Suisse
Abus documentés dans l'Eglise catholique: la pointe de l'iceberg
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/09/au-total-510-auteurs-dabus-sexuels-ont-ete-identifies-par-les-historiens-de-luniversite-de-zurich-ils-ont-fait-au-moins-921-victimes-dont-74-de-mineurs-principalement-des-garcons-photo-symboliqu-1000x600.jpg&description=Abus documentés dans l'Eglise catholique: la pointe de l'iceberg', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
L'Université de Zurich a documenté 1002 situations d'abus sexuels dans l'Eglise catholique en Suisse depuis le milieu du 20e siècle. Il ne s'agirait que de la pointe de l'iceberg, la plupart des cas n'ayant pas été signalés et des documents ayant été détruits.
L'étude présentée mardi par le département d'histoire de l'Université de Zurich constitue la première étape des recherches mandatées par trois organes catholiques dont la Conférence des évêques suisses. Jamais, une équipe indépendante n'avait encore recherché sur ce sujet. Ce projet pilote a impliqué tous les diocèses du pays, les structures de droit public ecclésiastique et les communautés religieuses.
Les historiens ont obtenu presque toujours les accès nécessaires aux archives, indique l'Université de Zurich. Des dizaines de milliers de pages de documents secrets, constitués par les responsables de l’Église catholique depuis le milieu du 20e siècle, ont pu être consultées. L’équipe a aussi mené de nombreux entretiens, notamment avec des personnes concernées.
Les victimes: des mineurs, garçons en tête
Il en ressort que 1002 situations d'abus sexuels ont été identifiées jusqu'à présent dans toute la Suisse sur l'ensemble de la période étudiée. On déplore au moins 921 victimes dont 74% de mineurs, 14% d'adultes et 12% de personnes à l'âge non établi. Au total, 510 personnes - presque uniquement des hommes - ont commis ces abus. 56% des victimes sont de sexe masculin, 39% de sexe féminin. On ignore le sexe de la victime pour les cas restants.
La grande majorité des abus ont été commis dans le cadre de la pastorale. Tel était le cas surtout en situation de confession ou de consultation, de service de servant(e)s de messe, d'enseignement religieux ou encore d'activités avec des groupes d'enfants ou d'ados.
Le deuxième domaine touché par les abus sexuels est celui de la formation et de l'aide sociale. Ainsi, environ 30% des cas se sont déroulés dans des foyers, des écoles et des internats catholiques ou établissements similaires.
Les ordres religieux et les communautés nouvelles constituent le troisième domaine avec moins de 2% des cas documentés. La recherche de sources y a été particulièrement difficile, soulignent les chercheurs.
Documents détruits dans deux diocèses
De manière générale, les historiens ont trouvé des preuves d’un large éventail de situations d’abus sexuels, du franchissement problématique des limites aux abus systématiques les plus graves et ayant duré des années. Pourtant, ces situations "ne représentent sans doute que la pointe de l’iceberg", selon les professeures Monika Dommann et Marietta Meier, qui ont dirigé l'étude.
En effet, de nombreuses archives susceptibles de documenter d’autres situations d’abus sexuels n’ont pas encore été étudiées. Tel est le cas des archives des communautés religieuses, des documents des instances diocésaines et des archives des écoles, internats et foyers catholiques, ainsi que des archives étatiques.
De plus, les historiens ont pu prouver la destruction de documents dans deux diocèses. En outre, tous les signalements d'abus n'ont pas été documentés par écrit et archivés systématiquement. Seule une petite partie des cas a donc été signalée, supposent les chercheurs.
Droit canonique longtemps guère appliqué
Si les abus sexuels sur des mineurs constituent depuis longtemps un délit grave dans le droit canonique, ce dernier n'a pourtant guère été appliqué en la matière durant une longue partie de la période étudiée par l'Université de Zurich. Un grand nombre de cas ont même été dissimulés, couverts ou minimisés. En règle générale, les sanctions étaient inexistantes ou légères.
