Économie
Les prix à la production et à l'importation s'envolent en mai
Les prix à la production et à l'importation ont encore pris de l'altitude en mai sur un an en Suisse, tirés notamment par le pétrole, les hydrocarbures et les produits chimiques.
Sur un mois, cet indicateur a pris 0,9% à 109,4 points. Ce sont surtout les prix des produits importés qui ont pris de l'embonpoint, tant sur un mois (+2%) que sur un an (+11,9%) Les prix à la production ont augmenté de respectivement 0,4% et 4,4%.
Par rapport à mai 2021, le niveau des prix de l'offre totale des produits du pays et des produits importés a augmenté de 6,9%, a annoncé mercredi l'Office fédéral de la statistique (OFS). En avril, la progression avait déjà atteint 6,7%, après 6,1% en mars, 5,8% en février et 5,4% en janvier.
Pour les produits importés, des hausses de prix ont été constatées par rapport à avril en particulier pour les hydrocarbures (+18,3%), les produits pétroliers (+9,4%) et les produits chimiques (+4%). Les produits en matières plastiques, les produits en bois, le papier et les produits en papier, le fer brut et l'acier, le verre et les articles en verre ont renchéri tout comme les produits pharmaceutiques de base, l'acier transformé et les autres produits minéraux non métalliques. Les métaux non ferreux et produits afférents (-2,8%) ainsi que les ordinateurs (-3,7%) sont par contre devenus meilleur marché.
L'augmentation de l'indice des prix à la production sur un mois est liée avant tout au renchérissement des produits pétroliers (+6,5%), des produits en matières plastiques (+3,7%), des matières plastiques de base (+13,3%), des métaux et des produits semi-finis en métaux (+3,1%), du papier et des produits en papier (+7,7%).
L'imprimerie, les activités de prépresse et de reliure, le gaz, la viande et les produits carnés, les autres produits chimiques et les produits en bois sont aussi devenus plus chers. En revanche, les prix ont baissé pour les produits pharmaceutiques (-0,7%) et la ferraille (-15,7%).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Transformation des gares ferroviaire et routière de Sion
Les CFF rénovent les guichets et améliorent le bâtiment de la gare de Sion. En parallèle, la Poste transforme la gare routière pour qu'elle réponde aux exigences de la loi fédérale sur légalité des personnes handicapées (LHand).
"Logés dans un bâtiment protégé au patrimoine (construit en 1961), les guichets CFF seront réaménagés et mis au goût du jour, avec des espaces ouverts et conviviaux, favorisant le conseil à la clientèle", indique lundi les CFF, la Poste et la Ville de Sion dans un communiqué. Il est également prévu de réaménager le hall historique, d'installer un nouvel ascenseur et de mener des travaux pour répondre aux normes parasismiques.
Le coût du projet côté CFF se monte à plus de 6 millions de francs. Ces travaux s'étaleront entre novembre 2024 et fin 2025. "Durant les travaux, les guichets CFF resteront ouverts", précisent les trois entités qui ajoutent qu'un centre de vente provisoire sera installé à côté de l'aile est du bâtiment.
Place de la Gare aussi repensée
La Poste de son côté prévoit d'importants travaux à la gare routière dès le printemps 2025. L'objectif est de réaménager les dix quais actuels afin de répondre aux normes d'accès pour les personnes à mobilité réduite. Les travaux devraient durer entre 8 et 12 semaines, souligne le communiqué. Le trafic des cars sera maintenu durant ce chantier.
La place de la Gare sera également repensée. Le stationnement vélo sera notamment déplacé pour permettre la création de places de livraison, tandis que l'accès routier devant l'aile est de la gare sera supprimé. Un projet de réaménagement à long terme de cette place est "en cours d'élaboration". Ces travaux sont menés par la Ville de Sion, précise-t-on de même source.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Allemagne : baisse marquée des commandes industrielles en août
Les commandes industrielles en Allemagne ont chuté nettement plus que prévu en août, a rapporté l'Office Destatis lundi, marquant le début d'une semaine où le gouvernement devrait, selon la presse, prévoir une récession pour l'ensemble de l'année.
L'indicateur clef pour le secteur manufacturier, pilier de l'économie allemande, a reculé de 5,8% sur un mois, d'après des chiffres publiés lundi par l'institut des statistiques. C'est bien davantage que la baisse de 1,8% attendue par les analystes sondés par Facset, et cela met fin à l'embellie de courte durée observée en juin et juillet.
