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Suisse

L'UDC lance Jean-François Thuillard pour remplacer Rebecca Ruiz

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Jean-François Thuillard a été désigné jeudi soir par le congrès de l'UDC Vaud qui s'est tenu à Chavannes-le-Chêne, dans le Nord vaudois (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

L'UDC mise sur Jean-François Thuillard pour l'élection complémentaire au Conseil d'Etat vaudois, programmée le 8 mars prochain pour remplacer Rebecca Ruiz. L'agriculteur est actuellement syndic de Froideville et député au Grand Conseil.

Il a été désigné jeudi soir par le congrès de l'UDC Vaud qui s'est tenu à Chavannes-le-Chêne, dans le Nord vaudois. "M. Thuillard a été nommé candidat à l'unanimité de l'assemblée et par applaudissement", a indiqué à Keystone-ATS le président de l'UDC Vaud et conseiller national, Sylvain Freymond. Il était le seul candidat.

L'UDC avait annoncé mercredi qu'elle allait présenter un candidat, juste après l'annonce de la démission de la socialiste Rebecca Ruiz. Agé de 60 ans, l'agriculteur du Gros-de-Vaud siège depuis 2012 au Grand Conseil. Il vient d'ailleurs d'en assurer la présidence durant l'année parlementaire 2024-2025.

Outre le Parlement vaudois et un bref passage comme vice-président de l'UDC Vaud (2013-2015), Jean-François Thuillard est engagé de longue date dans sa commune de Froideville. Il a rejoint le Conseil communal en 1985, avant d'entrer à la Municipalité en 2002 et de devenir syndic en 2016. Ce grand fan du Lausanne Hockey Club s'est aussi présenté plusieurs fois sur la liste UDC pour accéder au Conseil national, sans succès toutefois.

Vers un duel PS-UDC?

En lançant Jean-François Thuillard, l'UDC Vaud espère revenir au Conseil d'Etat, dont il est absent depuis 2011 et le décès de Jean-Claude Mermoud. Les derniers candidats à avoir tenté le coup ont toujours échoué. Cela a été le cas, pour prendre les deux dernières tentatives, de Michaël Buffat lors des élections cantonales en 2022 et de Pascal Dessauges lors d'une complémentaire en 2019 face à... Rebecca Ruiz.

La question est désormais de savoir si Jean-François Thuillard aura également l'appui de l'Alliance vaudoise, composée de l'UDC, du PLR et du Centre. Réunis en assemblée jeudi soir à L'Isle (VD), les délégués du PLR ont décidé "à une très large majorité" de soutenir la candidature de M. Thuillard, a indiqué le parti dans un communiqué. Quant au Centre, il avait déjà sous-entendu qu'il ne lancerait pas forcément de candidat.

Parmi les autres partis, les socialistes vont évidemment présenter une candidature pour essayer de conserver le siège de Rebecca Ruiz. Les Vert-e-s ont déjà dit qu'ils soutiendraient la candidature PS et ne désigneraient pas de candidat. A ce stade, aucun autre parti n'a encore annoncé briguer ce siège.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Valais: budget 2026 validé mais renchérissement réduit de moitié

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Le Grand Conseil a refusé d'octroyer 20 postes supplémentaires à l'Etat du Valais. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le budget 2026 du canton du Valais a été validé par le Grand Conseil vendredi. Seul le PS a voté contre. Il boucle sur un excédent de recettes de 2,4 millions de francs. Le Parlement n'a accordé que 0,3% de renchérissement et a supprimé la création de 20 EPT.

Malgré six votes durant la semaine défendant l'idée d'un plein renchérissement à hauteur de 0,6%, le Grand Conseil a fait volte-face, afin de respecter le double frein à l'endettement. Ce changement de paradigme (0,3%) a permis à l'Etat du Valais d'économiser 3,2 millions de francs.

Une mesure comptable (1,2 million de francs) et la budgétisation de la participation qui sera facturée aux communes (875'000 francs) pour la hausse du budget dévolue à l'entretien des routes ont également permis d'équilibrer le budget.

Lundi, la majorité du Parlement avait validé, pour une voix, la création de 20 postes non-autofinancés et à durée indéterminée (pour 2,4 millions de francs) au sein de l'Etat du Valais. Le débat a été rouvert vendredi. Ce second vote a été différent du premier (65 non, 63 oui).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Protection de la jeunesse: réformes saluées, mais trop lentes

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Manon Schick, ici à côté du conseiller d'Etat Vassilis Venizelos, a repris en 2020 la tête et la réorganisation de la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse (DGEJ), ex-SPJ (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Dix ans après un premier audit, la Cour des comptes vaudoise constate qu'il reste encore quelques failles dans le système étatique de la protection de la jeunesse. Si les réformes au sein de l'ex-SPJ ont permis une meilleure gouvernance et un resserrement du suivi des dossiers des enfants, il reste encore plusieurs améliorations importantes à apporter au sein de la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse (DGEJ).

La réorganisation recommandée en 2016 après un audit sévère de la Cour des comptes visait à renforcer la protection de l'enfant, garantir le respect systématique de son intérêt supérieur, mais aussi favoriser son droit à participer et à être entendu dans les décisions qui le concernent. Il s'agissait aussi de mieux démontrer systématiquement le bien-fondé des décisions et d'améliorer la communication avec les parents et autres intervenants.

Deux ans après, le rapport de l'ancien juge fédéral Claude Rouiller avait, lui, pointé du doigt les graves erreurs du Service de la protection de la jeunesse (SPJ) à la suite d'une affaire d'un père abuseur dans le canton. Ses 26 recommandations, dont certaines communes avec la Cour, avaient encore accéléré les réformes.

