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Suisse

Nestlé Waters supprime 171 postes sur son site de Vittel

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Les coupes sont justifiées par l'arrêt de la commercialisation de la marque Vittel en Allemagne et en Autriche. (Archives) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Nestlé Waters va biffer d'ici la fin de l'année 171 emplois sur les 721 que compte la filiale du géant veveysan Nestlé à Vittel dans les Vosges, dans l'est de la France. Les détails ont été présentés ce mardi matin aux partenaires sociaux.

Cette annonce de suppression d'environ un quart des effectifs intervient dans un "marché en pleine érosion" et "extrêmement concurrentiel" pour les eaux plates, a indiqué à AWP une porte-parole de la multinationale romande. Elle est justifiée par l'arrêt de la commercialisation de la marque Vittel en Allemagne et en Autriche, annoncée en février 2022, qui a "entraîné une réduction des volumes" dans les Vosges.

A cela s'est ajoutée la récente annonce de suspendre l'utilisation de deux des six forages de l'eau Hépar, en raison de "conditions climatiques qui se détériorent". "Cette suspension amplifie la baisse des volumes de production", a complété la représentante de l'entreprise. La presse locale a évoqué une baisse de production de 60% pour Hépar, quand Nestlé se contente d'expliquer que ces deux forages représentent "une partie importante" de l'activité.

Le plan "de réorganisation" rendu public "a pour objectif d'ajuster nos capacités de production et de préserver la compétitivité et la pérennité du site" qui produit les eaux Vittel, Hépar et Contrex. Le minéralier, qui fait face à "des attentes des consommateurs en perpétuelle évolution", indique avoir mené des projets de modernisation, avec de nouveaux produits, et investi notamment "63 millions d'euros sur les trois dernières années sur le site des Vosges".

Déjà des plans sociaux

Selon le site de la radio publique France Bleu Sud Lorraine, l'annonce de ce plan social dans les Vosges s'ajoute à deux plans précédents qui avaient abouti à 214 suppressions de postes.

Nestlé Waters s'engage à "limiter au maximum les départs contraints en proposant des solutions d'aménagement de fin de carrière et des propositions de mobilité interne". Il compte "minimiser les conséquences sociales de ce projet" sur le bassin d'emploi avec un "projet de revitalisation qu'on va déployer avec les autorités locales". L'entreprise se dit "pleinement mobilisée pour assurer l'avenir" de son site Nestlé Waters Supply Est, présent à Vittel et Contrexéville.

Cette annonce, "c'est terrifiant pour les employés", a souligné auprès d'AWP Bernard Schmitt, porte-parole du Collectif Eau 88 qui dénonce l'accaparement de l'eau par le géant agroalimentaire romand et la pollution plastique.

"Cela traduit aussi l'aveuglement d'une classe politique qui s'est fondée sur une mono-industrie et qui est incapable d'anticiper ce qui va se passer alors qu'on leur dit depuis des années que cela va se passer." Il a ajouté que "plus ils prélèvent d'eau, plus ils ont des bénéfices, plus ils automatisent, robotisent, au détriment de l'emploi, ce qui permettra la vente, selon nous, du site", rappelant la cession des marques de Nestlé Waters en Amérique du Nord, finalisée en 2021.

Le groupe avait vendu huit marques de sa filiale à des fonds d'investissement pour 4,3 milliards de dollars, afin de se concentrer sur ses "marques internationales haut de gamme, les eaux minérales naturelles locales et les produits d'hydratation saine de haute qualité", indiquait Nestlé, qui exploite aussi Perrier en France ainsi que San Pellegrino et Acqua Panna en Italie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les perspectives conjoncturelles s'éclaircissent encore

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Les attentes pour l'évolution de l'économie suisse continuent de s'améliorer, les entrepreneurs retrouvant leur optimisme d'avant la guerre commerciale initiée par les Etats-Unis. (archives) (© KEYSTONE/LOUIS DASSELBORNE)

Les attentes pour l'évolution de l'économie suisse continuent de s'améliorer, les entrepreneurs retrouvant leur optimisme d'avant la guerre commerciale initiée par les Etats-Unis.

