Coronavirus
Les Suisses globalement disciplinés face aux restrictions
Malgré le soleil et des températures dépassant les 20 degrés par endroits, les Suisses ont globalement bien respecté les restrictions sanitaires pour lutter contre le coronavirus ce week-end. Des progrès restent cependant possibles en vue des fêtes de Pâques.
A Genève, les autorités tirent un bilan positif de la stratégie d'information, de dissuasion et de répression mise en place. Mais il reste des pistes d'amélioration à étudier pour la suite.
Samedi, trois amendes d'ordre ont été distribuées la journée et 23 en soirée, selon Laurent Paoliello, porte-parole du Département de la sécurité, de l'emploi et de la santé (DSES). Les chiffres de dimanche n'étaient pas encore disponibles lundi matin.
La population semble avoir compris les mesures concernant les distances minimales à respecter et l'interdiction de rassemblement de plus de cinq personnes. En revanche, s'agissant de l'injonction "Restez chez vous!": on peut mieux faire, résume Silvain Guillaume-Gentil, porte-parole de la police genevoise.
Autorités vaudoises confiantes
Le constat est sensiblement le même du côté de la police vaudoise, qui tire un bilan "plutôt positif" du respect des règles de distance sociale. Il y avait du monde dehors, mais nettement moins que d'habitude et les gens étaient éparpillés. Les autorités se disent plus confiantes qu'inquiètes pour le week-end de Pâques.
Malgré la bonne attitude de la population dans l'ensemble, 161 amendes d'ordre ont été infigées samedi - contre 188 le samedi précédent - et 123 dimanche. Au total, 32 dénonciations ont été transmises au Ministère public.
Actuellement, quelque 630 policiers patrouillent 24h/24h sur tout le territoire cantonal. Selon leurs observations, il y a encore trop de personnes de plus de 65 ans se promenant dans des lieux publics où il y a du monde. Et il faut encore rappeler à certains jeunes de bien respecter la distance sociale et d'éviter les rassemblements.
"Ne pas baisser la garde"
"Il est important de ne pas baisser la garde. On doit maintenir ces mesures pour Pâques. Les gens doivent rester à la maison malgré le beau temps", note Jean-Christophe Sauterel, chef communication de l'Etat-Major Cantonal de Conduite (EMCC).
En Valais, le nombre d'infractions est "demeuré stable par rapport au week-end précédent", a indiqué à Keystone-ATS Stève Léger, porte-parole de la police cantonale. Celle-ci a procédé à neuf dénonciations au Ministère public et distribué 230 amendes d'ordre d'un montant de 100 francs chacune.
Les amendes infligées concernaient à part égale des réunions en groupe de plus de cinq personnes et le non-respect de la distance sociale. Mais "la très grande majorité de la population respecte parfaitement les interdictions".
Suisse alémanique disciplinée
En Suisse alémanique aussi, la population a dans l'ensemble suivi les consignes sanitaires. A Zurich, la police a certes dû appeler plusieurs groupes à se disperser et à respecter la distance sociale. Quelques amendes ont été distribuées, mais aucun incident majeur n'est à déplorer, explique un porte-parole.
A Lucerne, davantage de personnes étaient de sortie, surtout le dimanche, même si une grande partie des rives du lac étaient fermées. Les groupes étaient toutefois petits et la distance sociale a été respectée. Une centaine d'amendes ont néanmoins été distribuées.
A Bâle, où la température a atteint 22 degrés, les rives du Rhin sont encore librement accessibles aux visiteurs. La police cantonale a dû sévir dans 130 cas pour des violations à l'interdiction de rassemblements publics.
A Berne, nettement moins de gens étaient de sortie samedi qu'à l'accoutumée. Dimanche, les rues et les places ont été davantage fréquentées, mais les grands groupes étaient rares et la distance sociale globalement respectée.
Des amendes ont tout de même été distribuées. "Mais par rapport au week-end dernier, beaucoup de gens semblent être devenus plus raisonnables", se réjouit la police.
Col de la Flüela fermé
En revanche, la route d'accès au col de la Flüela, dans les Grisons, a dû être fermée. Samedi, des randonneurs avaient garé une centaine de véhicules des deux côtés de la route. La police cantonale évoque un nombre record de visiteurs, malgré la demande des autorités de rester à la maison.
L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) examine actuellement si la population respecte les mesures sanitaires imposées par les autorités. Le Conseil fédéral devrait décider mercredi si un durcissement est nécessaire en vue du week-end de Pâques.
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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