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Suisse

La cyberdéfense sera développée au sein de l'armée

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Le nouveau commandement Cyber sera doté de 575 militaires (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'armée sera dotée d'un commandement Cyber. Le Conseil fédéral a transmis mercredi au Parlement un projet contenant diverses modifications de la loi sur l'armée et son organisation.

Pas un jour ne passe sans attaque cyber. Cela signifie que l'armée aussi doit encore mieux protéger ses systèmes informatiques, a déclaré la cheffe du Département de la défense Viola Amherd devant les médias. L'armée doit pouvoir utiliser et échanger des données et des informations de manière sécurisée. Une nouvelle plateforme numérique est prévue.

Le processus de développement de l'armée, qui doit prendre fin en décembre 2022, prévoyait une subdivision en trois domaines. En juin 2020, le Parlement a demandé au Conseil fédéral de renoncer à la création d'un commandement de Soutien dans l'armée, et donc à la fusion de la Base de l'aide au commandement et de la Base logistique de l'armée.

Pour répondre aux menaces actuelles, le Conseil fédéral prévoit de transformer la Base de l'aide au commandement en commandement Cyber dès 2024. Celui-ci devra organiser les capacités militaires clés dans les domaines de la cyberdéfense, de la cryptologie et de la guerre électronique, des prestations informatiques, de l'aide au commandement et de l'image de la situation.

Augmentation des effectifs

Par ailleurs, les effectifs de l'armée dans le domaine de la cyberdéfense seront augmentés. Le Conseil fédéral prévoit la création d'un cyberbataillon et d'un état-major spécialisé le 1er janvier 2022. Les effectifs passeront de 206 à 575 militaires au cours des quatre ans à venir.

Leur instruction sera complétée par un stage auprès de partenaires externes. L'armée bénéficiera des capacités ainsi acquises. La formation aura lieu deux fois par année, a précisé Mme Amherd. Les personnes intéressées sont plus nombreuses que les places disponibles, a souligné le chef de l'armée Thomas Süssli.

Le cyberbataillon pourra aider les autorités civiles de manière subsidiaire. Il n'interviendra toutefois pas sans requête des infrastructures touchées par des attaques, a indiqué la cheffe du département.

Aviation militaire

Le Conseil fédéral veut également mettre en place une autorité du trafic aérien militaire comparable à l'Office fédéral de l'aviation civile. Les bases légales doivent être créées.

Une telle autorité améliorera la sécurité de l'exploitation des Forces aériennes lors de leurs missions dans l'espace qu'elles partagent avec l'aviation civile. Elle veillera à éviter tout incident ou accident dans l'espace aérien et à garantir la surveillance et la régulation du trafic aérien militaire.

Le Conseil fédéral entend également renforcer l'appui apporté par l'armée aux événements civils. Les disponibilités seront assouplies. Ainsi, les recrues en phase d'instruction de base pourront être engagées, et plus seulement les militaires en service long et ceux en cours de répétition.

Lors d'événements d'importance nationale ou internationale, l'armée devra aussi fournir des prestations, même sans en tirer un avantage au niveau de son instruction ou de l'entraînement. Sans appui militaire, ces événements pourraient difficilement avoir lieu, a fait valoir Mme Amherd.

Service long

Les militaires en service long devront effectuer 300 jours de service, contre 280. Cette prolongation doit permettre de mieux répondre aux besoins de l'armée. Actuellement, pendant une certaine période de l’année, il n’y a pas de militaires en service long ayant terminé leur instruction de base et pouvant être engagés pour toutes les tâches en tant que militaires ayant reçu une instruction complète.

En outre, l'appréciation du potentiel danger et d'abus doit être améliorée lors du recrutement et de la remise de l'arme. Le gouvernement veut également intervenir dans certains autres domaines de l'instruction, dans diverses dispositions sur l'engagement de l'armée en service d'appui, dans l'accomplissement des missions de l'armée en fonction des menaces, dans les droits et les devoirs des militaires et dans le domaine des affaires sanitaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Menaces d'activistes: Holcim n'ouvrira pas ses portes à Eclépens

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En raison de menaces d'activistes, Holcim renonce à sa journée portes ouvertes du 4 mai à Eclépens (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Holcim renonce à sa journée portes ouvertes du samedi 4 mai à sa cimenterie d'Eclépens (VD). Des menaces d'activistes, qui critiquent l'impact environnemental du groupe, sont à l'origine de cette annulation.

"Nous avons été prévenus d'actions en préparation d'activistes radicaux qui nous ont poussé à prendre cette difficile décision", indique Arthur Got, porte-parole d'Holcim, contacté par Keystone-ATS.

Holcim ne souhaite pas faire d'autre commentaire sur ces menaces qui "se sont malheureusement multipliées ces derniers jours."

Le groupe se trouve sous le feu des critiques des activistes climatiques depuis plusieurs années. A Eclépens, la contestation a culminé entre 2020 et 2021 lorsque la colline du Mormont, où Holcim prélève son calcaire, a été le théâtre de la première Zone à défendre (ZAD) de Suisse.

La sécurité "avant tout"

Pour répondre à ces enjeux environnementaux, l'entreprise a lancé plusieurs projets pour réduire sa production de CO2 (matériaux plus écologiques, recyclage du béton, suppression du pétrole pour alimenter le four d'Eclépens, captage de CO2, etc). Mardi encore, lors d'une visite organisée pour les médias, le cimentier a présenté ses avancées en vue d'une décarbonisation, lui qui souhaite être climatiquement neutre en 2050.