L'activité manufacturière est optimiste pour les prochains mois, alors que les exportateurs et la consommation sont plus prudents.

Le baromètre conjoncturel de l'institut KOF, qui évalue les anticipations économiques des prochains mois, a grimpé de 1,7 point sur un mois à 103,4 points en décembre, selon un communiqué publié mardi.

Cet indicateur très suivi des milieux économiques dépasse ainsi son niveau de février (103,3 points), soit avant la proclamation en avril du "Liberation day" par le président américain Donald Trump où l'indice avait chuté à son niveau le plus bas (95,5 points) de l'année.

Dans l'industrie et la construction, la tendance est positive, ont relevé les experts du centre d'études zurichois, notamment pour les perspectives d'emploi, de stocks et de marche des affaires. L'activité de production et les entrées de commandes se trouvent cependant sous pression.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Un Suisse sur trois va se serrer la ceinture en 2026

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Un bon tiers de la population suisse souhaite réduire son budget ménage et dépenser moins dans quasi tous les domaines de la vie courante, et cela particulièrement en Suisse romande et au Tessin. (© KEYSTONE/EPA/TOLGA AKMEN)

Le climat de consommation s'annonce difficile en Suisse l'an prochain. Un bon tiers de la population souhaite réduire son budget ménage et dépenser moins dans quasi tous les domaines de la vie courante, et cela particulièrement en Suisse romande et au Tessin.

A l'aube de cette nouvelle année, la moitié de la population s'inquiète pour son budget. Ainsi, 30% des personnes interrogées ont déjà procédé à des ajustements budgétaires pour joindre les deux bouts, alors que 17% trouvent que la période est difficile et 4% parlent même de crise, selon le moniteur de la consommation publié mardi par l'institut d'études de marché management tools research.

Le reste de la population se montre davantage optimiste: 42% des sondés estiment que leur situation économique est bonne et 6% très bonne, selon une enquête menée auprès de plus 1200 personnes âgées de 16 à 79 ans.

Cette perception diffère de façon notable entre les différentes régions du pays. En Suisse alémanique, plus de la moitié des participants à l'étude ne s'inquiètent pas de l'état de leur compte bancaire et 52% d'entre eux qualifient leur situation économique de bonne ou très bonne, quand au Tessin 59% de la population juge sa situation "tendue, difficile, voire critique". En Suisse romande, ce chiffre atteint même 61%.

Une morosité qui se reflète dans la planification budgétaire. Une personne sur trois (32%) dit souhaiter réduire son budget familial en 2026, un chiffre qui atteint même 41% chez les moins de 45 ans. Seuls 19% des interrogés souhaitent dépenser plus au cours de la nouvelle année et 44% maintenir leurs dépenses à un niveau constant.

Prudence de mise

Les sondés veulent avant tout faire des économies dans les domaines où les achats peuvent être reportés: 37% dévoilent prévoir de dépenser moins pour les articles de consommation courante et 35% pour les vêtements. Beaucoup réduiront également leurs dépenses liées aux sorties: 31% entendent se serrer la ceinture au niveau de la restauration et 24% dans les domaines de la culture, des loisirs et autres activités.

Seuls les domaines des assurances et des frais de santé ne permettront pas de réaliser des économies. Près de la moitié des personnes interrogées s'attendent à une augmentation des dépenses de santé pour l'année prochaine, "ce qui montre à quel point les primes pèsent lourdement sur le budget", souligne l'étude.

Ce comportement prudent des consommateurs devrait se répercuter sur les revenus de nombreux fournisseurs. Un quart des personnes interrogées souhaitent par exemple dépenser moins d'argent dans le commerce de meubles, comme par exemple chez Ikea. Les détaillants d'électronique, d'articles ménagers et en ligne sont également sous pression, plus d'un cinquième d'entre elles indiquant vouloir réduire leurs dépenses chez Galaxus, Media Markt, Fust et Interdiscount.

