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Les syndicats veulent l'arrêt de toutes activités non urgentes

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Image Prétexte - (KEYSTONE/Martial Trezzini)
Il faut arrêter toutes les activités de production et de service qui ne sont pas socialement nécessaires et urgentes. Les syndicalistes de Suisse romande ont lancé mercredi un appel au Conseil fédéral à cause du coronavirus. Dans le canton de Vaud, les entrepreneurs demandent la fermeture des chantiers. La Société suisse des entrepreneurs estime elle qu'il faut examiner chaque cas individuellement.

"Nos vies valent plus que leurs profits", justifient les signataires de l'appel. Pour combattre la propagation du virus et réduire le nombre de décès à venir, il ne suffit pas de fermer bistrots, salons de coiffure et cinémas, estiment les syndicalistes romands du Syndicat des services publics (SSP) et d'Unia.

A quoi bon interdire l’accès aux parcs publics si des centaines de milliers de salariés doivent travailler les uns aux côtés des autres sur les chantiers, dans des entreprises industrielles, voire même dans des bureaux. Tous ceux qui accomplissent des activités non socialement nécessaires et urgentes devraient bénéficier d'un congé extraordinaire payé jusqu'à la fin de la situation d’urgence sanitaire.

Le congé ne devrait être déduit ni d’éventuelles heures supplémentaires à récupérer, ni de jours de congé à prendre. Les syndicalistes exigent encore que les mesures adaptées de protection des salariés, y compris des contrôles réels de leur application, soient mises en place dans toutes les entreprises et services en activité.

Licenciements interdits

Les syndicalistes réclament par ailleurs l'interdiction des licenciements pour cause d’arrêt ou de réduction de la production, ainsi que la prolongation des indemnités de chômage.

Pour financer ces mesures, il y a le chômage partiel. Mais les syndicalistes évoquent aussi une "contribution de solidarité" qui pourrait être demandée aux grands patrons et actionnaires.

Une aide pour les freelances

Les freelances et les indépendants qui travaillent dans la branche des médias et dans le domaine créatif devraient également bénéficier d'un soutien, estime Syndicom. Ces branches sont directement touchées par la crise du coronavirus qui a entraîné l'annulation de moult mandats.

Elles sont en outre à peine couvertes par les assurances sociales. Le syndicat a donc lancé jusqu'à jeudi un sondage auprès des personnes concernées pour qu'elles indiquent leur manque à gagner. Syndicom estime qu'en l'état, les mesures de soutien prévues par la Confédération ne sont pas efficaces et s’avèrent insuffisantes pour ces travailleurs. La Confédération et les cantons doivent faire plus.

Réponse vendredi

Le Conseil fédéral a discuté mercredi de mesures supplémentaires visant à atténuer les conséquences économiques de l'épidémie. Les décisions seront prises et communiquées vendredi lors de la séance du gouvernement, a indiqué sur Twitter le porte-parole du Conseil fédéral André Simonazzi.

Vendredi dernier, le gouvernement avait annoncé une enveloppe de dix milliards de francs pour des mesures immédiates. Certaines de ces mesures doivent encore être élaborées ou précisées.

Le canton de Vaud, qui met quant à lui 150 millions sur la table, a décidé d'utiliser toute la marge de manoeuvre que lui laissent les dispositions fédérales. Il a adopté un arrêté qui stoppe dès mercredi 18h00 les chantiers et les productions industrielles lorsque les mesures sanitaires de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) ne peuvent pas être garanties. Les corps de police effectueront des contrôles.

La Fédération vaudoise des entrepreneurs et Unia avaient adressé une lettre en ce sens au Conseil d'Etat vaudois, exigeant l'arrêt immédiat de certains chantiers.

Le canton de Genève a également ordonné l'arrêt, à partir de vendredi, de tous les chantiers situés sur le territoire cantonal. Des dérogations seront accordées au cas par cas, pour des raisons de sécurité notamment, ou d'un intérêt public prépondérant.

Pas de fermeture généralisée

La Société suisse des entrepreneurs (SSE) estime elle que la fermeture des chantiers à grande échelle n'arrange personne.

Il est très important que les mesures soient considérées au cas par cas. Il y a une différence entre les chantiers à l'intérieur d'un bâtiment, où les travaux sont effectués dans un espace restreint, et les chantiers en plein air où il est tout à fait possible de garder la distance de rigueur, rappelle la SSE dans un communiqué.

Celle-ci recommande que ces mesures soient discutées entre le maître d'ouvrage et les entreprises de construction en tenant compte des circonstances individuelles.