L’Église catholique transférait systématiquement les clercs accusés et condamnés à l'interne, parfois même à l’étranger, dans le but d’éviter des poursuites pénales séculières et d’assurer aux clercs une réaffectation. Ils privilégiaient ainsi les intérêts de l'Eglise et de leurs représentants par rapport à la protection des paroissiens, constatent les chercheurs.
Cette pratique n'a changé qu'au début du 21e siècle, alors que la gestion des abus dans l'Eglise catholique suscitait de plus en plus de scandales. La Conférence des évêques suisses a publié alors des directives claires et a fondé des commissions d'experts, dont la façon de travailler et le degré de professionnalisation sont toutefois variables, selon les historiens.
Nouvelles accusations
Dans la dernière édition du SonntagsBlick toutefois, l'évêque de Fribourg Charles Morerod et l'évêque de Sion Jean-Marie Lovey sont accusés de dissimulation.
Des enquêtes plus approfondies doivent suivre, à l'avenir, sur l'ampleur réelle des abus, sur la responsabilité de l'Etat et sur les liens entre les spécificités catholiques et les abus. Pour ce faire, d'autres fonds d'archives devront être consultés et la base de données devra être élargie, indique l'Université de Zurich.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Pas de millionnaire au tirage du Swiss Loto
Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto mercredi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher les numéros 5, 10, 14, 28, 29 et 41. Le numéro chance était le 3, le rePLAY le 1 et le Joker le 788906.
Lors du prochain tirage samedi, 2,2 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.
https://jeux.loro.ch/games/swissloto/
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Fête des promotions: assouplissement pérennisé
A la suite d'un projet pilote de deux ans, le Conseil d'Etat genevois pérennise l'assouplissement concernant la date de la fête des promotions. Les communes pourront organiser l'événement dès le vendredi qui précède la dernière semaine de l'année scolaire.
Il ressort de l'essai mené dans deux communes durant les années scolaires 2023-2024 et 2024-2025 que l'anticipation des promotions n'a pas d'impact significatif sur le nombre d'enfants absents durant la dernière semaine d'école, a indiqué mercredi le gouvernement à l'issue de sa séance hebdomadaire. Jusqu'ici, la fête des promotions pouvait avoir lieu au plus tôt le jeudi avant les vacances d'été.
Cette disposition figure dans le règlement de l'enseignement primaire. Consultée, l'Association des communes genevoises accueille "très positivement" cet assouplissement, a précisé le Conseil d'Etat.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Nouvelle offre nocturne du Léman Express lancée en musique
Le Léman Express annonce l'extension de son offre nocturne en musique. Samedi soir aux petites heures du dimanche matin, un espace en milieu du train sera transformé en scène avec la participation d'artistes transfrontaliers tels que Braises de Velours, Sampaio et Cora.
Le "Night Express" effectuera trois allers-retours entre Annemasse (F) et Coppet (VD) samedi dès 20h35 jusqu'à dimanche à 02h25, ont indiqué mercredi la société Lémanis et Antigel, organisateur du festival culturel éponyme. Il desservira tous les arrêts habituels du canton de Genève selon l'horaire régulier. La consommation d'alcool sera interdite à bord, et une deuxième rame sans musique sera disponible.
Alors que 32% des passagers utilisent le train transfrontalier pour leurs loisirs, cet "évènement musical unique" vise à montrer que le train est un moyen de transport sûr pour les noctambules. A partir du changement d'horaire de dimanche, la ligne L4 sera prolongée jusqu'à Annemasse au milieu de la nuit durant la semaine.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Budget vaudois: coupes maintenues pour les hôpitaux régionaux
Le Grand Conseil vaudois a poursuivi mercredi ses discussions sur le projet de budget cantonal 2026. Comme la veille, la gauche a échoué à faire passer de nombreuses propositions de modifications, notamment la suppression des coupes pour les hôpitaux régionaux.
