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Mesures sanitaires: les Suisses ont joué le jeu dans les stations

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Le bilan dans les stations est positif. (©KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

Les Suisses ont dans l'ensemble joué le jeu dans les stations de ski durant les Fêtes. Les cantons romands tirent un bilan positif de la situation sécuritaire et sanitaire en montagne: les plans de protection ont dans l'ensemble été bien appliqués.

Dans le canton de Vaud, un seul couac a été relevé, à Villars. En raison d'une panne d'une installation de ski la semaine dernière, une importante queue s'est formée avec des distanciations qui n'étaient plus respectées. L'Etat-major cantonal de conduite (EMCC) a donné un avertissement à la station, soit l'étape avant l'obligation de fermeture des remontées mécaniques et donc du domaine skiable, a indiqué à Keystone-ATS Denis Froidevaux, chef de l'EMCC.

Celui-ci précise que, depuis, les responsables ont pris des mesures adéquates avec la mise en place d'un dispositif sécuritaire immédiat en cas de panne d'une installation de ski.

"Pas de dérapage"

A part ce bémol, "dans les grandes lignes, tout s'est bien passé, notamment durant les deux journées les plus fréquentées du 26 et 30 décembre. Les plans et mesures de protection ont été respectés par les responsables des stations de ski", a affirmé M. Froidevaux.

"Les stations ont fait un travail de qualité et les gens ont joué le jeu" sur les pistes et aux remontées mécaniques, observe-t-il. Il n'y a "pas eu de dérapages" ou de problèmes majeurs dans l'ensemble. Seuls quelques skieurs ayant refusé de porter le masque ont dû quitter les pistes sur-le-champ, selon lui.

M. Froidevaux remarque aussi que tout s'est globalement bien passé dans les restaurants et buvettes sur les domaines skiables, avec des plans de protection là aussi bien appliqués et respectés.

Recul de 35 à 40%

En Valais, des chiffres de fréquentation pour l'ensemble des stations du canton sont attendus à la mi-janvier. Mais dès cette semaine, le président des Remontées mécaniques valaisannes (RMV), Didier Défago, a donné une estimation d'un recul de 35 à 40% de la fréquentation après avoir reçu différentes indications.

De son côté, la police valaisanne a constaté une diminution du nombre de touristes ce samedi, après les fêtes. Une circulation dense a notamment été constatée depuis Saas-Fee ou Verbier, a précisé son porte-parole Mathias Volken. Le canton dénombre douze dénonciations au Ministère Public liées au coronavirus depuis le 24 décembre, mais le nombre dans les stations n'est pas connu.

Un take-away avait dû être fermé mercredi soir à Saas-Fee par la police. Mais "la très grande majorité de la population et des touristes respecte parfaitement les mesures de protection sanitaires", affirme encore M. Volken.

Bonne fréquentation à Fribourg

A Fribourg, la fréquentation a été bonne dans les principales stations cantonales. "En règle générale, la météo nous est moins favorable entre Noël et Nouvel An", a expliqué dimanche la présidente de l’Association des Remontées mécaniques Alpes fribourgeoises (RMAF), Johanna Gapany.

Les plans de protection liés au coronavirus ont eux été très bien acceptés. D'autant plus que la clientèle est constituée très majoritairement de familles locales rompues depuis plusieurs mois aux restrictions.

"De manière générale, cela se passe bien", ajoute la conseillère aux Etats (PLR/FR). Seule note discordante, il a fallu parfois rappeler à certains randonneurs en peaux de phoque ou en raquettes de porter un masque dès le parking officiel.

Une appréciation positive que confirme la police fribourgeoise. Deux dénonciations ont été effectuées pour violation de l'ordonnance ont été effectuées dans le canton depuis le 24 décembre, mais aucune en station, dit son porte-parole Roger Seydoux.

Dimanche, la météo moins bonne a poussé de nombreuses personnes, "trop" selon le porte-parole, à se rendre aux Palais de glaces, au Lac Noir, à quelques kilomètres des pistes. "En raison de l'indiscipline" de ces curieux, la police a mis en place un dispositif d'urgence pour réguler les flux et le plan de protection sur ce site devra être revu.

"Besoin de sortir"

A Neuchâtel, la police cantonale estime que les mesures ont bien été respectées, n'ayant pas eu besoin d'intervenir dans les stations. "On est très satisfait du comportement de la clientèle", confirme Serge Rohrer, un des administrateurs de la station des Bugnerets-Savagnières, à Keystone-ATS.

La contrainte du port du masque n'a pas d'effet sur l'affluence, poursuit-il. "La fréquentation est très bonne. On sent que les gens ont besoin de sortir et de s'aérer."

M. Rohrer indique encore qu'il est agréable de skier grâce à 70 centimètres de neige poudreuse, ce qui permet d'éviter les accidents. Un point positif, selon lui, puisque l'autorisation peut être enlevée du jour au lendemain si les hôpitaux sont saturés.

Même son de cloche dans le Jura où la police cantonale n'a pas enregistré d'intervention ou de dénonciation. "Il n'y a aucun souci, tout est respecté", renchérit Maud Humair, du comité de la station des Genevez, qui note également aucun impact sur l'affluence. "C'est complet, il n'y a pas moins de fréquentation que les années précédentes."

Aussi dans les Grisons

Dans les Grisons, les Bergbahnen Graubünden (BBGR), sont satisfaits que les domaines skiables grisons soient restés ouverts, estimant que c'était "une solution équilibrée" pour la santé des particuliers et l'économie du canton. La branche souligne en outre le comportement discipliné des skieurs vis-à-vis des mesures sanitaires.

Les BBGR trouvent que les pertes doivent être indemnisées par le canton et la Confédération. Les restrictions ont entraîné non seulement une perte de chiffre d'affaires mais aussi davantage de dépenses pour mettre en place les concepts de protection, relève la branche.

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Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet

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Le vaccin Covid-19 ne sera plus gratuit pour toute la population suisse dès le 1er juillet (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.

Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.

A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.

La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.

Dépistage de l'amyotrophie spinale

D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.

Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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