux exigences légales. Swisscom reconnaît pour sa part de "faibles différences", inférieures toutefois au seuil de tolérance de 5% fixé par le Bureau fédéral de l'égalité.
Le régulateur boursier SIX Exchange Regulation (SER) impose pour sa part aux sociétés cotées une représentation féminine minimale de 30% dans les conseils d'administration et de 20% dans les directions générales, mais ne fait aucune mention spécifique des écarts salariaux dans sa directive sur les informations relatives à la gouvernance.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Genève
Un texte citoyen pour expliquer un des objets des votations
A Genève, la brochure explicative qui sera envoyée aux citoyens et citoyennes sur les votations du 24 novembre contiendra une information rédigée par 19 personnes sélectionnées par tirage au sort. Celles-ci présentent avec leurs mots les enjeux d'un des objets du scrutin, à savoir la modification de la loi générale sur les zones de développement.
Il s'agit d'offrir à la population une source d'information complémentaire aux documents officiels pour cette votation, soulignent le département du territoire et la chancellerie d'Etat lundi dans un communiqué. Le Conseil d'Etat avait pris cet engagement dans son programme de législature 2023-2028.
Ce groupe de personnes s'est réuni durant deux week-ends, afin de rédiger "une notice neutre et équilibrée" sur la modification législative qui sera soumise aux Genevois le 24 novembre. Des partisans et des opposants ont été auditionnés. Au final, trois arguments favorables et trois défavorables ont été retenus.
"Cette notice qui accompagne le matériel de vote du 24 novembre 2024, vise à enrichir l'information pour aider les électeurs à se forger une opinion", indique le communiqué des autorités. Il s'agit du deuxième essai de cette démarche participative, après un test, en 2021, à propos des rentes et de la retraite des conseillers d'Etat.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Swiss Medical Network renonce à racheter la Clinique lucernoise
Swiss Medical Network (SMN) renonce à racheter la Clinique lucernoise de Montana (LHM). Le groupe de cliniques privées a pris cette décision eu égard à la péjoration de la situation économique de LHM.
Fin septembre 2023, le groupe LUKS et le canton de Lucerne étaient parvenus à un accord avec Swiss Medical Network SA concernant la vente de la Clinique lucernoise de Montana (VS) et des terrains concernés appartenant au Canton.
En mai 2024, le Grand Conseil lucernois avait approuvé une modification de la loi cantonale sur les hôpitaux et la réaffectation des terrains du patrimoine administratif au patrimoine financier. Un acte nécessaire à la vente. Prévu cet automne, le transfert de la Clinique lucernoise à son nouveau propriétaire n’aura finalement donc pas lieu.
"La situation économique difficile de la clinique nous oblige à renoncer à l'intégration prévue", explique, dans un communiqué, le CEO du groupe SMN, Dino Cauzza. "Nous souhaitons toutefois poursuivre la collaboration existante avec LHM, qui demeure notre partenaire privilégié pour les besoins de rééducation de nos patients."
La renonciation se fait d'un commun accord et en concertation préalable avec le gouvernement lucernois respectivement les départements compétents du canton. "Nous regrettons que la vente ne se concrétise pas", admet le CEO du groupe LUKS, Benno Fuchs. "L'exploitation de LHM se poursuivra donc comme auparavant en tant que filiale du groupe LUKS et les terrains resteront la propriété du canton de Lucerne."
Le groupe LUKS et le canton de Lucerne vont maintenant examiner différents scénarios. Pour l'instant, rien ne change pour les patients de la clinique, ni pour les collaborateurs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Les livraisons de ciment repartent à la baisse au 3e trimestre
L'amorce d'embellie observée sur les six premiers mois de l'année par l'industrie suisse du ciment a fait long feu entre juillet et fin septembre. Les livraisons se sont contractées de 8% sur un an à 914'625 tonnes.
Cemsuisse soupçonne dans son compte-rendu périodique publié lundi la réticence persistante à investir dans la construction d'être à l'origine de cette dégradation de la marche des affaires. La faîtière perçoit toutefois des signes avant-coureurs d'une reprise, dans le domaine des infrastructures en particulier.
La ventilation de la demande n'a guère évolué, plus de 96% se concentrant sur les ciments considérés comme économes en émissions de dioxyde de carbone (CO2).
Un gros tiers des livraisons ont été acheminées par le rail et le reste par la route.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
FONGIT- De l'argent pour soutenir des projets de mobilité durable
La Fondation genevoise pour l'innovation technologique (FONGIT) diversifie ses soutiens. Elle veut désormais accompagner des projets de start-up actives dans la mobilité durable. Elle s'appuie, pour ce faire, sur un nouveau partenaire financier: la Fondation Modus.
La Fondation Modus va désormais participer au soutien de projets en matière de mobilité durable, en collaboration avec le fonds d'innovation FONGIT, indiquent le département de l'économie et de l'emploi (DEE) et la FONGIT dans un communiqué publié lundi.
La Fondation Modus a été créée en 2023 à Genève. Elle est spécialisée dans le développement de projets qui favorisent l'essor de mobilités plus respectueuses de l'environnement, ayant la caractéristique de présenter une faible empreinte carbone.
La conseillère d'Etat Delphine Bachmann, responsable du DEE, s'est réjouie de la venue de ce partenaire. *L'arrivée d'un nouvel acteur dans le dispositif de la FONGIT s'inscrit dans notre volonté" d'ouvrir son fonds d'innovation à d'autres secteurs de l'économie, relève-t-elle, citée dans le communiqué.
Le fonds d'innovation FONGIT ne finançait, jusqu'à présent, qu'essentiellement des jeunes pousses actives dans la haute technologie, soit des entreprises de technologie médicale, de technologie de l'information, d'ingénierie ou encore centrées sur les sciences de la vie.
Numérique et durabilité
"Les projets dans le domaine du numérique et de la durabilité, qui contribueront à la transformation économique et sociale de Genève, sont notamment des thématiques que nous souhaitons soutenir à l'avenir", note Antonio Gambardella, directeur de la FONGIT.
La FONGIT a été le premier incubateur de start-up en Suisse. Elle est soutenue financièrement par l'Etat de Genève qui alimente notamment son fonds, lancé en 2021. En trois ans, le canton a investi un million de francs dans ce fonds.
Depuis sa création en 1991, la FONGIT a incubé plus de 400 jeunes entreprises prometteuses, dont 200 sont soutenues aujourd'hui. Ces start-up ont contribué à la création de plus de 1800 emplois dans le canton de Genève en levant plus de 900 millions de francs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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