Suisse
L'USP craint une limitation des constructions en terres agricoles
Les paysans craignent pour leur activité si les constructions sur les terres agricoles venaient à être trop limitées. L'Union suisse des paysans (USP) s'est opposée mardi à l'initiative paysage qui prévoit de réglementer davantage les constructions hors zone à bâtir.
L'USP a plaidé lors de sa conférence de presse annuelle tenue sur une exploitation agricole à Gerzensee (BE) pour un contre-projet indirect "plus judicieux". Il n'y a pas d'agriculture moderne sans bâtiments modernes", argue-t-elle, inquiète du risque de voir toute nouvelle construction en zone agricole devenir "mission impossible".
L'utilisation de terrain doit, certes, se faire de la manière la plus parcimonieuse possible, ne serait-ce que pour préserver les bases de la production alimentaire. Mais la construction de bâtiments modernes et leur agrandissement doivent rester possibles, selon l'USP.
Concrètement, cela concerne les étables, les serres, les abris et les entrepôts, mais aussi les infrastructures destinées à l'énergie ou la vente directe.
Gagnant-gagnant
L'USP demande une révision législative de l'aménagement du territoire qui permette une "agriculture innovante" et soutienne les projets entrepreneuriaux de la paysannerie.
Tout le monde en profiterait: les animaux, avec davantage d'espaces, les exploitants et la population, qui bénéficierait de produits locaux à des prix abordables. Une telle ambition passe par un rejet de "l'initiative paysage" en faveur d'un "contre-projet indirect sensé", estime l'organisation faîtière, qui monte au créneau dans le cadre des débats en cours au Parlement.
L'USP souligne aussi l'importance des revenus d'appoint pour les agriculteurs. Ils passent, notamment, par l'établissement d'infrastructures comme de petits magasins pour la vente de produits de la ferme ou d'installations pour le tourisme agricole.
Revenu d'appoint
"Les activités de l’agriculture sont des piliers économiques importants des zones rurales décentralisées de notre pays. C’est pourquoi les exploitations ont besoin de conditions cadres qui leur permettent de construire des bâtiments modernes en dehors de la zone à bâtir", a déclaré le directeur de l'USP Martin Rufer.
La vente directe de produits agricoles est pratiquée par environ un quart des exploitations, a précisé Anne Challandes, présidente de l'Union suisse des paysannes et des femmes rurales.
Outre les magasins de ferme, il peut s'agir de la vente sur un stand au marché ou de la livraison pour des restaurants, des EMS et des hôpitaux. Le chiffre d’affaires généré par ce type d’activités est estimé à environ 7 % du revenu total de l’agriculture suisse, qui s’élève à près de 11 milliards.
L'USP insiste aussi sur sa contribution à l'approvisionnement énergétique du pays. Elle pointe le potentiel de développement des installations de biogaz, via la transformation du fumier et du lisier. Pour bien exploiter ce domaine, il faut, insiste l'USP, que les contraintes en matière d'aménagement du territoire cessent d'augmenter.
Evoquant cette question de l’optimisation du cycle des éléments fertilisants, le président de l'USP Markus Ritter a relevé que le chemin vers une éventuelle autorisation des installations de biogaz en zone agricole était semé d'embûches. De nombreux projets ne peuvent être réalisés, ou sinon au prix d’une procédure coûteuse et après des années d’incertitude. "Cette situation freine les efforts de l'agriculture pour atteindre les objectifs climatiques", a-t-il déploré.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
VS: Révision de la loi sur les violences domestiques sous toit
Le parlement valaisan a entériné jeudi en une lecture sa révision de la loi sur les violences domestiques. Il a soutenu le nouveau texte par 98 voix contre 19. Seule l'UDC s'y est opposée.
"Satisfaits", Le Centre du Valais romand, le PLR, le PS et les Vert-e-s ont salué une loi qui améliore la situation actuelle. Celle-ci soutient désormais plus efficacement les victimes tout en prenant mieux en charge les auteurs. L'UDC a refusé cette révision jugée, en substance, inaboutie et qui aurait mérité, selon elle, une deuxième lecture.
Cette loi est "ambitieuse et efficace", a relevé le conseiller d'Etat Mathias Reynard. Elle s'articule autour de cinq grands axes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Deal de rue: le PLR vaudois appelle à plus de fermeté
Le deal de rue ne doit pas rester hors de contrôle. Une conviction portée par le PLR vaudois ce jeudi. Le parti a annoncé le dépôt prochain de plusieurs textes sur cette thématique au Grand Conseil ainsi qu’aux législatifs de Vevey, Yverdon et Lausanne.
Le PLR vaudois veut des mesures concrètes pour lutter contre le deal de rue. Plusieurs textes sur ce thème vont être déposés au Grand Conseil vaudois ainsi qu’aux conseils communaux de Lausanne, Vevey et Yverdon. Les élus plaident notamment en faveur d’une prévention renforcée, d’une collaboration entre la police et les assistants sociaux. Ils demandent aussi de trouver des solutions provisoires face à la surpopulation carcérale, notamment en augmentant le recours au bracelet électronique. Pour le PLR, si la situation est aujourd’hui hors de contrôle à Lausanne, Vevey et Yverdon, c’est la faute des Municipalités de gauche. Florence Bettschart-Narbel, présidente du PLR vaudois.
Mathilde Maillard, présidente du PLR Lausanne, a sa propre formule pour qualifier la politique menée par les Municipalités de gauche.
