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Économie

Les perspectives s'assombrissent pour l'économie suisse en 2022

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Fortement exportatrice, l'économie helvétique demeure tributaire de la santé économique de ses principaux partenaires. (archive) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les nuages s'amoncellent pour l'économie suisse, contraignant le Secrétariat à l'économie (Seco) à dégrader ses prévisions macroéconomiques.

Alors que les prévisions de croissance pour 2022 sont revues à la baisse, celles de l'inflation sont relevées, a indiqué mercredi le Seco.

La croissance est attendue à 2,6% en 2022, alors que les prévisions précédentes tablaient sur 2,8%, pour le PIB corrigé des évènements sportifs. En 2023, la croissance devrait atteindre 1,9%, contre 2,0% pronostiqué auparavant. La reprise va se poursuivre, mais à un rythme moins soutenu, résume le Seco.

Deux raisons principales expliquent la détérioration des perspectives, d'une part la guerre en Ukraine, qui a des effets plus importants que prévu et d'autre part la croissance en Chine, qui souffre fortement des mesures sanitaires pour lutter contre la pandémie.

Les prévisions d'inflation sont quant à elles revues à la hausse, à 2,5% en moyenne annuelle, alors qu'en mars, l'inflation pour 2022 était attendue à 1,9%. Pour 2023, la hausse des prix devrait ralentir à 1,4%, une valeur toutefois bien plus élevée que celle affichée par le Seco en mars, à 0,7%. Cela risque de peser sur la consommation privée.

Les prix des principales exportations de la Russie et de l'Ukraine, soit l'énergie et les denrées alimentaires de base, ont déjà fortement augmenté sur les marchés mondiaux. "La pression au renchérissement qui accompagne cette augmentation pèse sur la demande intérieure chez certains partenaires commerciaux importants, ce qui se répercute de manière négative sur les branches exportatrices concernées en Suisse" note le Seco.

Les nouvelles prévisions partent du principe qu'aucune pénurie importante d'énergie et de matières premières n'ait lieu en Europe, précise le Seco. En outre, il est probable que la tournure plus restrictive de la politique monétaire internationale ralentisse l'économie mondiale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Le géant des batteries CATL veut lever 4 milliards de dollars

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Le géant des batteries CATL veut lever 4 milliards de dollars en bourse à Hong Kong. (© KEYSTONE/EPA/JEROME FAVRE)

Le géant chinois des batteries automobiles CATL a annoncé lundi vouloir lever 4 milliards de dollars via une entrée en Bourse à Hong Kong le 20 mai, la plus massive entrée en Bourse annoncée à ce stade cette année dans le monde.

Leader mondial du secteur, le groupe produit plus du tiers des batteries pour voitures électriques vendues dans le monde, dont celles utilisées par Tesla, Mercedes-Benz, BMW, Honda, Hyundai ou encore Volskwagen.

La société est déjà cotée à Shenzhen et son projet d'une cotation secondaire à Hong Kong avait été annoncé dans une communication à la Bourse en décembre.

CATL proposera quelque 117,9 millions de titres, vendus jusqu'à 263 dollars hongkongais chacun (soit 33,8 dollars américains), soit un montant total espéré de 31,01 milliards de dollars hongkongais, a-t-il détaillé dans une communication à l'opérateur boursier.

Fondée en 2011 dans la ville de Ningde (est de la Chine), Contemporary Amperex Technology Co., Limited a bénéficié de la croissance fulgurante des ventes de véhicules électriques dans le pays asiatique, premier marché automobile mondial.

L'entreprise a aussi bénéficié d'un solide soutien financier de Pékin, qui donne la priorité au développement des industries nationales de haute technologie qu'elle considère comme stratégiques.

A l'international, CATL profite de ses innovations technologiques: il a ainsi annoncé en décembre dernier la création en Espagne avec Stellantis, pour 4,1 milliards d'euros, d'une vaste usine de batteries électriques.

A l'heure où les ventes automobiles s'essoufflent, CATL continue d'afficher de solides performances: il a vu son bénéfice net bondir de 32,9% au premier trimestre pour atteindre près de 14 milliards de yuans (1,68 milliards d'euros).

De son côté, la Bourse de Hong Kong attend avec impatience le retour des grandes sociétés de Chine continentale dans l'espoir de retrouver son statut de première place mondiale pour les introductions boursières.

L'ex-colonie britannique a connu une baisse constante des introductions en Bourse après l'entrée en vigueur de mesures réglementaires draconiennes imposées par Pékin à partir de 2020, qui avaient conduit certaines grandes entreprises chinoises à suspendre leurs projets de cotation.

Le 7 janvier, le département américain de la Défense avait inclus CATL dans une liste d'entreprises qui seraient selon lui affiliées aux forces armées chinoises, dans un contexte de fortes rivalités commerciales et géopolitiques entre les deux puissances. CATL dément être engagé "dans des activités militaires".

