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Murat Yakin: "Je suis très fier"

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Murat Yakin n'aura pas le temps de tergiverser avant le premier match de la Suisse le 1er septembre contre la Grèce. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

"Cette nomination est, pour moi, un grand honneur. Elle me remplit de fierté aussi !" Murat Yakin, avec l'élégance qui peut être la sienne, a laissé parler son coeur devant la presse.

Treize jours après la résiliation du contrat de Vladimir Petkovic, l'Association Suisse de Football (ASF) a fait un choix pour nommer un nouvel entraîneur national, un "vrai" choix pour reprendre les termes de son président Dominique Blanc, qui ne peut susciter de véritables réserves.

Par son passé de joueur - il a porté à 49 reprises le maillot de l'équipe de Suisse et il fut l'un des artisans de la première campagne magnifique du FC Bâle en Ligue des Champions lors de la saison 2012/2013 - et d'entraîneur - il a hissé ce même FC Bâle en demi-finale de l'Europa League en 2013 -, Murat Yakin cochait toutes les cases. "Il était notre candidat no 1", avoue d'ailleurs le directeur des équipes nationales Pierluigi Tami. L'ASF a tenu, toutefois, à conserver l'anonymat des autres candidats. "Il y avait parmi eux des entraîneurs très prestigieux", souffle Pierluigi Tami.

Aux yeux de l'ASF, la candidature de Murat Yakin s'est imposée pour deux raisons: il "incarne la voie et les valeurs suisses", selon Dominique Blanc. Par ailleurs, sa campagne européenne à la tête du FC Bâle marquée notamment par des qualifications obtenues devant le Zenit Saint-Pétersbourg et Tottenham, a démontré qu'il était capable de signer de grands résultats au niveau international.

"Ma candidature portait une certaine crédibilité"

Son contrat, signé lundi matin, porte jusqu'à l'automne 2022. Il sera reconduit automatiquement pour deux ans si la Suisse se qualifie pour la Coupe du monde au Qatar. L'ASF a tenu à remercier le FC Schaffhouse, l'employeur de Murat Yakin jusqu'à dimanche soir, de l'avoir "libéré immédiatement et sans condition". "On peut s'étonner de voir un entraîneur de Challenge League être nommé sélectionneur. Il est toutefois erroné de prétendre que revenir à Schaffhouse en 2019 fut un pas arrière. Je ne l'ai pas perçu ainsi. Je pense que ma candidature à ce poste de sélectionneur portait tout de même une certaine crédibilité."

Dans un premier temps, Murat Yakin entend s'inscrire dans la continuité de Vladimir Petkovic. "Nous devons le remercier d'avoir donné un très beau style de jeu à l'équipe de Suisse qui lui a permis d'obtenir de grands résultats, explique-t-il. Je vais chercher très vite à le joindre pour qu'il me fasse part de son ressenti."

Le Bâlois sait qu'il n'a pas de temps à perdre avec les deux rencontres contre l'Italie, à Bâle le 5 septembre, et contre l'Irlande du Nord, le 8 septembre à Belfast, qui s'annoncent capitales dans la course à la qualification pour le Qatar. "Je ne vais pas tout bouleverser. Je connais cette équipe, dit-il. Je sais qu'elle a toujours faim. Que son parcours à l'Euro a suscité une immense passion dans tout le pays. Il convient de surfer sur cet enthousiasme. Et quoi de plus beau que d'affronter, dans "ma" ville, le champion d'Europe dans un stade qui, j'espère, sera plein !"

Un staff à redéfinir

Ce mardi, Murat Yakin et Pierluigi Tami tiendront une première réunion de travail destinée à compléter le staff. On rappellera que l'entraîneur-adjoint Antonio Manicone a logiquement accompagné Vladimir Petkovic à Bordeaux.

"Je vais aussi très vite prendre le pouls des joueurs. La première liste doit bientôt sortir avec le match amical contre la Grèce du 1er septembre", indique le nouveau sélectionneur. Murat Yakin pourrait être confronté à un premier coup dur: l'indisponibilité de Haris Seferovic. L'auteur du doublé contre la France en huitième de finale de l'Euro s'est blessé à la cuisse la semaine dernière à Moscou lors du succès 2-0 du Benfica devant le Spartak en tour préliminaire de la Ligue des champions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La France et l'Espagne se qualifient aux tirs au but

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Mike Maignan décisif dans la séance des tirs au but. (© KEYSTONE/AP/Thibault Camus)

Les demi-finales en juin prochain du Final Four de la Ligue des Nations s'annoncent royales: Allemagne - Portugal à Munich et France - Espagne à Stuttgart.