Concernant les denrées alimentaires, un peu moins de personnes ont l'intention d'économiser mais chez Migros, Coop, Aldi et Lidl si "environ la moitié souhaite dépenser autant que l'année précédente, les interrogés souhaitent plutôt réduire leur budget que l'augmenter".

Recours aux crédits

Afin de pouvoir effectuer des achats importants malgré un budget serré, de nombreuses personnes envisagent par ailleurs de modifier leurs habitudes de paiement. Elles sont 25% à admettre qu'elles paieront plus souvent sur facture l'année prochaine, 11% à miser davantage sur les paiements échelonnés, 4% sur le leasing et 3% à envisager un crédit.

Sur ce dernier point, les hommes sont deux fois plus nombreux que les femmes à vouloir faire une demande de crédit et ils sont également plus enclins à recourir au paiement échelonné et au leasing.

Par ailleurs, 13% des sondés déclarent ne pas pouvoir épargner du tout. Au Tessin, ce pourcentage est plus de deux fois plus élevé et atteint 29%. Le montant moyen épargné est de 1220 francs par mois, mais l'écart est énorme: ceux qui gagnent moins de 7000 francs épargnent en moyenne environ 360 francs, alors que les personnes dont le salaire mensuel dépasse 9000 francs peuvent mettre plus de 2800 francs de côté. Et tandis que les locataires ne peuvent épargner qu'environ 750 francs par mois, les propriétaires immobiliers économisent plus de 2000 francs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

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Proposé en Suisse et dans sept autres pays européens, le jeu Eurodreams offre un gain principal sous forme d'une rente mensuelle de 22'222 francs pour une durée de 30 ans. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams lundi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 5, 8, 16, 19, 24 et 39, ainsi que le numéro "dream" 2, a indiqué la Loterie romande.

Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La monogamie, un régime lié à la concurrence pour l'héritage

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La monogamie n'a pas toujours été le modèle dominant (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les conflits autour des successions ont contribué à faire de la monogamie un modèle à succès. L'idée de léguer ses biens et ses terres sans partage a poussé les hommes à restreindre le nombre de leurs épouses.

C'est ce qui ressort d'une étude menée par des chercheurs de l'Université de Zurich dans la revue spécialisée "Pnas", et dont les résultats ont été publiés lundi.

Historiquement, la polygamie, qui consiste pour un homme à avoir plusieurs femmes, était le système matrimonial le plus répandu. Il devait permettre aux femmes de partager un homme privilégié avec d'autres afin d'assurer de meilleures conditions de vie à leurs enfants.

La raison pour laquelle la monogamie s'est imposée au fil du temps dans de nombreuses sociétés reste un mystère. Les chercheurs s'attendaient à ce que la polygamie soit plus fréquente dans les communautés agricoles caractérisées par de grandes différences de propriété et de statut social.

Ressources en jeu

Mais finalement, là où les ressources comme les terres agricoles devenaient rares, qu'elles étaient privées et transmissibles par héritage, la monogamie a pris le dessus. L'équipe de l'Uni de Zurich a analysé les données de 186 sociétés à travers le monde pour cette étude.

Selon les chercheurs, les hommes ont réduit le nombre de leurs épouses afin d'éviter le partage de l'héritage et d'assurer un avantage à leur descendance. Ils n'ont en revanche pas pu confirmer une autre théorie selon laquelle la monogamie favoriserait la stabilité sociale.

Cette hypothèse part du principe que la polygamie entraîne un surplus d'hommes célibataires, ce qui favoriserait la violence. La monogamie réduirait donc la concurrence entre les hommes et apporterait un avantage à la société. Les chercheurs n'ont trouvé aucune preuve claire à l'appui de cette hypothèse.

Les résultats de l'étude remettent également en question l'hypothèse selon laquelle la monogamie serait principalement un héritage historique des sociétés européennes. L'analyse montre que la monogamie est apparue plusieurs fois dans les mêmes conditions de pénurie de ressources, indifféremment de la culture ou de la langue de la société.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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