Coronavirus
L'offre des grands distributeurs non élargie
Les grands distributeurs ne pourront pas élargir leur offre de vente lundi prochain. Le Conseil fédéral a corrigé mercredi son annonce de la semaine dernière afin de ne pas créer d'inégalité de traitement avec les autres magasins censés rouvrir le 11 mai.
Dans le cadre de sa stratégie d’assouplissement, le Conseil fédéral avait décidé d’autoriser, outre la vente des biens de consommation courante, celle d'autres marchandises des magasins d’alimentation. "L'élargissement n'aurait pas été très grand, mais cela a provoqué beaucoup d'incertitudes et de questions, le gouvernement a préféré y renoncer", a justifié devant la presse Alain Berset.
"Cette décision manque de logique et est incompréhensible pour les industries et la population", a réagi l'Union suisse des arts et métiers qui aurait voulu que le commerce de détail puisse rouvrir lundi. Selon l'organisation, le commerce de détails des PME a déjà été massivement discriminé depuis le début de la pandémie.
Plusieurs cantons alémaniques sont aussi déçus de n'avoir pas obtenu une ouverture plus rapide de tous les commerces. Argovie et St-Gall en avaient fait la demande mardi. Ils ont été suivis mercredi par Obwald, Appenzell Rhodes-Extérieures et la Thurgovie qui demandait davantage de marge de manoeuvre cantonale en la matière alors que la Suisse orientale est peu touchée par le Covid-19.
Selon M.Berset, les autorités doivent rester prudentes et il ne faut surtout pas aller trop vite pour le déconfinement. Tout le monde a envie de passer du temps cet été sur une terrasse de café avec des proches. "Ce ne paraît pas impossible, mais il faut absolument rester concentrés."
Décision mercredi prochain
Comme l'école obligatoire, l'ensemble des commerces et des marchés devraient rouvrir le 11 mai. Le gouvernement ne tranchera toutefois définitivement la question que la semaine prochaine.
A cette séance du 29 avril, il devrait aussi examiner la reprise de certaines activités sportives et culturelles, une ouverture par étapes dans les domaines de la restauration et du tourisme et la réouverture des écoles postobligatoires.
Le Conseil fédéral examine également un assouplissement des conditions dans le domnaine du sport. "On devrait pouvoir reprendre le sport début mai", selon Viola Amherd. Pour autant que l'activité en question n'implique pas des contacts trop étroits comme le rugby, a-t-elle ajouté.
Aux branches de se préparer
Pour accompagner les assouplissements à venir, les branches doivent préparer elles-mêmes des plans de protection. Un concept de protection standard sera publié "tout bientôt", a promis le ministre de la santé.
Les seuls commerces qui pourront ainsi rouvrir lundi prochain sont les magasins de bricolage et jardineries (pépinières et magasins de fleurs inclus). Les prestataires de services impliquant un contact physique comme les salons de coiffure, de massage, de tatouage et de beauté sont également concernés. De même que des établissements en libre-service comme les solariums, les stations de lavage de voitures ou les champs de fleurs.
Traitements médicaux
En accord avec les cantons, le Conseil fédéral a par ailleurs clarifié mercredi la limitation des examens et traitements médicaux non urgents à l'hôpital. Il y a une semaine, il avait indiqué lever l’interdiction nationale pour le 27 avril et autoriser les hôpitaux à reprendre ces interventions à partir de cette date.
Les cantons restent tenus de garantir des capacités suffisantes dans le domaine stationnaire pour traiter notamment les patients atteints du Covid-19. Ils peuvent désormais limiter eux-mêmes les interventions non urgentes et continuer d’obliger les hôpitaux à mettre leurs ressources à disposition. Les hôpitaux doivent en outre garantir des stocks suffisants de médicaments essentiels.
Régime tessinois
Enfin, en raison de la situation épidémiologique, le Conseil fédéral a autorisé le canton du Tessin à prolonger jusqu’au 3 mai les restrictions dans certaines branches de l’économie. Les mesures prises ont été discutées avec les partenaires sociaux et le canton a assuré que c'était la dernière fois qu'il demandait une exception, a précisé M. Berset.
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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