Si les Allemands et les Portugais se sont qualifiés avant la loterie aux tirs au but, les Français et les Espagnols sont passés par un trou de souris. A Saint-Denis, les Bleus ont éliminé la Croatie dans cet exercice si particulier grâce à une parade de Mike Maignan sur la septième tentative adverse. Après 120 minutes de jeu, Michael Olise et Ousmane Dembelé avaient trouvé l'ouverture pour effacer la défaite 2-0 concédée trois jours plus tôt à Split.

A Valence face aux Pays-Bas, l'Espagne est également sortie victorieuse de cette loterie malgré un raté de... Lamine Yamal. Après le 2-2 de Rotterdam, les deux équipes ont livré un nouveau match splendide pour un nul 3-3 qui a vu la Roja mener à trois reprises au score sans pouvoir réussir le break face à des Néerlandais à l'immense bravoure.

A Dortmund, l'Allemagne a assuré pour la première fois sa qualification pour un Final Four. Trois jours après un succès 2-1 à Milan, les Allemands ont partagé l'enjeu face à l'Italie sur un score 3-3 presque improbable dans la mesure où ils menaient 3-0 à la pause ! Heureusement pour eux, l'égalisation de Giacomo Raspdori est tombée dans le temps additionnel...

Enfin à Lisbonne, le Portugal a battu le Danemark 5-2 pour une qualification presque miraculeuse. L'homme du match fut Trincao qui a inscrit le 3-2 pour arracher les prolongations à la 86e avant de récidiver à la 91e pour le 4-2 qui a terrassé les Danois

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Thiago Motta prend la porte

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Thiago Motta n'aura pas tenu une année à la tête de la Juventus. (© KEYSTONE/AP/Alfredo Falcone)

La Juventus a tranché après une semaine de réflexion: elle s'est séparée de Thiago Motta, son entraîneur depuis juillet dernier, et l'a remplacé par le Croate Igor Tudor, un ancien joueur du club.

Sonnée par les déroutes à domicile face à l'Atalanta (4-0) et sur le terrain de la Fiorentina (3-0), la Juve, décevante 5e du Championnat d'Italie, a mis fin à l'expérience Thiago Motta par un communiqué laconique.

Il reste neuf journées de Serie A à la Juve pour sauver sa saison, l'une des plus décevantes de son histoire récente, en décrochant la 4e place, qualificative pour la Ligue des champions et cruciale pour un club qui reste fragile sur le plan économique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Les croisés pour Alvyn Sanches

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Alvyn Sanches à terre vendredi à Belfast. (© KEYSTONE/EPA/ANTHONY ANEX)

Les craintes étaient malheureusement fondées. Touché vendredi lors des derniers instants de la rencontre Irlande du Nord – Suisse (1-1), Alvyn Sanches sera sur le flanc pendant de longs mois.

Le Lausanne-Sport informe que son joueur souffre d’une lésion complète du ligament croisé antérieur du genou. L’encadrement du club est mobilisé autour d’Alvyn Sanches et l’accompagnera lors des différentes étapes qui lui permettront de retrouver les terrains, précise le Lausanne-Sport.

Agé de 22 ans, Alvyn Sanches s’est affirmé cette saison comme l’atout maître du Lausanne-Sport. Sa première sélection vendredi récompensait justement ses performances. Le demi a suscité ces derniers mois l’intérêt de plusieurs clubs étrangers. Son transfert était programmé lors du prochain mercato estival. Cette blessure à Belfast remet malheureusement tout en question.

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Blondel et Gartenmann: deux expatriés retrouvent leurs racines

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Lucas Blondel découvre l'équipe de Suisse cette semaine (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Lucas Blondel et Stefan Gartenmann sont les deux grands inconnus dans la dernière sélection de Murat Yakin. Les deux défenseurs n'ont pas grandi en Suisse et sont heureux de retrouver leurs racines.

Une grande maison au bord du lac de Constance: c'est ce que Stefan Gartenmann évoque lorsqu'il se plonge dans ses souvenirs de la Suisse. Sa famille s'y réunissait chaque année, durant les vacances d'automne. Pour son grand-père, parti de Thurgovie pour travailler comme fromager au Danemark, c'était à chaque fois un retour au pays. Pour le jeune Stefan, c'était un lieu qui est toujours resté dans son coeur.