La baisse a été particulièrement marquée au niveau national (-10,9 %), mais les commandes à l'international ont également reculé (-2,2 %). En excluant les grosses commandes, souvent volatiles d'un mois à l'autre, le recul de l'indicateur est un peu moins prononcé, à -3,4 % par rapport à juillet.
"Avec la récente baisse, les espoirs d'une reprise durable des commandes semblent s'amenuiser", commente le ministère de l'Economie dans un communiqué séparé. Un rebond sur la seconde moitié de l'année semble exclu "compte tenu de la faiblesse persistante de la demande et de la dégradation continue du climat économique des entreprises", est-il ajouté.
En conséquence, le gouvernement allemand prévoit désormais une contraction de l'économie pour cette année, avec une baisse de 0,2 % du produit intérieur brut, selon le quotidien Süddeutsche Zeitung. Cela révisera la prévision actuelle, qui tablait sur une croissance annuelle de 0,3 %, après la contraction de 0,3 % du PIB en 2023.
Le ministre de l'Economie Robert Habeck doit dévoiler officiellement ses prévisions mercredi, devenant même selon le journal plus pessimiste que les principaux instituts de conjoncture, qui tablent eux sur une stagnation ou un recul de 0,1%.
"Les indicateurs avancés sont en baisse, les prévisions diminuent, et les mauvaises nouvelles s'enchaînent", ce qui fait que "tout donne l'impression d'une récession", commente Jens-Oliver Niklasch, économiste chez LBBW.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Bluefactory franchit une nouvelle étape de développement à Fribourg
Bluefactory, sis sur le site de l’ancienne brasserie Cardinal à Fribourg, poursuit son développement. Le quartier d'innovation bas carbone a inauguré son bâtiment B, premier édifice non provisoire construit, avec un investissement de plus de 25 millions de francs.
Le lieu offre désormais 700 emplois, contre 286 "seulement" en 2018. "Ces emplois proviennent essentiellement d'une cinquantaine d'entreprises, mais aussi d'une trentaine de centres de compétences et d'associations spécialisées", a relevé jeudi Jacques Boschung, président de Bluefactory Fribourg Freiburg (BFF) SA.
La société est détenue à parts égales par la Ville et l'Etat de Fribourg. Les effectifs sont à comparer aux 60 emplois qui restaient lors de la fermeture complète de Cardinal en 2011. "La progression spectaculaire est due au nouveau bâtiment, qui nous a permis d'accueillir de nouvelles entreprises", a précisé Jacques Boschung.
Numérique surtout
Le chantier s'est ouvert à fin 2021 pour se terminer au printemps. L'édifice, qui comprend un rez-de-chaussée et quatre étages, est conçu pour offrir un espace de travail à quelque 400 personnes. La plupart des entités installées dans le bâtiment B sont actives dans le secteur du numérique, dont une majorité vient du canton.
Par exemple, Swiss Marketplace Group (SMG), qui possède notamment les plateformes Immoscout24 et Ricardo, est en train de quitter Flamatt pour prendre place au deuxième étage. La firme informatique Tecost, précédemment localisée à la route des Arsenaux à Fribourg, occupe pour sa part l'entier du troisième niveau.
Bois fribourgeois
Le projet du bâtiment B, avec ses 7300 mètres carrés de surface, se caractérise par son recours important au bois fribourgeois, tant au niveau de la structure que des façades. Pas moins de 2000 mètres cubes de bois ont été utilisés. La façade est habillée en bois brûlé, une technique offrant une protection naturelle et durable.
Sur le plan énergétique, la construction, dont la durabilité est reconnue par plusieurs labels, est recouverte de 1120 mètres carrés de panneaux photovoltaïques. Elle est également dotée de 17 sondes géothermiques. "Aucune eau potable n'est utilisée dans les toilettes", relève Véronique Grady, chargée de communication.
Ville éponge
Le traitement des eaux usées est effectué sur le site même de Bluefactory, sis non loin de la gare, sans injection dans le réseau d'épuration de la ville de Fribourg, selon le concept de "sponge city" (ville éponge). La réalisation du bâtiment du Smart living lab constitue la prochaine étape prévue sur le site de Bluefactory.