Selon l'agence Bloomberg, la procédure choisie par CATL pour son introduction à Hong Kong empêcherait les investisseurs basés aux Etats-Unis d'y participer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Pourparlers Chine/Etats-Unis: Trump salue les progrès

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Donald Trump s'est félicité samedi des "grands progrès" accomplis lors de pourparlers sur les droits de douane à Genève. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Donald Trump s'est félicité samedi des "grands progrès" accomplis lors de pourparlers entre dirigeants américains et chinois à Genève sur les droits de douane et a affirmé qu'une "remise à zéro complète a été négociée de manière amicale mais constructive".

"Très bonne réunion aujourd'hui avec la Chine, en Suisse. Beaucoup de choses ont été discutées, beaucoup ont été approuvées. Une remise à zéro complète a été négociée de manière amicale mais constructive.

Nous souhaitons, pour le bien de la Chine et des États-Unis, que la Chine s'ouvre aux entreprises américaines. De grands progrès ont été accomplis!", a-t-il écrit sur le réseau Truth Social. Les négociations doivent se poursuivre dimanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Chine: les prix à la consommation toujours en baisse

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L'indice des prix à la consommation, une mesure clé de l'inflation, a reculé de 0,1% en avril sur un an en Chine. (© KEYSTONE/EPA/ALEX PLAVEVSKI)

Les prix à la consommation ont diminué en avril en Chine, une baisse observée pour le troisième mois de suite, d'après des statistiques officielles diffusées samedi, au moment où Pékin cherche à relancer son économie affectée par une consommation morose.

L'indice des prix à la consommation, une mesure clé de l'inflation, a reculé de 0,1% en avril sur un an, selon les données du Bureau national des statistiques (BNS). Cet indice avait déjà baissé en février et en mars. Les économistes sondés par l'agence Bloomberg avaient anticipé cette mesure.

Ces dernières années, la deuxième économie du monde est confrontée à une pression déflationniste, en raison d'une crise dans le secteur de l'immobilier et un chômage élevé chez les jeunes. Le contexte s'est encore assombri, car la bataille commerciale engagée avec les Etats-Unis de Donald Trump menace ses exportations.

Une rencontre cruciale doit avoir lieu samedi en Suisse entre la Chine et les Etats-Unis pour tenter d'apaiser les tensions en matière commerciale. Les surtaxes douanières américaines touchent les marchandises chinoises à hauteur de 145%.

Dong Lijuan, statisticien du BNS, a déclaré samedi dans un communiqué que "des facteurs internationaux" avaient "un certain impact à la baisse sur les prix dans certains secteurs".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Les Etats-Unis pourraient se trouver à court de liquidités en août

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La Banque Centrale américaine (FED) a maintenu ses taux lors de sa dernière décision. (© KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE)

Le gouvernement américain pourrait se retrouver à court de liquidités au mois d'août, faute de suspension ou de relèvement du plafond de la dette par le Congrès, a prévenu vendredi le secrétaire au Trésor Scott Bessent.

Dans une lettre adressée au président de la Chambre des représentants, le républicain Mike Johnson, le ministre a invité les élus à écarter ce risque par un texte voté avant les vacances parlementaires, qui débutent le 24 juillet.

La première économie mondiale a atteint en janvier le seuil au-delà duquel il lui est, en principe, interdit d'emprunter pour se financer.

Mais le Trésor a alors pris des "mesures extraordinaires", temporaires, pour geler des dépenses et permettre au gouvernement d'honorer ses échéances existantes.

"Il y a une probabilité raisonnable que les liquidités et les mesures extraordinaires soient épuisées en août", a averti le secrétaire au Trésor.

Les élus républicains, majoritaires dans les deux chambres du Congrès, ne sont pas encore parvenus à s'entendre sur les modalités techniques d'une suspension ou d'un relèvement du plafond de la dette.

"Je presse, respectueusement, le Congrès de hausser ou suspendre la limite de la dette d'ici mi-juillet (...) pour préserver la crédibilité et la confiance (de la communauté internationale et des investisseurs) envers les Etats-Unis", a exhorté Scott Bessent.

Fin mars, le service du budget au Congrès (CBO) avait déjà prévenu que les Etats-Unis risquaient de se retrouver en défaut de paiement en "août ou septembre 2025" faute d'accord parlementaire.

La première économie mondiale n'a encore jamais connu de défaut de paiement, un événement qui aurait des conséquences catastrophiques pour les Etats-Unis.

Longtemps traité comme un sujet non partisan, le plafond de la dette est devenu un instrument politique au milieu des années 90 et a été à l'origine d'impasses qui ont mis les Etats-Unis au bord de la cessation de paiement plus d'une fois.

"Des épisodes passés ont montré qu'attendre la dernière minute pour suspendre ou relever la limite de la dette pouvait avoir des conséquences négatives sérieuses pour les marchés financiers, les entreprises et le gouvernement fédéral", a écrit Scott Bessent.

Après l'une de ces crises, durant l'été 2011, l'agence d'évaluation financière Standard and Poor's avait décidé d'abaisser la note des Etats-Unis, privée du prestigieux AAA.

"L'incapacité" éventuelle à voter un texte d'ici août "sèmerait le chaos dans notre système financier et affaiblirait la sécurité et le standing des Etats-Unis", a insisté le ministre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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