Suisse
Les PME suisses s'en tirent bien à l'exportation
Les PME suisses tirent bien leur épingle du jeu à l'exportation. Malgré un contexte anxiogène marqué par le durcissement des conflits commerciaux, la situation n'est pas perçue comme aussi difficile que certaines nouvelles pourraient le laisser penser. C'est ce qu'affirme une étude de Credit Suisse.
"Pour plus de la moitié des PME exportatrices suisses interrogées, la situation en matière d'entraves au commerce et de barrières douanières n'a pas changé par rapport à il y a cinq ans", révèle l'enquête dévoilée mardi à Lausanne, pour laquelle la grande banque a interrogé près de 560 sociétés exportatrices du pays.
Une grande partie des sociétés ont trouvé des parades aux obstacles, par exemple en renforçant leurs réseaux sur place, dans les pays où elles exportent, ou via des partenariats.
Dans le détail, les entraves commerciales - illustrées par le conflit sino-américain - sont "un grand ou un très grand défi pour 29% des entreprises". Plus de 40% se disent en revanche "peu ou pas du tout affectées".
Globalement, les PME exportatrices suisses - qui contribuent à hauteur de 45% à l'ensemble des exportations de marchandises du pays - pâtissent moins que les grandes du ralentissement de la conjoncture mondiale.
Davantage que les droits de douane, qui ne représentent un frein majeur que pour une PME sur dix, ce sont les lourdeurs des formalités administratives qui peuvent chicaner les sociétés. La Russie ou la Chine sont problématiques, posant "des entraves majeures" pour plus de 60% des sondées. Dans l'ensemble, les plus en difficulté sont les PME industrielles.
Mais au final, "la marche des affaires à l'exportation reste majoritairement bonne", souligne encore l'étude.
Co-auteur de cette étude, l'économiste du Credit Suisse Emilie Gachet était l'invitée de la rédaction ce mardi à 12h20. Entretien à réécouter ici :
Charles Super avec agences
Suisse
Elue au gouvernement, Céline Vara quitte le Parlement fédéral
La conseillère aux Etats (Vert-e-s/NE) Céline Vara va quitter le Parlement fédéral d'ici à fin mai. Elue officiellement mardi au Conseil d'Etat neuchâtelois, la sénatrice ne veut pas cumuler les mandats. Le conseiller national Fabien Fivaz va la remplacer.
"Je vais démissionner pour fin mai. Cela laissera le temps à Fabien Fivaz d'assurer la transition et de pouvoir participer à la session spéciale du Conseil national en mai", a déclaré Céline Vara à Keystone-ATS. "Le Conseil des Etats, c'est du temps plein, j'ai neuf commissions et sous-commissions, je ne pourrais pas cumuler cette fonction avec un poste au gouvernement", a-t-elle ajouté.
Comme l'élection au Conseil des Etats est à la proportionnelle à Neuchâtel, le conseiller national Fabien Fivaz, qui était en lice avec la sénatrice sur la liste des Vert-e-s en 2023, va lui succéder. La députée Clarence Chollet, première des viennent-ensuite des Vert-e-s neuchâtelois va remplacer Fabien Fivaz.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Port-Valais (VS): Benjamin Le Maguet quitte le restaurant familial
Le 30 juin prochain, Benjamin Le Maguet quittera la Maison le Maguet, l'une des tables les mieux notées au Gault & Millau dans le Bas-Valais. Le chef a choisi de réorienter sa carrière professionnelle. Il l'a annoncé lundi soir sur ses réseaux sociaux.
Depuis 2022, l'établissement gastronomique des Evouettes (VS), situé sur la commune de Port-Valais, bénéficie de la note de 14/20 attribuée par le célèbre guide.
"J'ai passé cinq ans ici, en travaillant d'abord avec mon père, puis seul en cuisine. Aujourd'hui, mes parents et moi, nous n'avons plus la même vision quant à l'avenir. Nous avons donc décidé de mettre fin à notre collaboration", résume le chef interrogé par Keystone-ATS, décidé à vivre, à 35 ans, une nouvelle expérience professionnelle.
Finaliste du Bocuse d'or en 2021 (3e), Benjamin Le Maguet a obtenu, en 2023, une étoile verte au guide Michelin. Cette distinction est remise aux restaurants "pour leurs pratiques durables et qui affirme la responsabilité de la gastronomie envers la planète", selon le guide français.
Adepte d'une cuisine "100% sauvage et responsable", selon ses dires, l'ancien multiple champion de Suisse de natation dit "étudier plusieurs opportunités concernant son avenir", désireux de poursuivre sa carrière en Suisse romande (Vaud, Valais).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
La pollution lumineuse rend les mésanges insomniaques
Les mésanges charbonnières sont sensibles à la pollution lumineuse. Elles passent des nuits plus agitées et couvent leurs ½ufs pendant moins longtemps si elles vivent dans des zones éclairées. En conséquence, moins de petites mésanges éclosent.
Une récente étude à laquelle la Station ornithologique suisse a contribué a comparé le taux d'éclosion chez des mésanges charbonnières nichant dans la forêt et en ville. La différence est "marquée", indique la Station de Sempach (LU) mardi dans un communiqué.
Beaucoup moins d'oeufs éclosent en milieu urbain, ce qui s'explique vraisemblablement par la pollution lumineuse, ajoute-t-elle: les mésanges des villes étaient plus agitées la nuit quand leurs nichoirs se trouvaient dans une zone éclairée et elles réchauffaient leurs oeufs de manière erratique.
"Ces résultats laissent songeur", alors que les mésanges charbonnières sont des oiseaux habitués à l'être humain. Pour des animaux moins bien adaptés à nos sociétés ou qui ont un mode de vie nocturne, il est "crucial" de disposer de lieux qui restent sombres la nuit, selon l'étude, publiée dans la revue Zoological Science.
Minimiser la lumière
La pollution lumineuse peut aussi perturber les oiseaux migrateurs. Leur orientation basée sur les étoiles peut être entravée par une nuit qui n'est pas complètement claire, en cas de brouillard ou de nuages combinés à de la pollution lumineuse, explique la Station ornithologique suisse.
Pour réduire la pollution lumineuse, elle estime que la lumière artificielle ne devrait être déployée que là où elle est vraiment utile. Et même dans un tel cas, il est possible d'en réduire l'intensité.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Paiements: la carte de débit prend le pas sur l'argent liquide
Les consommateurs sont désormais de plus en plus nombreux à payer leurs achats avec leur carte de débit, selon un sondage de la Banque nationale Suisse (BNS). La monnaie plastique et son utilisation via des apps mobiles prend ainsi l'ascendant sur l'argent liquide.
Pour les paiements sur place, la tendance à privilégier les moyens de paiement scripturaux se poursuit, la carte de débit étant désormais l'instrument le plus fréquemment utilisé, écrit mardi l'institut d'émission au terme d'un sondage effectué l'automne dernier auprès de 2000 personnes domiciliées en Suisse. Les applications de paiement sont de plus en plus prisées, et interviennent désormais dans quasiment une transaction sur cinq.
Il n'en reste pas moins que 95% des sondés souhaitent que le numéraire reste disponible en tant que moyen de paiement. Seul un très petit nombre des personnes interrogées s'exprime en faveur d'une suppression des espèces.
La BNS relève en outre qu'un nombre croissant de participants à l'enquête constate qu'il est de plus en plus difficile de se procurer des espèces, ceux-ci déplorant la diminution des lieux de retrait d'argent liquide. Cela suscite le mécontentement face à l'accès plus limité à l'argent liquide, poursuit le communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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