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Suisse

Migros adopte le Nutri-Score pour ses marques propres

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Le Nutri-Score attribue cinq lettres et un code couleurs, du vert au rouge, en fonction de la qualité nutritionnelle de l'aliment (Archives @ KEYSTONE/DPA-Zentralbild/PATRICK PLEUL)

Migros a décidé d'apposer le Nutri-Score sur tous les produits alimentaires de ses marques propres. Les associations de consommateurs saluent une "belle victoire d'étape". Selon elles, le géant orange fait "un grand pas en faveur d'une information plus transparente".

Migros avait introduit en août 2020 le Nutri-Score à titre d'essai sur les emballages des marques de poisson Pelican et sa ligne de substitut de viande Cornatur. La coopérative va étendre ce marquage à tous les pains à partir de juin, indique-t-elle mercredi dans un communiqué. Toutes les marques propres du géant orange devraient porter le logo Nutri-Score d'ici 2025.

En complément, Migros rappelle qu'elle affiche en ligne depuis la mi-mars une "signalisation des valeurs nutritionnelles" pour chacun de ses produits. Celle-ci évalue individuellement leur teneur en matières grasses, acides gras saturés, sucres et sel à l'aide des couleurs rouge, orange et vert.

Signalétique claire

La décision de Migros a été saluée par la Fédération romande des consommateurs (FRC) et ses consoeurs alémanique SKS et tessinoise ACSI. Elle "ouvre de bonnes perspectives pour le consommateur puisque l'assortiment va se développer d'abord par centaines cette année, puis par milliers", écrivent-elles dans un communiqué commun.

Les associations de consommateurs luttent depuis plus de dix ans pour qu'une signalétique de couleur figure sur les produits transformés. "De nombreuses personnes sont déconcertées par la complexité des valeurs nutritives figurant au verso", explique Sara Stalder, de la SKS, citée dans le communiqué de Migros.

Le Nutri-Score attribue cinq lettres (A, B, C, D et E) et un code couleurs, du vert au rouge, en fonction de la qualité nutritionnelle de l'aliment. Créé et introduit par la France en octobre 2017, il a été repris par plusieurs autres pays européens. La Suisse le soutient depuis septembre 2019.

Danone et Nestlé

Le groupe rejoint ainsi les multinationales Danone, qui avait ouvert la voie en 2018, et Nestlé qui a suivi le mouvement il y a un an. Le fabricant thurgovien de pâtes Bschüssig (Coop, Denner, Spar, Volg, et ponctuellement Aldi et Lidl) s'est aussi engagé ce printemps.

De nouveaux acteurs étrangers viennent compléter le tableau. Fleury Michon, McCain, Brossard, Alpro et Harry s'engagent à utiliser le Nutri-score en Suisse, selon l'alliance des organisations de consommateurs. "Plus attentistes", Goûters Magiques, PepsiCo et Unilever "préfèrent observer l'évolution européenne".

Concernant les autres distributeurs, Coop a fait une première expérience pilote et devrait communiquer sa stratégie fin avril, ajoutent la FRC et ses partenaires. Quant à Aldi Suisse, il poursuit un test sur deux marques propres.

Lutte contre le gaspillage

Parallèlement, le hard discounter va introduire un nouveau logo pour éviter le gaspillage alimentaire. Ce logo "Souvent, on peut me consommer plus longtemps" viendra s'ajouter à la date de consommation recommandée. Il sera visible dans un premier temps sur certains produits laitiers réfrigérés.

"De nombreux produits peuvent être consommés plus longtemps qu'on ne le pense", souligne Aldi Suisse dans un communiqué. Avec ce logo, l'entreprise veut inciter les clients à "examiner les produits avec leur sens avant de les jeter".

En Suisse, un tiers des denrées alimentaires produites et souvent encore consommables sont jetées. Les ménages privés représentent 40% de l'ensemble des pertes - l'équivalent de plus de 600 francs par an et par personne, précise Aldi.

