Coronavirus
Manifs contre les restrictions dans plusieurs villes alémaniques
Dans quatre villes alémaniques, des centaines de personnes ont manifesté samedi contre les restrictions imposées en raison du coronavirus: à Berne et St-Gall, des douzaines d'entre elles ont été dénoncées. En Suisse romande, personne n'est descendu dans la rue.
A Zurich, Bâle, Berne ou St-Gall, des Helvètes ont manifesté leur impatience de revenir à la normalité. Invoquant l'interdiction des rassemblements de plus de cinq personnes en raison de la pandémie, la police a amendé des douzaines de manifestants dans ces deux dernières villes.
En Suisse romande, la rue est restée silencieuse. "Ici, presque tout le monde a un ami ou un parent qui a été malade ou qui est mort du Covid-19, rappelle le médecin et éthicien Bertrand Kiefer.
A Berne, des centaines d'entre eux se sont donné rendez-vous sur la Place fédérale et la Bärenplatz, avec parmi elles de nombreuses personnes à risque, des familles et des enfants.
"D'un point de vue épidémiologique, cela me fait mal, a déclaré le directeur de la police Reto Nause. Les gens se sont donné l'accolade et n'ont pas du tout respecté les règles. Un tel comportement est propice à répandre le virus. Samedi passé, la police avait déjà dispersé un rassemblement non autorisé sur la Place fédérale".
Police huée à Berne
La police, renonçant à une action musclée, a appelé les manifestants à se disperser tout en en contrôlant quelques-uns. Ces appels ont été accueillis par des concerts de sifflets et de huées. Les manifestants estiment que les restrictions imposées en raison du coronavirus violent leurs droits fondamentaux. "Il y aura des dénonciations", selon le directeur de la police.
"Je pense que cela exprime l'angoisse que toute l'économie se retrouve par terre, a poursuivi Bertrand Kiefer. Mais il faut rappeler sans cesse que dans les pays où rien n'a été entrepris, l'économie est également durement touchée, et sans doute encore davantage. Et ce ne sont pas les mesures que l'on a prises pour se protéger du virus qui sont en cause, mais la pandémie elle-même."
Moins nombreux à Zurich, Bâle et St-Gall, entre 80 et 200 manifestants se sont également réunis samedi pour réclamer une levée des mesures d'urgence. A Bâle, les petits groupes se tenaient à distance sanitaire les uns des autres.
Pour Bertand Kiefer, c'est difficile de savoir si ces gens sont de simples protestaires, parce qu'ils trouvent que les mesures sont allées trop loin. "Ou sont-ils des libertaires à l'américaine? Ou des complotistes qui pensent qu'on leur ment?" se demande-t-il.
"En Suisse, la population a accepté de suivre les mesures pour se protéger de l'épidémie plus ou moins librement. On est loin du flicage à la française en tous les cas. La liberté, c'est quelque chose de très délicat, mais qui ne peut exister que dans un respect démocratique. Je ne dis pas que ces manifestants ne le font pas. Je dis que le danger, c'est la dislocation de la société."
Les chiffres parlent
Les chiffres entre les régions sont sans appel. Le nombre de personnes contaminées passe de un à dix selon le canton: ainsi 95 personnes sont infectées en moyenne pour 100'000 habitants à Schaffhouse, contre 1000 à Genève.
En Appenzell Rhodes-Intérieures, aucun mort n'est à déplorer, contre 389 dans le canton de Vaud. Au total, on recensait dimanche 961 décès dans les six cantons romands, soit plus de la moitié des 1830 décès dans toute la Suisse, selon un décompte des cantons.
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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