L'édifice doit abriter le centre de recherche de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), de la Haute Ecole d’ingénierie de Fribourg et de l'Université de Fribourg. Le Grand Conseil avait voté à cet effet un crédit de 25 millions de francs en 2018, mais le coût de concrétisation a pris l'ascenseur.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Il y a 50 ans, plus d'un million d'hirondelles prenaient l'avion
Alors que l'hiver précoce de 1974 tuait des milliers d'hirondelles, surprises avant leur départ en migration, la compagnie aérienne Swissair est venue au secours des oiseaux. Elle en a transporté plus d'un million dans des cartons vers le Sud.
Les hirondelles, rustiques ou de cheminée, transportées dans des boîtes en carton adaptées, ont voyagé en tant que "bagages supplémentaires" dans les avions de l'ex-Swissair (aujourd'hui Swiss), apprend-on à la lecture des archives. Ce n'était toutefois que la partie la plus spectaculaire des sauvetages.
En Suisse, mais aussi en Allemagne, des associations environnementales ainsi que de nombreux bénévoles ont lancé une vaste opération de protection des espèces. Les oiseaux ont été capturés: pendant des nuits entières, des hirondelles ont été retirées de leurs nids ou de leurs dortoirs pour les nourrir de viande hachée et de vers de farine.
L'estomac plein, les oiseaux migrateurs étaient alors envoyés en voiture, en train et surtout en avion vers des contrées plus chaudes. Il faut savoir que les oiseaux ne partent pas vers le sud parce qu'il fait froid, mais parce qu'ils ne trouvent plus de nourriture, explique Livio Rey de la Station ornithologique suisse de Sempach (LU) à l'agence de presse Keystone-ATS.
Lorsqu'il fait froid, il n'y a presque plus d'insectes dans notre pays. Les oiseaux qui se nourrissent d'insectes partent donc en hiver, alors que ceux qui peuvent modifier leur alimentation ou qui mangent de toute façon aussi des graines restent ici, explique le spécialiste.
Horloge interne et changement climatique
Alors que les migrateurs à courte distance réagissent plutôt de manière flexible aux conditions météorologiques, le moment où ils doivent partir est en revanche fortement ancré dans les gènes des migrateurs à longue distance. "A partir d'un certain rapport de durée des jours et des nuits, des hormones sont activées. C'est alors que l'agitation migratoire commence chez les oiseaux", a expliqué Rey.
Cette horloge interne n'est cependant plus aussi fiable, en raison du réchauffement climatique. Le printemps commence chaque année plus tôt en Europe. Or, les migrateurs au long cours ne modifient que très peu leur agenda. Ils manquent ainsi les meilleures conditions pour leur période de reproduction et, selon M. Rey, ont parfois moins de petits ou peuvent moins bien les nourrir.
Coucous précoces
Les coucous sont les premiers à quitter la Suisse. Dès la mi-juillet, ils partent vers leurs régions d'hiver au sud du Sahara. Peu après, d'autres migrateurs au long cours comme le martinet noir, le milan noir et le loriot suivent. "En principe, plus les oiseaux partent tôt, plus ils ont de chances d'hiverner en Afrique", selon l'expert de Sempach.
Parmi les migrateurs à courte distance, certains oiseaux qui partaient autrefois toujours vers le sud en hiver restent en revanche plus souvent en Suisse. C'est notamment le cas des cigognes blanches et des milans royaux.
Pour certains oiseaux, la Suisse est le sud
Avec le départ annuel des oiseaux migrateurs de Suisse, la migration des oiseaux n'est pas terminée, a encore souligné M. Rey. En effet, les lacs de Suisse sont des quartiers d'hiver attrayants pour de nombreuses espèces aquatiques du nord de l'Europe. Environ un demi-million d'entre elles y passent l'hiver, selon les recensements réguliers.
Le nombre de ces visiteurs du Nord hivernant en Suisse diminue cependant, car, toujours à cause du changement climatique, les lacs ne gèlent quasiv plus en hiver, même dans les zones de nidification de nombreux oiseaux. En janvier 2024, seuls quelque 360'000 individus ont été recensés en Suisse, eaux frontalières comprises.
Chaque année, on estime à 50 milliards le nombre d'oiseaux migrateurs qui s'envolent vers leurs quartiers d'hiver à l'automne sur la planète. Selon les estimations, cinq milliards d'oiseaux effectuent chaque année le seul voyage entre l'Europe et l'Afrique.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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