Économie
L'optimisme reste de mise au sein des PME suisses
Malgré l'accumulation des risques conjoncturels au cours des derniers mois, les petites et moyennes entreprises (PME) suisses demeurent positives quant à la marche de leurs affaires et considèrent désormais la durabilité comme une partie intégrante de leur stratégie.
Si la guerre en Ukraine, la hausse des prix et les difficultés d'approvisionnement en énergie et en matières premières inquiètent nombre d'entreprises helvétiques, la plupart affichent un franc optimisme pour l'évolution de leur situation économique, selon la dernière étude sur les PME publiée mercredi par Raiffeisen.
Plus de la moitié des sondés (56%) ont signalé des recettes en hausse au cours des douze derniers mois, et près de deux tiers (63%) prévoient que ce sera également le cas pour l'exercice en cours. Seules 8% des entreprises interrogées estiment "ne pas être préparées aux crises et donc rencontrer des difficultés ou être dans l'incapacité d'y réagir de manière appropriée".
Pour Roger Reist, responsable de la clientèle entreprises et membre de la direction de Raiffeisen Suisse, la résilience des PME helvétiques qui s'est illustrée pendant la pandémie de coronavirus s'est encore renforcée. Aussi n'est-il pas surprenant de les voir relever "également les nouveaux défis avec une facilité remarquable".
Pour les douze prochains mois, les principaux risques conjoncturels évoqués par les entrepreneurs sont les prix élevés de l'énergie et des matières premières, la disponibilité de ces dernières et l'accès au personnel qualifié. Les relations avec l'Union européenne (UE), la pandémie, les taux d'intérêt ou encore la volatilité des devises, ont été relégués au second plan.
Durabilité en verve
Les auteurs de l'étude relèvent l'importance croissante des thématiques liées à la durabilité, considérée par trois quarts de PME interrogées comme une partie intégrante de leur stratégie.
Près de la moitié des participants à l'enquête ont fait part de leur intention d'investir à l'avenir entre 2 et plus de 10% de leur chiffre d'affaires dans "la compatibilité sociétale et environnementale des chaînes d'approvisionnement et des produits", alors que seuls 15% des sondés comptent s'abstenir de tout investissement.
Si les relations avec l'UE ne constituent plus leur préoccupation première, plus de la moitié des entreprises sondées - en particulier les grandes - demandent à la sphère politique de mettre en place des conditions-cadres stables et claires.
Près d'une sur trois exhorte les politiciens à se consacrer à la promotion de la transition énergétique et autant à répondre aux besoins de main-d'oeuvre qualifiée.
Pour la cinquième édition de son étude sur les PME, Raiffeisen Suisse a compilé les données de 565 entreprises.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Italie: nouvelle baisse de la production industrielle en avril
La production industrielle en Italie a enregistré en avril une baisse pour le quatrième mois consécutif. Elle a cédé 1,9% par rapport à mars, a indiqué vendredi l'Institut national des statistiques (Istat).
Elle avait déjà baissé de 0,6% en mars, de 0,1% en février et de 0,7% en janvier. Sur la période février-avril, la production industrielle a diminué en moyenne de 1,3% par rapport au trimestre précédent. La production industrielle en Italie n'avait progressé que de 0,5% en 2022, dans un contexte de crise de l'énergie et de guerre en Ukraine.
Tous les principaux secteurs industriels ont connu une baisse en avril sur un mois, les biens intermédiaires (-2,6%), les biens de consommation (-0,4%), le secteur de l'énergie (-0,3%) et les biens d'équipement (-2,1%). Comparé à avril 2022, la production industrielle a diminué de 7,2%, en données corrigées des effets de calendrier.
L'Italie a vu son Produit intérieur brut (PIB) augmenter de 0,6% au premier trimestre par rapport au précédent, notamment grâce à la bonne tenue des services. Après avoir enregistré un recul du PIB de 0,1% au quatrième trimestre 2022, l'Italie a échappé ainsi à la récession et affiche une croissance nettement supérieure à la moyenne de la zone euro, entrée en récession technique en début d'année avec un PIB reculant de 0,1%.