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2 Commentaires

2 Comments

  1. Notification automatique: Unions want to stop non-emergency activities | En24 News

  2. Un archi pas content

    18 mars 2020 à 15:46

    La SSE demande de voir avec le MO.
    Voici la réponse de l'un d'eux ce matin lors d'une discussion pour que nous puissions interrompre un dossier avec plus de 35 ouvriers sur un chantier en intérieur.
    "Trouver des gens qui veulent travailler, aucun retard ne sera accepté, si vous partez c'est rupture de contrat...."
    On continu comme ça combien de temps

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Un comité interparti milite pour le "oui" à la loi Covid-19

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La prolongation porte sur une partie des mesures, comme l'importation de médicaments, le soutien à la recherche médicale ou encore la compatibilité internationale du certificat Covid (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La loi Covid-19 doit être prolongée pour protéger les personnes vulnérables. Un comité rassemblant tous les partis sauf l'UDC a plaidé lundi pour le "oui" à la votation du 18 juin.

En vigueur depuis septembre 2020, la loi Covid-19 a déjà été soumise par deux fois au peuple qui l'a acceptée par plus de 60%. Le Parlement et le Conseil fédéral souhaitent que certaines mesures soient prolongées jusqu'à fin juin 2024, pour ne pas être pris au dépourvu en cas de flambée épidémique l'hiver prochain.

La prolongation porte sur une partie des mesures, comme l'importation de médicaments, le soutien à la recherche médicale ou encore la compatibilité internationale du certificat Covid. Mais la loi prolongée a été attaquée en référendum par des opposants aux mesures anti-coronavirus.

Protéger les vulnérables

Même si le Covid-19 a déjà disparu dans l'esprit de beaucoup, il reste imprévisible, a mis en garde le comité interpartis à Berne devant la presse. Il faut rester sur ses gardes. "C'est d'autant plus important pour protéger les personnes particulièrement vulnérables", a dit le conseiller national Lorenz Hess (Centre/BE).

"La pandémie n'est pas encore terminée pour les personnes immunodéprimées", soit entre 100'000 et 200'000 personnes, a poursuivi la conseillère nationale Manuela Weichelt (Verts/ZG).

La loi autorise la mise sur le marché de médicaments même s'ils ne sont pas encore autorisés en Suisse. De plus, elle garantit la production de médicaments Covid-19. Ces médicaments ne seraient plus accessibles en cas de refus.

Certificat à garder

Le comité a aussi plaidé pour le maintien du certificat Covid, avant tout pour des raisons de compatibilité internationale, d'autres pays réclamant toujours le certificat pour voyager.

Et le député Jörg Mäder (Vert'libéraux/ZH) de rassurer: "il est hautement improbable que le certificat soit à nouveau utilisé dans le pays. Cela serait tout au plus envisageable si une nouvelle variante dangereuse du virus apparaissait et menaçait gravement les soins de santé".

Les premiers sondages donnent une avance au "oui". Si le peuple refuse, toutes les dispositions seront abrogées à la mi-décembre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Loi covid-19: un comité en faveur du oui voit le jour

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La loi Covid permet toujours de délivrer des attestations, par exemple pour des voyages au Japon. (Image d'illustration). (© KEYSTONE/Ti-Press/PABLO GIANINAZZI)

Les partisans de la loi Covid-19 ont formé un comité du oui en vue de la votation fédérale du 18 juin. Le conseiller national bernois Lorenz Hess (Le Centre) a confirmé à Keystone-ATS une information de la NZZ am Sonntag.

Ce troisième passage par les urnes semble moins cristalliser les passions que pendant la pandémie, estime le parlementaire. C'est pourquoi il a fallu du temps pour qu'un comité du oui se réunisse. "Mais il ne faut pas croire que le oui à la loi Covid est gagné d'avance", ajoute le Bernois. "Bien qu'à l'exception de l'UDC, tous les partis soutiennent la loi, il est important de montrer l'exemple avec un comité du oui."

Le comité ne bénéficiera pas d'importants moyens financiers pour faire campagne. "Les ressources des partis sont déjà fortement sollicitées pendant cette année électorale", poursuit Lorenz Hess. La campagne en faveur de la loi Covid-19 se limitera donc à une conférence de presse et une présence sur les réseaux sociaux.

Les opposants déjà actifs

Le comité du oui regroupe un large éventail de représentants politiques. Outre Lorenz Hess, il compte le conseiller aux Etats Josef Dittli (PLR/UR), et les conseillères et conseiller nationaux Manuela Weichelt (Verts/ZG), Jörg Mäder (Verts'libéraux/ZH) et Sarah Wyss (PS/BS).