Depuis septembre 2020, c'est l'ex-directrice d'Amnesty International Suisse Manon Schick qui est à la tête de la rebaptisée DGEJ.

Lenteur critiquée

Dans son audit de suivi, la Cour s'est limitée à l'appréciation des mesures prises pour remédier aux faiblesses identifiées alors. Conclusion majeure: il y a clairement eu des améliorations, mais la DGEJ n'a pas complètement fini son travail de mue.

"Pour moitié des recommandations de l'époque, quelques petites améliorations sont à apporter, pour l'autre moitié des mesures plus importantes sont encore nécessaires", a résumé la magistrate de la Cour Nathalie Jaquerod lors d'une conférence de presse à Lausanne. "Nous regrettons par ailleurs la lenteur et le temps pris pour mettre en oeuvre nos recommandations", a-t-elle ajouté.

La protection de la jeunesse vaudoise, c'est plus de 8000 mineurs suivis chaque année, réparti sur cinq Offices régionaux de protection des mineurs (ORPM) disposant en moyenne de quelque 30 assistants sociaux (ASPM) chacun, eux-mêmes en charge d'une soixantaine de dossiers chacun. Depuis 2019, il y a eu une hausse de 30% des assistants et un doublement des postes d'encadrement.

Le budget de fonctionnement de la DGEJ se monte à 257 millions de francs en 2025, dont 200 millions pour la protection de la jeunesse.

Enfant mieux entendu

Selon la Cour, la DGEJ a renforcé "de manière significative" son processus d'appréciation des nouvelles situations qui lui sont adressées. Elle en rend "plus largement compte" à la justice de paix et aux parents. Au terme de l'appréciation, lorsqu'une action s'avère nécessaire pour l'enfant, des objectifs préliminaires sont désormais "systématiquement formulés", note le rapport d'audit.

"Ces objectifs ne sont néanmoins pas toujours suffisamment spécifiques et devraient être affinés et validés par la hiérarchie après le début de l'action socio-éducative", a expliqué Mme Jaquerod.

Des progrès importants ont aussi été accomplis pour garantir que l'enfant soit entendu sur sa situation de manière adéquate lors de l'appréciation, relève positivement la Cour. "Un effort similaire devrait être fait pour les bilans périodiques ainsi que pour garantir la prise en compte de l'avis de l'enfant sur l'intervention prévue", ajoute-elle néanmoins.

L'implication des parents dans la définition de l'action socio-éducative et le recueil de leur point de vue devraient être mieux documentés dans les différents rapports. "Il n'est par exemple pas toujours clair si les parents adhèrent aux décisions" de protection, précise la magistrate.

ASPM: privilégier le qualitatif

Un autre bémol subsiste: le fait de soumettre les situations à la limite de nécessiter un placement sous la responsabilité de la directrice générale de la DGEJ. La mission n'est pas remplie et la Cour estime que "ce point-charnière justifie une attention particulière". Elle reconnaît toutefois un nombre important de ces "cas limites", ne permettant pas une pleine application de sa recommandation.

S'agissant du nombre d'ASPM, dont "la charge de travail est très lourde", la Cour encourage la DGEJ à privilégier une approche qualitative - orientée sur le risque et la complexité des situations - plutôt qu'une gestion quantitative.

Enfin, la Cour prend acte avec satisfaction de la volonté exprimée par la DGEJ de finaliser la quasi-totalité des recommandations en s'appuyant sur son projet en cours de refonte de son système d'information (DUNE - Dossier unique de l'enfant), prévu pour 2027.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

La condamnation de l'ancien secrétaire de la FIFA est définitive

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L'ancien secrétaire général de la FIFA Jérôme Valcke avait été condamné en juin 2022 à 11 mois de prison avec sursis pour corruption passive et faux dans les titres (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les sentences prononcées dans l'affaire des droits médias de la FIFA sont définitives. Le Tribunal fédéral confirme en particulier la condamnation de l'ancien secrétaire général Jérôme Valcke pour corruption passive et faux dans les titres.

Dans un arrêt publié vendredi, le Tribunal fédéral rejette les recours déposés par Jérôme Valcke et un homme d'affaires grec contre leur condamnation par la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral. En juin 2022, cette instance avait prononcé une peine de 11 mois de prison et une sanction pécuniaire, toutes deux avec sursis, contre le premier pour corruption passive et faux dans les titres.

Le deuxième accusé avait écopé de 10 mois de prison avec sursis pour corruption active. Enfin, le président du Paris Saint-Germain (PSG) Nasser Al-Khelaifi, qui comparaissait en qualité de directeur d'un groupe de médias, avait été acquitté du grief de gestion déloyale aggravée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Internement d'un assassin schizophrène à Bâle

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Avant d'assassiner une retraitée de 75 ans en août 2024, l'homme schizophrène de 33 ans avait déjà tué deux personnes dans le même quartier en 2014 (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

La justice bâloise a décidé d'interner un homme schizophrène qui a assassiné une retraitée en août 2024. L'accusé, âgé de 33 ans, est jugé irresponsable de ses actes en raison de sa maladie. Il avait déjà tué deux personnes dans le même quartier à Bâle en 2014.

Dans son jugement rendu vendredi, la Cour pénale de Bâle-Ville a estimé que le crime commis au couteau l'an dernier dans un immeuble à Bâle relevait du chef d'accusation d'assassinat. Elle a toutefois déclaré le prévenu irresponsable de ses actes, car il a agi sous l'effet de sa schizophrénie paranoïde.

Les juges ont prononcé l'internement simple du trentenaire, comme l'avait exigé mercredi le procureur lors du procès. La défense avait demandé qu'il soit uniquement replacé dans le secteur fermé d'une clinique pour y suivre une thérapie stationnaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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