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Suisse

Projet à 300 millions pour surveiller le ciel suisse suspendu

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L'intégration du système Skyview est retardée (image symbolique). (© Keystone/CHRISTIAN BEUTLER)

L'armée laisse tomber provisoirement son projet de surveillance de l'espace aérien. L'intégration du système français Skyview, pour lequel le Parlement a débloqué près de 320 millions de francs, a été gelée en février, a appris la SRF.

Cette information a été confirmée à l'agence Keystone-ATS par le porte-parole de l'armée Stefan Hofer. Un groupe de travail a cherché des variantes cet été avant que le comité de projet n'admette en septembre que "la nouvelle évaluation présente des risques plus élevés, en particulier en ce qui concerne la dépendance entre Skyview et la nouvelle plateforme numérique".

Le Skyview a été choisi il y a plusieurs années pour remplacer le Florako, introduit en 2004. Le Département de la défense avait en 2022 doublé le budget nécessaire pour ce système de surveillance et de conduite des opérations, le faisant passer de 155 millions à 314 millions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Sicpa va supprimer jusqu'à 120 emplois dans le canton de Vaud

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Basé à Prilly, le groupe Sicpa fait les frais de la conjoncture économique mondiale ainsi que des tensions géopolitiques. (archive) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'entreprise vaudoise Sicpa, spécialisée dans les encres de sécurité a indiqué jeudi qu'elle allait supprimer jusqu'à 120 emplois dans le canton de Vaud. Elle invoque un contexte économique international compliqué et les tensions géopolitiques actuelles.

La direction de Sicpa "envisage une série de mesures financières et opérationnelles devant être déployées avant la fin de l'année. Elles concerneront l'ensemble du groupe et de ses entités", a fait savoir un responsable de la communication de l'entreprise, confirmant une information publiée sur le site web de la RTS.

"Sur le plan de l'emploi, cette restructuration pourrait entraîner la suppression d'un maximum de 120 postes en Suisse", a-t-il précisé.

"C'est le début d'un processus, selon le code des obligations suisse", a-t-il dit à AWP, ajoutant qu'une consultation des collaboratrices et collaborateurs avait été ouverte "afin de permettre de formuler des propositions et suggestions susceptibles de limiter dans toute la mesure possible l'étendue des mesures envisagées".

Le responsable a refusé de se prononcer sur d'éventuelles suppressions à l'étranger. Le groupe, présent dans plus de 40 pays, compte 3000 employés à travers le monde, dont 1000 en Suisse, basés au siège de Prilly et sur son site industriel de Chavornay, dans le canton de Vaud.

Réorganisation du groupe

La société fait face à des difficultés en raison d'un contexte économique international qui "s'est dégradé" et des tensions géopolitiques "qui se sont considérablement aggravées dans de nombreuses régions du monde au cours des dernières années, et plus encore de ces derniers mois", explique-t-elle dans un communiqué.

Spécialisée dans les encres de billets de banque et le marquage de produits taxés, la multinationale dit en subir l'impact du fait que ses clients sont principalement les nations et leurs gouvernements.

"Certains de nos projets se voient retardés, nos résultats sont directement affectés par le renchérissement des matières premières, par l'inflation, par des taux de change défavorables, et par les effets des sanctions internationales auxquelles nous nous conformons", détaille-t-elle.

Face à cette situation, la direction a donc décidé de mettre en ½uvre une réorganisation qui doit permettre au groupe de gérer ses projets actuels et futurs "avec une meilleure agilité".

Sicpa dit vouloir faire monter en puissance les domaines du numérique et de la science des données pour conquérir de nouveaux segments de marché. "Cet effort doit se poursuivre et impose une réorganisation et une évolution des équipes actuelles, en nous appuyant sur les savoir-faire qui sont les nôtres et en en développant d'autres", explique-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Lausanne

Le travail des proches aidants valorisé à Lausanne

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© KEYSTONE/GAETAN BALLY

Ce jeudi marque la Journée mondiale de la santé mentale. A cette occasion, pour la quatrième reprise, un événement dédié aux proches aidants se tient à Lausanne.

