Suisse
L'Ukraine s'invite dans le débat sur le rapport de sécurité 2021
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La guerre en Ukraine a donné un relief particulier au rapport sur la politique de sécurité 2021 débattu mercredi au National. La droite a plaidé pour accroître les moyens de l'armée, la gauche a répété que la Suisse n'est pas directement menacée par les chars russes.
"Ce qui devait être un exercice tranquille est devenu brûlant d'actualité avec l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe", a rapporté Fabien Fivaz (Vert-e-s/NE) pour la commission. Le rapport était prémonitoire puisqu'il évoque noir sur blanc l'hypothèse d'un conflit à la périphérie de l'Europe, impliquant la Russie.
Au vu du contexte actuel, la commission a demandé un complément au rapport. Le Conseil fédéral s'est engagé à le livrer pour la fin de l'année 2022. Mais d'une manière globale, tous les groupes ont pris acte du document actuel non sans émettre quelques critiques.
Armée sous-dotée selon l'UDC
Le rapport liste toute une série de tâches que devraient assumer l'armée, mais celle-ci n'en a pas les moyens, a critiqué David Zuberbühler (UDC/AR). Et de critiquer une armée trop petite, des lacunes d'équipement et des déficits en matière d'armements.
Pour l'UDC, la vente de Ruag Ammotec fournisseuse de munitions est une mauvaise option. "Il faut des efforts supplémentaires pour assurer la politique de sécurité", a renchéri Thomas Rechsteiner (Centre/AI).
La confrontation en Ukraine n'est pas un événement ponctuel. Le risque de confrontation ailleurs subsiste, notamment sur le front balte, estime Jacqueline de Quattro (PLR/VD). Dans ce contexte international instable et face au risque de conflits hybrides, la Suisse doit se doter d'un état-major de crise permanent, a-t-elle déclaré.
L'augmentation des moyens n'est pas forcément nécessaire, relève pour sa part François Pointet (PVL/VD). La Suisse doit pouvoir compter sur une armée moderne et agile, avec des troupes terrestres et aériennes en suffisance. Mais il faut aussi une volonté forte de coopérer avec nos voisins, car "la défense autonome est un rêve pieux".
Pas de risque immédiat pour la Suisse
A gauche, le risque militaire est reconnu au vu des récents événements en Ukraine. Mais la menace des chars russes à la frontière du Rhin est peu probable, a déclaré Priska Seiler Graf (PS/ZH), citant l'analyse d'un expert militaire de l'EPFZ. Elle a dénoncé les messages de peur diffusé par la droite pour demander des moyens et des effectifs supplémentaires pour l'armée.
"Paradoxalement, notre sécurité est sans doute renforcée aujourd'hui grâce au réveil de l'OTAN", a ajouté Pierre-Alain Fridez (PS/JU). La Suisse est au milieu du dispositif militaire de cette Alliance, une situation qui fait d'elle un "passager clandestin de l'OTAN".
Les menaces cyber et les attaques de missiles restent d'actualité, mais elles ne seront pas contrées avec l'achat du matériel que la droite demande à cor et à cri.
Pour Léonore Porchet (Vert-e-s/VD), cette guerre ne doit pas non plus occulter le danger du dérèglement climatique qui menace aussi la survie humaine. Pour elle, les priorités budgétaires pour des avions militaires sont fausses.
Mieux cerner la menace de la désinformation
Le National a adopté par 104 voix contre 78 deux postulats de sa commission. Le premier veut un état des lieux sur le risque de campagnes de désinformation susceptible d'influencer l'opinion publique. Certains élus de l'UDC et du Centre trouvaient cette demande inutile alors que le rapport annuel traite déjà largement de la question.
Le second, accepté tacitement, demande au Conseil fédéral d'évaluer les moyens nécessaires pour faire face aux dangers naturels liés au changement climatique. Le rapport devra en particulier se pencher sur les capacités en matière de protection de la population, de prestations de l'armée ou de la protection civile.
Le rapport 2021 fixe neuf priorités pour la politique de sécurité suisse. Il s'agit notamment de renforcer la détection précoce des menaces et la protection contre les cybermenaces, de mettre davantage l'accent sur la gestion des conflits hybrides et d'enrayer le terrorisme, l'extrémisme violent ainsi que la criminalité organisée, a rappelé la cheffe du Département fédéral de la Défense Viola Amherd.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Sport
Stan Wawrinka prendra sa retraite en 2026
Stan Wawrinka prendra sa retraite sportive à la fin de l'année 2026. Le Vaudois de 40 ans, ex-no 3 mondial et vainqueur de trois tournois du Grand Chelem, l'a annoncé vendredi sur ses réseaux sociaux.
"Chaque livre a besoin d'une fin. Il est temps d'écrire le dernier chapitre de ma carrière de joueur de tennis professionnel", a annoncé le Suisse dans un message publié sur ses réseaux sociaux.
Toujours capable de coups d'éclat sur le circuit, comme lors des derniers Swiss Indoors de Bâle, Wawrinka a malgré tout reculé ces dernières années dans la hiérarchie mondiale. En 2025, il a alterné entre les tournois Challengers et ceux auxquels il était invité.
