Coronavirus
Vaud durcit le ton et demande à la Confédération de faire de même
Le Conseil d'Etat vaudois appelle le Conseil fédéral à renforcer les mesures sanitaires d'éloignement. Il utilise sa marge de manoeuvre pour interdire les chantiers et les activités industrielles, lorsque ceux-ci ne respectent pas strictement les normes d'hygiène et de distance. Et ceci dès mercredi à 18h00.
"L'heure est grave", a lancé la présidente du gouvernement vaudois Nuria Gorrite. Les personnes à risque continuent à sortir et les moins vulnérables continuent à se réunir en nombre dans l'espace public ou dans des lieux de travail, a-t-elle constaté. "De nombreuses activités économiques non essentielles continuent".
En conséquence, le canton a décidé d'utiliser toute la marge de manoeuvre que lui laissent les dispositions fédérales. Il a adopté un arrêté, valable dès mercredi et jusqu'au 19 avril, qui demande aux employeurs de cesser leur activité s'ils ne peuvent respecter les mesures sanitaires et d'hygiène requises. Les secteurs de la construction et l'industrie sont principalement visés.
A défaut, les employeurs encourent des sanctions. Les contrevenants seront amendés. Les amendes pourront aller jusqu'à 20'000 francs, 50'000 francs en cas de récidive. "Ce sont des mesures sévères mais nécessaires", a relevé Nuria Gorrite.
Moins de rassemblements
Comme déjà annoncé, les rassemblements privés sont limités à 10 personnes, voire 5 personnes dans les parcs et places de jeux. Nouveauté: les corps de police ont "reçu l'ordre d'effectuer des contrôles", a précisé Mme Gorrite. Vaud exhorte la Confédération à restreindre davantage les possibilités de réunion.
"Le Conseil d'Etat implore les personnes les plus vulnérables de rester confinées à la maison", a ajouté la présidente du gouvernement. "L'Etat s'arrête et met en difficulté économique de nombreuses personnes. Nous le faisons pour protéger les plus vulnérables", à savoir les plus de 65 ans et ceux qui souffrent déjà de maladie.
Aussi des plus jeunes
En Suisse, on enregistre chaque jour entre 500 et 1000 nouveaux cas de personnes testées positives au coronavirus, a relevé le médecin cantonal Karim Boubaker. Actuellement, 117 personnes sont hospitalisées dans le canton. Elles étaient une centaine hier. "La courbe est exponentielle", a-t-il constaté.
Un quart des hospitalisés ne correspond pas au facteur de risque, à savoir un âge élevé et/ou une maladie concomitante. Actuellement, 35 personnes se trouvent aux soins intensifs.
Pénurie de tests
Karim Boubaker observe que le canton est "assez large" dans sa pratique de dépistage. Mais attention "il faut le dire, nous sommes dans une situation de pénurie de tests". Vaud dispose d'une réserve pour trois jours et compte recevoir du nouveau matériel d'ici là. Impossible, dans ces conditions, de dépister les personnes sans symptômes.
Denis Froidevaux, chef de l'Etat-major cantonal de conduite (EMCC) en a appelé à la responsabilité de chacun. Actuellement, quelque 140 personnes de la Protection civile apportent leur aide. Ce chiffre va augmenter de "manière exponentielle". Des militaires viendront à la rescousse dès le 22 mars, avec 70 hommes du domaine sanitaire.
Aux frontières, suivant l'exemple genevois, des macarons seront distribués aux frontaliers qui travaillent dans le domaine de la santé afin qu'ils perdent moins de temps aux douanes. Certains sont arrivés avec trois ou quatre heures de retard sur leur lieu de travail. Des couloirs prioritaires seront aménagés.
17h00 - Contrôles cantonaux et communaux
La police cantonale et les différents corps communaux vont faire des patrouilles et pourraient désormais amender les contrevenants aux mesures imposées à hauteur de 20'000 francs.