En partenariat avec l’Association de Proches aidants Vaud et la Croix-Rouge vaudoise, la Haute École de Santé Vaud (HESAV) organise ce jeudi 10 octobre la 4ème Journée Proches Aidants. Cette nouvelle édition vise à soutenir et donner la parole aux nombreuses personnes concernées par ce travail bénévole. Dans un contexte de pénurie de personnel soignant, ce rendez-vous invite à réfléchir aux facteurs qui influencent la santé mentale des proches aidants, à l’identification des signaux d’alerte ainsi qu’aux prestations disponibles. Ce rôle souffre notamment d'un manque de reconnaissance.

Anne LouisAnne Louis, maître d'enseignement à l'HESAV

Cet événement veut aider les proches aidants à lutter contre l'épuisement et le découragement. Il a également pour but de favoriser les échanges entre les personnes concernées et les acteurs de la santé.

Depuis plus de 10 ans, Raphele, membre de l'Association de Proches aidants Vaud, accompagne quotidiennement son fils qui a souffert de troubles psychiques. Son travail n'a pas toujours été entendu par le personnel médical.

Raphele IssautierProche aidante, membre de l'Association de Proches aidants Vaud

Si le quotidien de Raphele s'est quelque peu allégé ces derniers temps, son fils se portant de mieux en mieux, sa routine a toutefois été bouleversée pendant des années.

Raphele IssautierProche aidante, membre de l'Association de Proches aidants Vaud

Ce rendez-vous veut aussi sensibiliser les étudiants de l'HESAV à la situation des proches aidants. Ils seront amenés à collaborer avec eux dans leur future profession.

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Culture

Le Musée du Léman à Nyon expose bien plus que des cartes

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Une centaine de cartes consacrées au Léman sont exposées à Nyon au Musée du Léman. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Pour sa nouvelle exposition temporaire, inaugurée jeudi à Nyon, le Musée du Léman met en lumière une centaine de cartes consacrées au plus grand lac d'Europe. Pour les concepteurs, il ne s'agit pas tant de parler de géographie, que de s'intéresser au regard porté sur cette étendue d'eau à différentes époques.

"Une carte est le reflet plus ou moins fidèle de l'espace qu'elle représente. Mais c'est aussi le reflet de son époque, de son cartographe, des préoccupations et des intentions de ce dernier. Une carte peut permettre de se repérer ou de planifier un itinéraire, mais aussi de revendiquer un territoire, de transmettre un savoir scientifique ou d'attirer des touristes", écrivent les organisateurs dans le dossier de presse.

Intitulée "Ceci n'est pas une carte", l'exposition brosse un "portrait protéiforme du Léman" en s'appuyant sur ces documents. Les visiteurs découvriront ainsi la Table de Peutinger, représentant le réseau routier de l'Empire romain à l'époque d'Auguste et qui constitue la plus ancienne carte sur laquelle figure le Léman, identifié comme "lac de Lausanne".

Lac de Vevey, d'Evian ou de Morges

Le public aura également l'occasion de s'étonner d'une représentation du Léman "à l'envers", héritage d'une convention moyenâgeuse selon laquelle une carte devait être orientée vers Jérusalem. Les divers documents exposés montreront en outre que le nom du lac a changé plusieurs fois, puisque suivant les cartes, il est fait mention du lac de Genève, de Thonon, de Vevey, de Morges, d'Evian, ou encore du lac Léman.

Pour décliner la thématique plus largement et toucher un public étendu, divers événements auront lieu jusqu'à la clôture de l'exposition le 31 août 2025. Au menu: visites guidées, ateliers de dessin, course d'orientation, randonnées pédestres ou encore livret de visite destiné aux plus jeunes.

L'exposition donnera également lieu à la publication du "Grand Atlas du Léman". Plus qu'un précis de géographie, l'ouvrage fera office de "livre d'histoire qui remonte les siècles de carte en carte", écrivent les organisateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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