Il n'aurait jamais imaginé que, 20 ans plus tard, il enfilerait le maillot de l'équipe de Suisse. Et pour cause: Stefan Gartenmann a fait toutes ses classes de footballeur au Danemark et a disputé une bonne trentaine de matches internationaux des M16 danois jusqu'aux espoirs. Mais il n'a jamais été appelé chez les A.

"Défenseur old school"

Peut-être était-ce en raison de son style, lui qui ne se considère pas comme un "beau footballeur". Son agent l'a toujours comparé à Jaap Stam lors des négociations. Et le joueur de 28 ans l'a bien intégré: "Je suis un défenseur +old school+. Pas très rapide, pas très fort, mais très efficace".

La comparaison avec Stam, né en 1972, semble avoir fait mouche auprès de Murat Yakin, né en 1974. Lorsqu'il a été contacté l'année dernière par l'agent de Gartenmann et que ce dernier a attiré son attention sur les origines suisses de son poulain, le sélectionneur de l'équipe de Suisse a écouté avec attention, avant de se rendre peu après à Budapest où Gartenmann évolue avec son club de Ferencvaros.

Quelques mois plus tard, le défenseur central est assis dans un pavillon à Almancil et s'adresse à la foule de médias suisses dans un très bon allemand. Il le doit à ses grands-parents, chez qui il a appris la langue en regardant des dessins animés avant de s'améliorer à l'école. "La Suisse est ma deuxième patrie. Le fait que j'aie la chance d'évoluer avec ce pays signifie beaucoup pour moi et ma famille", se réjouit-il.

Raclette et Xamax

Raclette et Neuchâtel Xamax: c'est ce que Lucas Blondel évoque lorsqu'il pense à ses années en Suisse. Contrairement à Gartenmann, il n'y a pas seulement passé des vacances, mais aussi les premières années de sa vie. Ses souvenirs restent toutefois vagues. Son père Jean-Yves, né à Neuchâtel, est un fervent supporter des "rouge et noir". Et le four à raclette l'a accompagné jusqu'en Argentine, le pays de sa mère, lorsque sa famille a décidé de s'y installer.

Dans sa jeunesse, Lucas Blondel a joué au tennis, suivant les traces de son père, ex-546e mondial au classement de l'ATP. Avant d'en avoir assez à 14 ans. "Je m'énervais beaucoup trop souvent contre moi-même, je perdais toujours mes nerfs. C'est alors que j'ai réalisé que je préférais les sports d'équipe", se remémore le latéral droit.

De l'Atlético de Rafaela, en passant par Tigre, il arrive en 2023 à Boca Juniors, l'un des clubs les plus connus au monde, où il joue à la Bombanera devant un peu plus de 50'000 supporters. Lorsqu'on lui demande de parler de l'ambiance du stade de Buenos Aires, Blondel secoue la tête. Impossible de la décrire, "il faut le vivre pour le comprendre".

Liés par leurs racines

Le contact avec Murat Yakin existe depuis longtemps. Déjà avant l'Euro 2024, il était question que Blondel fasse au moins partie du cadre élargi. Mais il s'est ensuite déchiré les ligaments croisés et a été longtemps absent. Aujourd'hui, il a lui aussi la chance de se montrer en équipe de Suisse. Pour cela, il accepte volontiers de faire 24 heures de voyage. "J'en ai toujours rêvé", raconte-t-il dans un très bon français. "J'espère que mon jeu offensif sur le côté droit pourra convaincre".

Le Danois serein d'un côté, l'Argentin au sang chaud de l'autre. Tous deux sont liés par leurs racines suisses. Et pour l'entraîneur-assistant Davide Callà, il ne fait aucun doute que ces deux néophytes peuvent bonifier l'équipe de Suisse. "J'ai fait la connaissance de deux garçons qui ont une grande envie de jouer au football et qui sont aussi très fiers d'être ici", assure le nouveau bras droit de Yakin

Lui-même possédant des origines italiennes, il sait exactement ce que c'est que d'avoir plusieurs c½urs dans la poitrine. "Leur histoire reflète aussi un peu le monde interconnecté d'aujourd'hui. On peut être chez soi partout et enraciné à plusieurs endroits."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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