Les opposants à la loi Covid sont déjà actifs depuis quelques jours. Le comité du non est composé du mouvement Mass-Voll, des Amis de la Constitution, d'Helvethica Ticino et du mouvement fédératif romand.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Appel à supprimer les mesures "inutiles" de la loi Covid-19

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La loi Covid permet de réintroduire le traçage des contacts ou le certificat Covid. Des mesures qui créent une "société à deux vitesses" et "discriminent" une partie de la population, selon les Amis de la Constitution (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les opposants à la loi Covid-19 ont lancé jeudi le combat contre la prolongation de ce texte soumise aux urnes le 18 juin. Ils appellent à mettre fin à des mesures qu'ils jugent "inutiles et nuisibles" et à "retrouver enfin la normalité".

La pandémie est terminée, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) l'a elle-même proclamé le 5 mai dernier, ont martelé à plusieurs reprises les membres du comité référendaire devant la presse à Berne.

Le monde entier est libéré du coronavirus. "Le monde entier ? Non, dans un petit pays peuplé d'irréductibles Helvètes, le Conseil fédéral croit encore à une hypothétique variante dangereuse", a ironisé le co-président des Amis de la Constitution, Roland Bühlmann.

Une loi inutile

Pour les membres du comité, il est pourtant "plus que temps" de tourner la page. Pour Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, l'heure doit être à la réconciliation. Il n'y a plus aucune raison valable de prolonger une loi qui a provoqué "tellement de souffrances et qui n'a rien apporté".

Nous n'avons pas besoin de cette loi pour gérer une urgence épidémique, la loi sur les épidémies suffit, a argumenté Michelle Cailler, présidente du Mouvement fédératif romand. Nous n'avons pas non plus besoin du certificat Covid pour voyager. Si une vaccination est requise pour entrer dans un pays, le carnet de vaccination reconnu dans le monde entier suffit, a-t-elle ajouté.

Les référendaires critiquent en particulier la possibilité de réintroduire le traçage des contacts ou le certificat Covid - le "pass de la honte", selon Mme Cailler.

"Rapport de guerre"

De telles mesures ont créé une "société à deux vitesses", ont "discriminé" une partie de la population et provoqué d'énormes dégâts: entreprises fermées, existences détruites et dommages à la santé, en particulier chez les jeunes.

Le bilan se lit "comme un rapport de guerre", accuse Maria Pia Ambrosetti, du parti Helvethica Ticino, qui a remporté deux sièges aux récentes élections cantonales. La prolongation des mesures risque de provoquer de nouvelles fermetures de restaurants et de commerces, bien qu'elle ne repose sur aucune base scientifique.

Les référendaires estiment que, pour la première fois, le vote sur la loi Covid-19 ne sera "pas faussé". Les arguments déterminants des deux votes précédents ont disparu, selon eux: les aides financières lors du premier vote, le 13 juin 2021, le certificat Covid et le vaccin pour le second, en novembre de la même année.

"Mensonges" des autorités

Les référendaires tirent à boulets rouges contre les "mensonges" du Conseil fédéral, et en premier lieu d'Alain Berset. Le ministre de la santé avait affirmé que le certificat Covid prouve que l'on n'est pas contagieux, c'est faux, affirment-ils.

De la même manière, on nous a vendu la vaccination comme une solution miracle et pourtant les preuves de son efficacité sont maigres, a ajouté M. Bühlmann. Différentes personnalités ont reconnu que les vaccins ne protégeaient pas contre l'infection ou la propagation du virus.

Cela n'a pas empêché la Confédération de dépenser des milliards pour l'achat de vaccins qui nous sont restés sur les bras, a-t-il ajouté. Et Alain Berset n'a plus cité la vaccination en lançant la campagne en faveur d'un "oui" à la loi Covid-19 au début du mois.

Le président de la Confédération a en revanche affirmé que la loi permettrait de financer la recherche de nouveaux médicaments. Cela ne bénéficie qu'à l'industrie pharmaceutique, a accusé Michelle Cailler.

Le comité référendaire a déposé le 30 mars près de 60'000 signatures. Le Parlement a prolongé en décembre dernier et jusqu'à fin juin 2024 des mesures inscrites dans la loi Covid-19, mais quasiment aucune n'est encore appliquée. Si la prolongation est rejetée dans les urnes, elles seront abrogées avec effet à la mi-décembre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'OMS déclare la fin de l'urgence internationale

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Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré la fin de l'urgence internationale sur le coronavirus (archives), (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis fin à l'urgence internationale sur le coronavirus. "C'est avec un grand espoir que je le déclare", a affirmé vendredi le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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