16h48 - Protection civile et armée
Près de 140 personnes de la protection civile sont déjà sur le pont dans le canton de Vaud. Le déploiement de l'armée se fera le 22 mars avec 70 militaires et 8 à 10 véhicules.
16h40 - "Une augmentation importante"
Le médecin cantonal a indiqué qu'un quart des personnes hospitalisées ne se trouvent pas dans des "catégories à risques". Il rappelle également que la stratégie de tests du canton est plus large que d'autres. Actuellement, 117 personnes sont à l'hôpital dans le canton de Vaud, dont 35 en soins intensifs.
16h25 - Vaud débloque 150 millions pour l'urgence actuelle
Le conseiller d'Etat Pascal Broulis annonce un budget de 150 millions de francs. 100 millions sont notamment débloqué pour protéger la trésorerie du tissu économique vaudois.
16h22 - Le Tessin repousse les élections municipales d'un an
A cause de l'épidémie de coronavirus, il n'est pas possible de mener des élections dans une "atmosphère apaisée", a indiqué mercredi après-midi Norman Gobbi, directeur du département des institutions, lors d'une conférence de presse.
16h20 - Les poursuites sont suspendues
Les poursuites sont suspendues dans toute la Suisse dès jeudi et jusqu'au 4 avril inclus, a décidé mercredi le Conseil fédéral. Cette mesure vise à alléger la situation des entreprises suisses.
Pendant cette période, il ne sera pas possible de notifier des actes de poursuite à des débiteurs. Le Conseil fédéral entend ainsi offrir un répit aux entreprises qui ont dû fermer à cause du coronavirus.
Cette décision doit parer aux difficultés financières qu'entraînent les mesures extraordinaires. Mais elle n'est pas un instrument approprié pour remédier aux problèmes à long terme, souligne le gouvernement.
16h15 - Les chantiers et la production industrielle du canton de Vaud doivent cesser
Le Conseil d'Etat a pris la décision d'interdire les chantiers et la production industrielle si les mesures d'hygiène ne peuvent être tenues, depuis ce soir 18h.
16h10 - Le Conseil d'Etat vaudois se présente devant la presse
La présidente, Nuria Gorrite, appelle le Conseil fédéral à prendre davantage de mesures.
15h55 - Le Conseil fédéral restreint la remise de certains médicaments
15h30 - Le Conseil fédéral reporte la votation populaire du 17 mai
15h00 - Genève ferme tous ses chantiers et interdit les visites
Le Conseil d'Etat genevois a ordonné mercredi l'arrêt, à partir de vendredi prochain, de tous les chantiers situés sur le territoire cantonal. Des dérogations seront accordées au cas par cas, pour des raisons de sécurité notamment, ou d'un intérêt public prépondérant. Par ailleurs, le Conseil d'Etat genevois veut limiter autant que possible les visites dans les hôpitaux. Il va même les interdire dans les établissements médico-sociaux (EMS). Un résident d'un EMS genevois a perdu la vie à cause du coronavirus, a fait savoir le conseiller d'Etat chargé de la santé Mauro Poggia.
Coronavirus
Alain Berset admet des contacts avec le directeur de Ringier
Le ministre de la santé Alain Berset admet avoir eu connaissance des contacts avec le directeur du groupe Ringier pendant la pandémie. Mais rien de confidentiel n'a été échangé, affirme-t-il mercredi soir dans la presse.
Le conseiller fédéral tire à boulets rouges sur le rapport des commissions de gestion (CdG) rendu public il y a deux semaines. "J'aurais attendu une enquête ouverte", dit-il dans les titres alémaniques du groupe Tamedia.
Le document ressemble, aux yeux du Fribourgeois, à une tentative de prouver que toutes les indiscrétions proviennent du Département fédéral de l'intérieur. "Je tiens à préciser d'emblée que je ne tolère aucune violation du secret de fonction au sein de mon département", précise-t-il.