Les députés ont repris en début d'après-midi la suite de la première lecture du projet de budget (1er débat), avec plus de trois heures de discussions sur le budget de fonctionnement du Département de la santé et de l'action sociale (DSAS) de Rebecca Ruiz, déjà entamées mardi.
Un des gros sujets du jour était les coupes budgétaires prévues pour les hôpitaux régionaux et notamment les pôles santé. Après avoir annoncé des mesures d'économie à hauteur de 20 millions de francs, le Conseil d'Etat les a revues à la baisse lors de la présentation du budget 2026, à savoir une réduction à cinq millions de francs.
La gauche a voulu supprimer ces cinq millions. Mais elle n'a pas réussi à faire passer son amendement, refusé par 76 non (PLR, UDC et Vert'libéraux) contre 58 oui (PS, Vert-e-s, EP).
EMS: coupes réduites de moitié
L'autre sujet emblématique du côté sanitaire était l'effort à la contribution de crise des Etablissements médico-sociaux (EMS). Les coupes budgétaires prévues par le gouvernement étaient de quelque 14 millions. La Commission des finances (Cofin) a, elle, proposé de les réduire de moitié, à 7 millions. Un amendement socialiste a été déposé pour ramener ce chiffre à zéro. Il a été refusé par la droite.
En revanche, la réduction de 50% de la contribution aux EMS (7 millions et non 14) a été acceptée grâce au ralliement des Vert'libéraux avec la gauche.
La droite a, par contre, fait bloc et refusé de biffer les coupes dans le programme cantonal InvestPro visant à lutter contre la pénurie du personnel de la santé et à répondre à l'initiative "Pour des soins infirmiers forts". Elle a dit non à la proposition de réinscrire + 4,3 millions de francs au budget (2,8 millions pour la formation et -1,5 million pour la revalorisation de la CCT-SAN).
Les soins à domicile n'ont pas pu éviter, non plus, des mesures d'économie. La gauche n'a pas réussi à faire passer la suppression de 5,5 millions de francs de coupes.
Subsides assurance-maladie
Autre refus grâce au bloc PLR-UDC-Vert'libéraux: de renoncer à ce que les personnes au bénéfice de subsides pour l'assurance-maladie (plafonnement des primes à 10% du salaire) participent à l'effort d'économies à hauteur de 18,4 millions, à travers trois mesures, dont un délai de carence allongé d'un mois pour les primo-demande.
Un sujet aura au moins fait l'unanimité mercredi après-midi: la sous-estimation de la participation des communes à la cohésion sociale (principe de sincérité budgétaire). Elle a été revue à la hausse de 18,4 millions de francs.
Pour rappel, le projet initial du budget du Conseil d'Etat prévoit un déficit de 331 millions de francs, lequel intègre 305 millions de mesures d'économies. Ce budget sera encore adapté au terme des débats au Grand Conseil.
Ceux-ci se poursuivent mercredi soir, avec encore trois départements à passer en revue, et peut-être une demande de deuxième débat immédiate, puis à nouveau la semaine prochaine pour deux journées. Les députés ont jusqu'au mercredi 17 décembre minuit pour adopter le budget 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
VaudIl y a 2 jours
Cambriolage avec violence à Yverdon: trois personnes arrêtées
-
VaudIl y a 7 heures
Collision frontale mortelle mardi à Ballaigues
-
LausanneIl y a 2 jours
Avec le nouvel horaire, Renens sera reliée directement à Epalinges
-
LausanneIl y a 1 jour
Un président du Tribunal correctionnel de Lausanne est récusé
-
SuisseIl y a 2 jours
Les Suisses changent de moins en moins de logement
-
SuisseIl y a 1 jour
Le National valide le budget après 13 heures de débats
-
VaudIl y a 2 jours
16 véhicules bruyants et non conformes ont été saisis en 2025
-
InternationalIl y a 3 jours
Le gouvernement du Bénin dit avoir déjoué un coup d'Etat