La croissance économique de l'Italie a atteint 3,7% en 2022, après une hausse record du PIB de 7% en 2021.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Imposition du télétravail des frontaliers
Les frontaliers travaillant partiellement en télétravail doivent être totalement imposés en Suisse. Le Conseil fédéral a mis vendredi en consultation une révision de loi visant à inscrire une base légale nationale.
Les frontaliers paient en Suisse l'impôt à la source sur le revenu de leur activité lucrative. Cependant, en vertu des conventions en vigueur, la part exercée en télétravail peut être imposée par le pays de résidence.
L'imposition de cette part en Suisse est possible si le droit d'imposer revient à la Suisse en vertu d'un traité international et s'il existe une norme d'imposition expresse en droit interne.
Le gouvernement entend donc répondre à cette deuxième condition. Des recettes fiscales sont garanties. La consultation court jusqu'au 2 octobre.
Depuis le 1er janvier, conformément à un accord entre Berne et Paris, les frontaliers paient en Suisse l'impôt à la source sur l'entier de leur salaire, à condition qu'ils n'effectuent pas plus de 40% en télétravail.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Berne et UBS signent le contrat de garantie contre les pertes
La Confédération et UBS ont signé le contrat de garantie contre les pertes, convenu dans le cadre de la reprise forcée de Credit Suisse par son homologue zurichois.
Le numéro un bancaire helvétique ne pourra puiser dans cette garantie plafonnée à 9 milliards de francs qu'après avoir pris à sa charge 5 milliards.
"La Confédération a accordé à UBS une garantie couvrant les pertes éventuelles liées à la réalisation des actifs de Credit Suisse", a précisé le Département fédéral des finances (DFF) vendredi dans un communiqué. Le contrat a été signé ce vendredi.
Le DFF a souligné que "la Confédération et UBS ont pour priorité de réduire les pertes éventuelles et les risques afin d'éviter si possible un recours à la garantie de la Confédération".
Concrètement, les garanties portent sur un portefeuille précis d'actifs de Credit Suisse représentant environ 3% du total des actifs d'UBS au terme de l'acquisition. Dans le détail, il est composé de crédits, de produits dérivés, d'instruments non stratégiques et de produits structurés ne faisant pas partie du coeur de métier de la banque aux deux voiles.
Le soutien public ne couvre que les pertes réalisées et définitives.
Des bénéfices à la clé
Si UBS ne recourt pas à cette aide, la Confédération pourrait ressortir bénéficiaire de l'opération. UBS doit en effet verser une prime de garantie à Berne, se composant d'un versement de départ à hauteur de 40 millions de francs, de l'émolument annuel de 0,4 % prélevé sur les 9 milliards (soit 36 millions par année) et d'une prime de risque entre 0% et 4% en fonction des pertes déjà réalisées et encore attendues.
Credit Suisse a de son côté remboursé à la Banque nationale suisse (BNS) la totalité des emprunts accordés au titre du mécanisme public de garantie des liquidités (PLB). "La garantie n'a donc engendré aucune perte pour la Confédération, mais lui a au contraire rapporté des recettes de 111 millions francs", s'est réjoui le DFF.
Le contrat de garantie d'UBS prendra fin lorsque le portefeuille concerné par la garantie aura été définitivement réalisé. Le numéro un bancaire helvétique peut résilier le contrat de garantie à tout moment, mais renoncerait alors à la garantie de la Confédération.
La banque aux trois clés devra se plier à des règles strictes: elle doit gérer les actifs de manière à réduire les pertes et à maximiser les recettes, créer une structure dédiée, instituer un comité de surveillance et s'engager à conserver son siège en Suisse. La Confédération dispose quant à elle de droits d'information et d'audit étendus.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
La Confédération et UBS signent un contrat de garantie
La Confédération et UBS ont signé le 9 juin un contrat de garantie couvrant les pertes éventuelles liées au rachat de Credit Suisse. Le Conseil fédéral en a pris connaissance vendredi. Cette garantie est limitée à 9 milliards de francs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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