"Bien entendu, je savais qu'il y avait des contacts avec le directeur de Ringier", affirme Alain Berset, admettant avoir été parfois présent lors de ces échanges. L'administration a toujours des contacts avec les milieux concernés par les décisions, dit-il.
"Je ne savais pas"
Le ministre de la santé affirme en outre que pas un seul élément du rapport des CdG montre que des informations auraient été utilisées pour influencer les décisions du gouvernement via les médias. Les contacts avec le directeur de Ringier étaient d'une toute autre nature qu'un contact avec un professionnel des médias, dit-il.
Alain Berset affirme en outre avoir pris connaissance des informations confidentielles partagées par son chef de la communication pendant l'enquête. "Je ne le savais pas, dit-il. Il va de soi que je ne lis ni ne contrôle les emails de mes collaborateurs".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Fuites: Alain Berset au courant des échanges mais pas du contenu
Le président de la Confédération Alain Berset avait connaissance des échanges entre son chef de la communication et les médias dans le cadre des fuites pendant la pandémie. Mais il n'aurait pas su leur contenu, ont informé vendredi les commissions de gestion.
Il n'y a aucun indice qui permet de ne pas croire ce qu'a dit M. Berset, a indiqué Philippe Bauer (PLR/NE) au nom des commissions de gestion du Parlement devant la presse à Berne.
Les commissions ont rapidement pu établir qu'il y a eu de nombreuses indiscrétions. Mais "nous n'avons pas réussi à identifier tous les auteurs des indiscrétions, ni tous les destinataires", a précisé M. Bauer. "Des e-mails ont été effacés." L'ancien chef de la communication du Département fédéral de l'Intérieur (DFI) a notamment fait effacer ses mails privés.
M. Bauer a toutefois ajouté que, selon les commissions de gestion, d'autres mails envoyés par ou destinés à l’ancien chef de la communication du DFI laissent penser que les informations classifiées ou non publiques étaient traitées "à la légère". Il n’était pas rare que des informations soient sciemment partagées avec des personnes extérieures ou des médias.
Interrogé sur sa définition d'une indiscrétion, l'ancien chef de la communication Peter Lauener a indiqué que des renseignements pouvaient sans problème être partagés avec des journalistes afin de leur donner des informations contextuelles. Mais cette conception ne correspond pas aux prescriptions, indiquent les commissions dans leur rapport.
Le Neuchâtelois a cependant précisé: "Nous avons voulu garder la proportionnalité." Il n'est pas possible de contrôler toutes les adresses mails privées et publiques de toutes les personnes susceptibles d'avoir été concernées.
200 articles concernés
Quelque 200 articles publiés par 24 titres de presse concernant le Covid-19 ont été rédigés sur la base d'indiscrétions. Et 38 séances sur 50 du Conseil fédéral ont été "contaminées", a précisé Thomas de Courten (UDC/BL).
Les commissions ont étudié environ 500 articles et 50 séances du gouvernement. Seules douze d'entre elles n'ont pas été sujettes à indiscrétions. Dans les 38 autres cas, les décisions du Conseil fédéral avaient été publiées avant la séance.
Ce sont surtout les médias alémaniques, en premier lieu les médias de Ringier et de Tamedia, qui ont profité des indiscrétions de l'administration fédérale et obtenu des informations classifiées. Le Blick, le Sonntagsblick, le Tages-Anzeiger et la SonntagsZeitung ont publié chacun 60 articles sur la base d'informations confidentielles; contre seulement six pour Le Temps et 24 heures.
Dans certains cas, ces journaux alémaniques étaient les premiers à publier des projets de mesures ou des contenus de propositions ou de co-rapports. D’autres journaux ont ensuite explicitement fait référence à ces premières publications dans leurs propres articles.
