Rejoignez-nous

Suisse

Nette hausse des accidents graves en randonnée ou à VTT en Suisse

Publié

,

le

Les randonnées peuvent être magnifiques mais il faut se préparer avant de se lancer, pour ne pas trop s'exposer aux risques. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le nombre d'accidents de sport graves continue à augmenter en Suisse. Des disciplines comme le VTT, la marche ou la randonnée en montagne ont enregistré des hausses de près de 50% sur les dix dernières années, s'inquiète le Bureau de prévention des accidents (BPA).

Chaque année, quelque 430'000 personnes se blessent en faisant du sport, parmi lesquelles 15'000 sont touchées gravement en moyenne, relève le BPA dans son "baromètre de sécurité du sport" 2023. Les activités en plein air comme les randonnées (+48% d'accidents graves en dix ans), le VTT (+47%) mais aussi des sports collectifs comme le football (+24%) ou les autres sports de balle (+22%) sont particulièrement concernées.

Les seniors sont les plus exposés: 49% de blessés graves en plus en dix ans chez les 65 ans ou plus. Cela peut sembler indiquer qu'ils sont toujours plus nombreux à pratiquer la randonnée - parfois aventureuse -, ou de manière plus intensive. En tout cas, cette hausse est très largement supérieure à la croissance de la population.

Rapportée au nombre total d'heures de pratique, la randonnée reste une discipline sûre comparée aux autres sports. Le nombre de blessés graves par million d'heures de pratique se monte à dix pour la marche, contre 84 pour le football, 38 pour les autres sports de balle, 37 pour le ski alpin et 14 pour le VTT.

Coûts de plus de 3 milliards par an

Les risques de décès sont les plus marqués en montagne et dans l'eau. Le sport cause en moyenne 151 morts par année. Un tiers d'entre eux (51) concerne des randonneurs, 21 la natation et la baignade, 14 le ski et le ski-alpinisme, 11 l'alpinisme, 9 le ski alpin (ou disciplines apparentées) et 8 le parapente. Sur ces décès, 7 sont des enfants de 16 ans ou moins, 105 des adultes et 39 des seniors (retraités).

A noter qu'en rapport au nombre d'heures de pratique, le sport à plus fort risque de décès est la plongée, avec 3,3 morts par million d'heures de pratique.

Les femmes sont autant concernées que les hommes par l'augmentation des accidents graves, tout en étant moins nombreuses (environ un tiers de moins) à en subir.

Les accidents de sport, par ailleurs, provoquent des coûts annuels de l'ordre de 3,2 milliards de francs en moyenne. le BPA en profite pour rappeler les consignes de sécurité de base: port du casque en ski alpin (plus de 90% des skieurs observent aujourd'hui cette consigne contre seulement 14% il y a 20 ans), bonnes fixations de sécurité, connaissance des zones exposées au risque lors des randonnées et montagne (indiquées par des marquages en rouge et blanc sur les chemins), port de lunettes à VTT, notamment.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Suisse Romande

La LNM a encore annulé quelques courses début juillet

Publié

le

La LNM a supprimé quelques courses début juillet en raison de l'arrêt maladie de trois capitaines en même temps (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Après avoir annulé 54 courses en mai et juin à la suite de l’arrêt obligatoire de deux bateaux pour des travaux de désamiantage, la LNM, compagnie qui navigue sur les lacs de Neuchâtel et de Morat, a dû aussi supprimer ponctuellement quelques courses début juillet. L'entreprise a souffert "d'une situation opérationnelle exceptionnelle" avec l'arrêt pour raisons médicales de trois capitaines en même temps.

Un capitaine a souffert d'une infection, un autre d'un accident de travail et le 3e d'une maladie de longue durée. "Ils représentent à eux seuls plus de 20% de l’effectif de pilotage", a indiqué mercredi la LNM dans le cadre d'une mise au point à la suite de la "publication d’informations inexactes dans certains médias".

"Consciente de l'impact des suppressions de courses, la LNM a immédiatement mis en oeuvre des mesures concrètes pour rétablir la situation". La compagnie a rappelé temporairement un capitaine récemment parti à la retraite, a opéré un recrutement accéléré d’un capitaine externe à la LNM et a effectué une réorganisation interne des plannings et des ressources.

"Contrairement à d’autres métiers, par exemple les pilotes aériens, les capitaines ne peuvent en effet exercer librement d’un bassin à l’autre, la conduite de bateaux de ligne étant strictement encadrée par des permis spécifiques au plan d’eau concerné. Il n’est donc pas possible de faire appel à du personnel de remplacement sans qualifications précises pour les lacs exploités", a expliqué l'entreprise.

Davantage de billets

"Cette particularité limite considérablement la flexibilité de remplacement et rend difficile le recours à des solutions externes rapides", a précisé la compagnie. Cette dernière, qui a dû prendre en avril des mesures pour redresser la barre, a enregistré une perte de près de 770'000 francs en 2024.