L'actuel 157e mondial disputera donc une ultime saison en 2026, la 25e de sa carrière professionnelle. Nul doute qu'il aura l'occasion de faire ses adieux au monde du tennis lors de nombreux tournois à travers la planète.
"J'ai encore des rêves"
"J'ai apprécié chaque instant que le tennis m'a offert, en particulier les émotions que je ressens lorsque je joue devant vous. J'ai hâte de vous revoir une dernière fois, partout dans le monde", a écrit "Stan the Man".
En 2026, il cherchera sans doute à couronner sa carrière avec un dernier titre, même si son dernier sur le circuit ATP remonte à 2017 à Genève. "J'ai encore des rêves dans ce sport. Je veux toujours repousser mes limites et terminer cette aventure de la meilleure façon possible", a promis le Vaudois.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Super League: le match Sion - Winterthour renvoyé
La trêve hivernale arrive plus tôt que prévu pour le FC Sion. La SFL a annoncé que son match de samedi face à Winterthour était renvoyé en raison d'un virus qui a décimé les rangs zurichois.
"La direction de la Swiss Football League a validé la demande du FC Winterthour, après que le club ait fourni les certificats médicaux de 8 joueurs malades, atteints du même virus", écrit la SFL vendredi dans un communiqué.
La ligue précise qu'une équipe peut demander un tel report dès que six joueurs sont atteints d'un même virus. Prévu samedi à 18h00 à Tourbillon, ce match sera donc joué en 2026, à une date qui devra être définie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
La Suisse renforce sa lutte contre le crime organisé
La Suisse se dote d'une stratégie nationale de lutte contre la criminalité organisée. Elle devra scruter tous les secteurs sensibles de la finance à l'immobilier. Les premières mesures concrètes sont prévues pour l'an prochain, a décidé vendredi le Conseil fédéral.
Dans un état des lieux dressé en 2023, Europol a constaté que plus de 800 organisations criminelles sévissaient dans toute l’Europe. Plusieurs sont actives en Suisse, notamment dans le trafic de stupéfiants, le blanchiment d’argent, la traite d’êtres humains et les jeux d’argent illégaux.
La Suisse et sa place financière sont une cible de choix du crime organisé. Début décembre, la nouvelle directrice de fedpol, Eva Wildi-Cortés, indiquait sur la RTS que le Service de renseignement de la Confédération (SRC) avait fait passer son niveau de menace lié au crime organisé de l'échelon 3 à l'échelon 5 (sur 6) au cours des deux dernières années.
Face à ce risque, la Confédération et les cantons ont défini les champs d'action pour mieux identifier, prévenir et combattre le crime organisé. Les premières mesures qui ne nécessitent pas de modifications législatives seront mises en oeuvre par la Confédération et les cantons à partir de 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Protection des mineurs: Vaud veut consulter les cantons romands
Le Conseil d'Etat dit avoir pris acte vendredi de l'audit de la Cour des comptes sur la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse (DGEJ). Dans un processus d'amélioration continue, le service a déjà engagé plusieurs réformes internes afin de moderniser l'organisation et renforcer la qualité de son action, réagit-il. Le gouvernement appelle aussi à des discussions avec d'autres cantons romands.
"Le Conseil d'Etat constate qu'une grande majorité des recommandations du rapport de suivi porte sur la formalisation des processus internes, et non sur la qualité du travail effectué au quotidien par les professionnels de la protection des mineurs", écrit-il dans un communiqué.
"Dans son analyse, la Cour relève en effet que l'évolution de la DGEJ ces dix dernières années est importante et que les nombreuses mesures engagées pour mettre en oeuvre les recommandations de son premier audit de 2016 sont pertinentes. A ce jour, la Cour retient principalement que le travail des assistants sociaux en protection des mineurs (ASPM) doit être mieux documenté et que les objectifs des actions socioéducatives doivent être mieux définis", est-il noté.
"La DGEJ est consciente de l'importance de disposer d'une traçabilité irréprochable de ses interventions". Elle rappelle qu'elle a entamé en 2023 une modernisation complète du système d'information et développé de nombreux outils pour mieux guider l'appréciation des ASPM et améliorer les informations communiquées à la justice.
Le lancement de l'application de soutien aux placements (ASAP), au 1er janvier 2026, puis du dossier unique de l'enfant (DUNE) en janvier 2027, "constitue la dernière étape qui permettra de répondre aux différentes recommandations de la Cour des comptes".
Première rencontre intercantonale
S'agissant de l'évaluation régulière de la mise en danger des enfants ou de la charge de travail des professionnels, le Conseil d'Etat rejoint par ailleurs la Cour sur la nécessité d'agir et estime que la réponse ne saurait se limiter au renforcement des processus ou d'outils existants. "Ces enjeux dépassent le seul Canton de Vaud et appellent une discussion à plus large échelle".
A l'initiative du DJES, une première rencontre entre les responsables politiques romands et les directions de services aura lieu ce printemps afin d'échanger sur ces défis communs, annonce le gouvernement vaudois. Les enseignements tirés de ces échanges permettront de formuler des propositions concrètes afin de soutenir durablement les professionnels engagés au quotidien dans l'intérêt des enfants, souligne-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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