L’élue lausannoise veut justement limiter l’accès aux locaux d’injection de Lausanne.
Plus de policiers, mais pas pour toujours
A Vevey, Sandra Marques, présidente du groupe PLR au Conseil communal, se contenterait déjà d’un simple renforcement de la présence policière.
Un renforcement de la présence policière est acté du côté de Lausanne : depuis le début du mois d’octobre, trois fois plus de membres des forces de l’ordre sillonnent les rues (plus d’info ici). Mais Mathilde Maillard, présidente du PLR Lausanne, veut que la Municipalité de la capitale vaudoise aille plus loin.
Quelles retombées?
Mais alors que le PLR appelle à l’action, le parti dépose ses demandes par le biais d’un postulat et d’interpellations. Ces textes ne seront donc pas contraignants… Florence Bettschart Narbel, présidente du PLR vaudois., se défend.
Ces différents textes seront déposés prochainement auprès des législatifs cantonal et communaux.
Économie
Des milliers de jeunes pour la journée "Futur en tous genres"
Comme chaque année, des milliers de garçons et de filles ont pu découvrir jeudi le monde professionnel à l'occasion de la journée nationale "Futur en tous genres". Ils ont pu accompagner leurs parents sur leur lieu de travail ou participer à des ateliers thématiques.
Au total, 2542 entreprises et institutions de formations leur ont ouvert leurs portes. Rien qu'aux CFF, environ 1500 enfants ont pu jeter un coup d'oeil aux coulisses. Pour l'entreprise ferroviaire, cette journée est aussi l'occasion d'éveiller l'intérêt des jeunes générations pour les métiers du rail.
L'agence de presse Keystone-ATS a offert à une douzaine d'enfants la possibilité de se faire une idée du travail de l'entreprise. Les participants ont notamment pu découvrir de l'intérieur le centre des médias du Palais fédéral. Les textes, photos et vidéos produits par les jeunes reporters en herbe ont été publiés en continu sur un blog et sur Instagram.
Certains conseillers fédéraux se sont aussi prêtés au jeu. Sur la plateforme X, le chef du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR) Guy Parmelin a dit sa joie d'avoir pu accueillir des jeunes au Palais fédéral. "Apprendre un métier est la plus belle chose qui puisse être", a-t-il souligné. Les élèves ont également pu rencontrer Beat Jans ou Ignazio Cassis.
Au Département fédéral des finances (DFF), 37 enfants ont été accueillis par la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter. L'Office fédéral de la statistique (OFS) a par ailleurs permis à 54 jeunes de découvrir les métiers d'informaticien, de collaborateur scientifique et de collaborateur administratif. Du côté de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), une quarantaine d'élèves ont pu découvrir une palette d'opportunités professionnelles dans le domaine de la santé publique.
"Briser les stéréotypes"
L'objectif de la journée "Futur en tous genres", qui existe depuis 24 ans, est notamment de briser les stéréotypes de genre dans le choix d'une profession et de lutter contre la pénurie de personnel qualifié. Dans le cadre de projets spéciaux, les filles ont par exemple pu s'informer sur le métier d'informaticienne et les garçons sur les professions du domaine de la santé, écrivent les organisateurs dans un communiqué.
"Futur en tous genres" est un projet des services de l'égalité de nombreux cantons, des villes de Berne, Lucerne et Zurich ainsi que de la Principauté du Liechtenstein. Le Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation apporte également son soutien économique. L'édition 2025 est agendée au jeudi 13 novembre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Genève: pétition pour le droit à l'intégrité numérique à l'école
A Genève, une pétition a été lancée par l'association Rune-Genève à l'intention du Grand Conseil. Elle demande que le droit à l'intégrité numérique voté par le peuple soit respecté dans les écoles du canton.
Le 18 juin 2023, le corps électoral du canton de Genève a accepté à une écrasante majorité (94,21 %) l'inscription d'un nouveau droit à l'intégrité numérique dans la Constitution cantonale. L'Etat de Genève doit appliquer ce droit sans plus tarder aux élèves de l’enseignement public, exige jeudi dans un communiqué l'Association réfléchissons à l’usage du numérique et des écrans (RUNE-Genève).
L'association déplore notamment que la création systématique d’un compte EEL (école en ligne) dès l’école primaire pour chaque élève soit effectuée sans l'accord parental alors qu'il s'agit de mineurs. Cette mesure est contraire au droit applicable, dénonce-t-elle.
Si les comptes EEL sont directement gérés par l’Etat et hébergés à Genève, il n’en est pas de même pour les services en ligne auxquels ces comptes peuvent donner accès. Et de citer en exemple les services de Google (Google "Class room" et la messagerie "Gmail").
Droit à la déconnexion
Avec ses pratiques d’usage du numérique à l’école, notamment primaire, et la nécessité pour des élèves d’utiliser des appareils numériques à la maison, le Département de l'instruction publique (DIP) concourt au développement des dépendances numériques. Il ne respecte ni le droit à une vie hors ligne ni le droit à la déconnexion, poursuit le communiqué.
La gratuité apparente des solutions choisies par le DIP apparaît souvent comme un argument décisionnel. Or, il arrive que des solutions locales relativement peu onéreuses soient écartées. Rune-Genève demande que soient privilégiées les entreprises régionales ou nationales respectant le droit à l’intégrité numérique et ne pratiquant aucune sorte de surveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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