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Coronavirus

Les stations de ski pourraient ouvrir pour Noël

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L'ouverture des pistes fait actuellement débat à travers l'Europe. (©KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Cantons et Confédération souhaitent que les stations de ski soient ouvertes cet hiver, y compris durant les fêtes de fin d'année, a indiqué Alain Berset. Le ministre de la santé exige cependant de "bons" plans de protection et une mise en oeuvre "parfaite" de ceux-ci.

Afin de limiter les risques durant les dernières semaines de l'année, le Conseil fédéral souhaite pouvoir discuter ces prochains jours avec les cantons d'un paquet de mesures pour les fêtes de fin d'année, a annoncé jeudi à Berne le conseiller fédéral au terme d'une réunion avec la Conférence des directeurs de la santé (CDS). Ce paquet inclurait les sports d'hiver.

M. Berset a rappelé que le but était d'ouvrir les stations mais de "bons concepts de protection" étaient indispensables. "Depuis l'ouverture de la saison de ski, on a vu des images qui ne nous ont pas tellement plu", a relevé le ministre, qui compte en parler vite aux cantons. Aux yeux du Fribourgeois, les deux semaines de vacances à la fin de l'année représentent cependant le premier défi.

Tensions

"Nous avons vu en mars dernier que cela pouvait aller vite avec le virus dans ces endroits", a rappelé le ministre de la santé, tout en ajoutant qu'il n'y avait alors aucune mesure de protection. Depuis, de nombreux cantons ont créé et harmonisé entre eux leurs concepts de protection. "Mais ce qui est déterminant, c'est leur mise en oeuvre, qui est problème très complexe dans le domaine des sports d'hiver."

Les cantons prennent la situation très au sérieux, lui a fait écho le président de la CDS Lukas Engelberger. Les concepts de sécurité mis au point semblent très bons, mais tout dépendra de leur mise en oeuvre et des contrôles effectués.

L'ouverture des pistes fait actuellement débat à travers l'Europe. La chancelière allemande Angela Merkel a invité mercredi les Allemands à ne pas partir à l'étranger durant les vacances de Noël, en particulier au ski. Berlin va demander à l'Union européenne d'interdire jusqu'au 10 janvier les séjours de ski pour éviter la propagation du virus.

En France, le premier ministre Jean Castex a annoncé jeudi que les stations de ski pourront rouvrir durant la période des fêtes, mais les remontées mécaniques devront rester fermées.

En contact

M. Berset a indiqué être contact avec ces homologues de pays voisins pour discuter de ces différences. L'évolution de la pandémie est positive actuellement, même si elle reste très instable, s'est justifié le ministre pour expliquer la position de la Suisse sur cette question.

Dans l'hypothèse où la Suisse demeurait le seul pays à ouvrir ses domaines skiables, le conseiller fédéral dit craindre des tensions sur le plan du "transfert des populations". Il a insisté sur la nécessité de discuter de ces problèmes ces prochains jours avec les cantons.

"Poursuivre le travail"

D'une manière globale, les prochaines semaines seront déterminantes dans la lutte contre le coronavirus, a insisté jeudi Alain Berset. Même si la plupart des chiffres de l'épidémie de coronavirus sont en recul, il faut "poursuivre le travail".

Le ministre a rappelé que l'évolution était asymétrique: si les cantons romands ont connu une baisse très rapide du nombre de cas, certains cantons alémaniques affichent un taux de reproduction du virus supérieur à 1.

Hiver particulier

Ce n'est pas le moment de parler d'un assouplissement généralisé des mesures, a déclaré M. Engelberger. L'économie doit également en être consciente. Soyez prudents, sinon nous en paierons le prix lors des Fêtes, a-t-il prévenu. Ce ne sera pas un hiver normal, il faudra continuer à respecter les règles en vigueur. Avec la saison froide, les gens rentrent, ce qui rend les risques de propagation du virus plus importants.

L'Office fédéral de la santé publique a fait état jeudi 4509 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures. Septante-neuf décès sont à déplorer et 198 malades ont été hospitalisés. Durant les dernières 24 heures, les résultats de 28'740 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élevait à 15,69%. Un chiffre trop élevé selon M. Berset, qui a une nouvelle fois invité la population à se faire tester au moindre doute.

Le Fribourgeois s'est toutefois montré sceptique face à des tests massifs tels qu'ils sont pratiqués dans certains pays. Cela ne serait pas faisable en Suisse, a-t-il estimé, en soulignant qu'une discussion était en cours pour certains groupes, comme les écoles ou les homes pour personnes âgées. Des projets pilotes sont d'ailleurs en cours dans certains cantons.

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Covid-19: un rapport américain parle de la fuite d'un laboratoire

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Le SARS-CoV 2 a tué plus de sept millions de personnes depuis 2019 et fait encore 1700 morts par semaine, selon l'OMS (archives). (© KEYSTONE/AP CDC/HANNAH A. BULLOCK, AZAIBI TAMIN)

Une commission au congrès américain sur le Covid-19 estime que la fuite du virus d'un laboratoire de Wuhan, en Chine, est l'hypothèse "la plus plausible" pour expliquer son origine. Après deux ans d'enquête, la commission a fourni un rapport de plus de 500 pages.

La question de l'origine de la pandémie, entre potentielle transmission du virus par un animal ou fuite de laboratoire, a pris depuis plusieurs années aux Etats-Unis une tournure géopolitique, sur fond de rivalité accrue avec la Chine.

Donald Trump, récemment élu pour la seconde fois à la Maison-Blanche, a affirmé à plusieurs reprises, sans preuve, que le virus avait fuité d'un laboratoire chinois, ce que conteste fermement Pékin.

Sans trancher cette question, le renseignement américain avait assuré dans un rapport de juin 2023 n'avoir aucune preuve indiquant que le Covid-19 avait été créé dans un laboratoire en Chine.

La sous-commission sur la pandémie due au coronavirus a été mise en place en février 2023, lorsque les républicains ont repris la majorité à la chambre des représentants. Après 38 dépositions ou entretiens et 25 auditions, son rapport sera officiellement publié mercredi.

"Consensus"

"Ce travail aidera les Etats-Unis et le monde à prédire la prochaine pandémie, à s'y préparer, à nous en protéger, et, espérons-le, à la prévenir", a déclaré le président de cette commission, l'élu républicain et médecin podologue de métier Brad Wenstrup.

Le rapport se targue d'un "consensus" entre membres démocrates et républicains sur plusieurs questions, notamment sur le fait que "la possibilité que le Covid-19 ait émergé d'un accident lié à un laboratoire ou à des recherches n'est pas une théorie du complot".

Pour appuyer leur affirmation, les élus avancent cinq raisons, parmi lesquelles, selon eux, le fait que "le virus possède une caractéristique biologique qui n'est pas présente dans la nature".

Près de cinq ans après son émergence, la communauté scientifique internationale n'est pas encore parvenue à déterminer avec certitude l'origine du Covid-19. Une étude publiée en septembre dans la revue Cell a cependant apporté de nouveaux éléments venant renforcer l'hypothèse d'une transmission aux humains par des animaux infectés introduits sur un marché de Wuhan à la fin 2019.

Avec plus de 1,1 million de morts, les Etats-Unis ont de loin été le pays le plus touché par la pandémie de Covid-19.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet

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Le vaccin Covid-19 ne sera plus gratuit pour toute la population suisse dès le 1er juillet (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.

Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.

A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.

La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.

Dépistage de l'amyotrophie spinale

D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.

Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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