La journée portes ouvertes du 4 mai, la première à Eclépens depuis 2012, visait notamment à montrer ces efforts. La décision d'annuler l'événement, pour lequel Holcim attendait 3000 visiteurs, "va à l'encontre de notre volonté d'ouverture et de dialogue avec toutes nos parties prenantes", regrette l'entreprise. Elle ajoute toutefois que la sécurité de son personnel et des visiteurs "passe avant tout."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Vers une automatisation des prestations sociales ?

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Il suffirait de cocher une case sur sa déclaration d'impôt pour obtenir les prestations sociales auxquelles on a droit (illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Une alliance entre le syndicat SUD et le POP entend lutter contre le fait que 30 à 40% des bénéficiaires potentiels ne recourent pas aux prestations sociales auxquelles ils ont pourtant droit. Première étape, une interpellation déposée au Grand Conseil vaudois mardi prochain.

Entre 30 et 40% des ayants-droits ne toucheraient pas les prestations sociales qui leur sont dues. En cause, selon le POP vaudois et le syndicat SUD, trop d’obstacles administratifs, et un manque de considération de l’Etat de Vaud. Pour remédier à une situation qu’ils jugent urgente, ils appellent à l’automaticité des prestations.

Pour ceci, POP et SUD proposent tout d'abord d’ajouter une case à cocher sur la déclaration d’impôts, précisant que le fisc a déjà toutes les données en main. En deuxième lieu, ils imaginent la mise sur pied d’un Bureau pour l’automaticité des prestations sociales. Les précisions de Lucas Schalbetter, président du POP vaudois.

Lucas SchalbetterPrésident du POP vaudois

Pour le POP vaudois et le syndicat SUD, le manque de considération du gouvernement est aussi à l'origine d’autant de non-recours aux prestations sociales. Aristides Pedraza, membre du secrétariat fédéral du Syndicat SUD.

Aristides PedrazaMembre du Secrétariat fédéral du syndicat SUD

"Avoir des droits, c’est bien. Pouvoir y accéder, c’est mieux!"

Mardi prochain, à l’occasion de la séance hebdomadaire du Grand Conseil, le député POP Marc Vuilleumier soumettra plusieurs interrogations au Conseil d’Etat. Il demandera notamment si le gouvernement prévoit de chiffrer le non-recours aux prestations sociales. Et s’il s’est approché des cantons de Neuchâtel, Genève, du Jura et du Valais qui pratiquent déjà l’automaticité des subsides à l’assurance maladie. Écoutez Marc Vuilleumier, qui entend lancer une "fusée à deux étages".

Marc VuilleumierDéputé POP au Grand Conseil vaudois

Le deuxième étage de la fusée, c’est une motion qui demande donc l'automaticité des prestations sociales. Un système qui est déjà en place dans d'autres cantons romands. Les subsides à l'assurance maladie, les prestations complémentaires, la rente-pont ou les bourses d'études seraient notamment concernées.

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Suisse Romande

Tour de Romandie: coup double pour le Belge Thibau Nys

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Belle victoire pour Thibau Nys (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Belge Thibau Nys (Lidl-Trek) a fait coup double lors de la 2e étape du Tour de Romandie. Il s'est imposé aux Marécottes et a endossé le maillot jaune de leader.

Nys (21 ans) a ainsi signé son premier succès en World Tour. Ce spécialiste de cyclocross est le fils de Sven Nys, ancien champion du monde de la spécialité. Il a réussi une superbe performance puisqu'il a passé toute la journée devant, car il faisait partie de l'échappée du jour qui s'est formée peu après le départ de Fribourg.

A l'issue des 171 km, Nys a devancé au sprint l'Italien Andrea Vendrame, déjà deuxième la veille. L'Australien Lucas Plapp a pris la troisième place à 4 secondes. Le Jurassien Yanis Voisard a été le meilleur Suisse avec le 17e rang à 16 secondes du vainqueur.

Au général, Nys précède Vendrame de 4 secondes et Plapp de 22 secondes. Voisard est 8e à 29 secondes. Jan Christen occupe pour sa part le 25e rang à 41 secondes.

Vendredi, la 3e étape sera un contre-la-montre de 15,5 km à Oron.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Première pierre posée pour la tour Tilia à Prilly

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Une maquette du projet Tilia et sa tour de 85 mètres au coeur de Malley, dans l'Ouest lausannois. (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Une tour de 85 mètres est en construction à Prilly. Il s'agit de la tour Tilia, près de la gare de Prilly-Malley. Ce jeudi, les porteurs du projet ont organisé une cérémonie symbolique, celle de la pose de la première pierre. Ceci six mois après le lancement du chantier, qui doit se terminer début 2026.

Moment symbolique ce jeudi à Prilly. S'est tenue ce matin la cérémonie de pose de la première pierre de la tour Tilia, près de la gare de Malley. Moment symbolique parce que le premier coup de pioche a, lui, été donné il y a six mois. Pour mémoire, la tour de 85 mètres sera achevée en 2026. Elle comprendra plus de 200 logements, un hôtel, des espaces de bureaux et des commerces. Mais les porteurs du projet, la société Insula SA, ont aussi prévu un parc paysager, une salle de sport et une autre de concert pour réunir les locataires. Car, selon Esteban Garcia, on ne peut plus penser un projet immobilier sans réfléchir au lien social. On écoute le maître d’ouvrage et fondateur du projet Tilia.

Esteban GarciaMaître d'ouvrage

Rappelons que de nombreux chantiers sont en cours à Prilly, dont une autre tour et l’écoquartier de Central Malley. Un développement qui laisse le syndic Alain Gillièron pantois.

Alain GillièronSyndic de Prilly

Et le syndic d'ajouter que la Municipalité planche actuellement sur la planification du développement des infrastructures scolaires.

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