Perte de confiance
Le Conseil fédéral a essayé de prendre un certain nombre de mesures à cet égard, qui se sont "vite révélées relativement vaines", a poursuivi Philippe Bauer, citant par exemple l'augmentation du degré de classification des documents. Au final, le gouvernement "s'est résigné". Cela a conduit à une perte de confiance de la part de certains conseillers fédéraux, qui ont renoncé à déposer des co-rapports, ou alors ceux-ci étaient simplifiés.
En janvier dernier, les commissions de gestion ont décidé d’enquêter sur les indiscrétions liées aux affaires du Conseil fédéral relatives au Covid-19, y compris sur le rôle du chef du Département fédéral de l’intérieur.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
PNR 78: coopération insuffisante entre science et politique
La science et la politique n'ont pas suffisamment collaboré pendant la pandémie de coronavirus. C'est la conclusion à laquelle sont parvenus les chercheurs dans le rapport de synthèse du Programme national de recherche "Covid-19" (PNR 78).
Le partenariat entre la communauté scientifique et les institutions publiques n'a pas été suffisamment développé pour résister à l'énorme pression d'une crise pandémique, peut-on lire dans le rapport final publié mardi devant la presse à Berne.
Sur le fond, les chercheurs tirent toutefois un bilan positif. Le programme de recherche a apporté une contribution constructive à la compréhension scientifique de la pandémie en Suisse, indique le rapport.
Le PNR 78, financé à hauteur de 20 millions de francs, a été lancé en avril 2020 dans le but d'acquérir de nouvelles connaissances sur Covid-19, d'élaborer des recommandations pour la gestion clinique et la santé publique et de faire progresser le développement de vaccins, de traitements et de diagnostics.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le soutien du personnel fédéral à Lonza jugé positif
Le soutien temporaire du personnel de la Confédération à l'entreprise Lonza à Viège (VS) durant la crise du Covid-19 est positif, a estimé mercredi le Conseil fédéral. Cette intervention étatique n'a pas distordu la concurrence et ne nécessite pas de revoir la loi.
En avril 2021, le Conseil fédéral a lancé le projet "Leute für Lonza" pour soutenir le site de production qui peinait à recruter du personnel. L'objectif était d’éviter tout retard dans la livraison des vaccins contre le Covid-19.
Au total, 29 spécialistes de l’Institut fédéral de métrologie, d’Agroscope, de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires et des deux écoles polytechniques fédérales (EPFZ et EPFL) ont travaillé pour Lonza jusqu'à fin 2021.
A la demande de la commission de gestion du Conseil national, le Conseil fédéral a évalué ce programme notamment en ce qui concerne l'intervention étatique dans l'économie privée et les bases légales. Il conclut que les collaborateurs de la Confédération ont "apporté une contribution précieuse pour renforcer la sécurité de la production."
Engagement volontaire
Etant donné qu’à ce moment-là, seule Lonza produisait un composant d’un vaccin contre le Covid-19 en Suisse et qu’elle était en manque de personnel, le programme n’a pas faussé la concurrence, indique-t-il sur la base d'un rapport qu'il a adopté mercredi.
Par ailleurs, l’engagement des personnes concernées ne pose pas de problème au regard de la loi sur le personnel de la Confédération. Les collaborateurs fédéraux ont décidé volontairement de s'engager. Mais si le placement avait eu lieu contre leur volonté, il faudrait compléter la loi, selon le rapport.
Le Conseil fédéral n’estime donc pas nécessaire d’adapter la loi sur le personnel de la Confédération. Tout programme similaire restera fondé sur le volontariat, précise-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Notification automatique: Vaud hardens the tone and asks the Confederation to do the same | En24 News
Schmid
19 mars 2020 à 09:24
Bonjour comment les employés des cff doivent elles réagir car la direction ne prend aucune disposition a par la distance merci de m informer
Notification automatique: Les chantiers ne doivent pas obligatoirement pas être fermés | LFM la radio