Selon Arcinfo, la LNM a vendu davantage de billets en 2025 – malgré les suppressions – que douze mois plus tôt, à la même période, grâce à la météo et les actions entreprises.

La LNM va entamer cet automne des discussions stratégiques avec ses trois cantons commanditaires, Neuchâtel, Vaud et Fribourg. Les objectifs sont notamment de définir un cadre de financement pérenne adapté aux besoins réels de l’entreprise et de planifier les investissements nécessaires à la rénovation progressive de la flotte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Fermeture de la plage de la Plaine, à Dardagny (GE)

Publié

le

Les cyanobactéries peuvent être particulièrement dangereuses pour les jeunes enfants et les animaux de compagnie (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La baignade à la plage de la Plaine, à Dardagny (GE), est interdite jusqu'à nouvel avis. Les autorités de surveillance de la qualité sanitaire des eaux ont découvert à cet endroit une concentration de cyanobactéries trop élevée.

Des cyanobactéries de type Woronichinia sp. excèdent le seuil de 20'000 cellules par millilitre recommandé par l'OMS pour les eaux de baignade, relèvent les départements du territoire et de la santé et des mobilités dans un communiqué conjoint diffusé mercredi.

Les cyanobactéries peuvent produire des toxines potentiellement dangereuses pour la santé humaine et animale. Lorsqu'on les avale ou que l'on entre en contact direct avec elles ou qu'on les respire, ces bactéries peuvent irriter la peau, provoquer des troubles digestifs, causer des maux de tête et des vertiges.

Les fortes chaleurs ont favorisé la multiplication des bactéries à la plage de la Plaine. Le fait que l'étang de baignade soit peu profond et que l'eau y stagne peut aussi expliquer le phénomène. Un suivi hebdomadaire de la qualité de l'eau est mis en place à cet endroit par l'office cantonal des eaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Limitation de quatre spécialités médicales: la SVM prudente

Publié

le

Un arrêté du Conseil d'Etat fixe dans le canton de Vaud un nombre maximal de neurochirurgiens, de cardiologues, d'urologues et d'ophtalmologues (photo prétexte). (© KEYSTONE/AP UNIKLINIK MAGDEBURG)

La Société vaudoise de médecine (SVM) accueille avec prudence l’arrêté cantonal sur la limitation des admissions médicales dans quatre spécialités. Si plusieurs évolutions vont dans le bon sens, certains mécanismes prévus soulèvent des questions de faisabilité et de cohérence. Un manque de prise en compte ferme de la pénurie médicale interroge.

La SVM prend acte de l’adoption par le Conseil d’Etat de l’arrêté du 2 juillet 2025 relatif à la limitation de l’admission des médecins à pratiquer à la charge de l’assurance obligatoire des soins (AOS) dans le secteur ambulatoire. Ce dernier fixe un nombre maximal de neurochirurgiens, de cardiologues, d'ophtalmologues et d'urologues afin de réguler l'offre de soins dans le canton.

Dans son communiqué publié mercredi, la SVM reconnaît l’écoute manifestée par les autorités cantonales à l’égard des propositions formulées lors de la phase de consultation de la modification de la Loi sur la santé publique.

L'association s’inquiète néanmoins d’une prise en compte insuffisante de la pénurie médicale qui affecte certaines régions et spécialités. Elle salue en revanche le refus de limiter l’admission dans les disciplines les plus en tension (médecine interne générale, pédiatrie, gynécologie-obstétrique, psychiatrie et psychothérapie).

Fondées sur les besoins réels

La SVM appelle à ce que les décisions de limitation soient toujours fondées sur les besoins réels de la population, évalués de manière ciblée par région et par spécialité. "Les considérations budgétaires ne sauraient suffire, l’accessibilité et la qualité des soins prodigués doivent aussi être prises en compte”, souligne la Dre Séverine Oppliger-Pasquali, présidente de la SVM, citée dans le communiqué.

Parmi ses autres réserves, la SVM estime que la présidence de la commission de planification devrait revenir au médecin cantonal, plus proche des réalités du terrain. La méthodologie de calcul des nombres maximaux de médecins pour une spécialité soulève par ailleurs plusieurs questions en raison notamment de l'évolution démographique.

L’obligation pour un médecin de déposer une demande d’admission dix semaines avant le début de l’activité n’est pas problématique en soi, selon la SVM. Mais l’absence d’un délai clair de réponse de l’administration est préjudiciable, estime-t-elle encore.

Nouvelle réglementation

Le Conseil d’Etat a publié cet arrêté afin d’implémenter la nouvelle réglementation fédérale. Les mesures prévues dès le 2 juillet permettront de garantir une offre économique et de qualité sans impacter l’accessibilité aux soins, avait-il annoncé début juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Mandat d'arrêt suisse lancé contre trois hackers pro-russes

Publié

le

Le groupe de hackers prorusses NoName s'en était pris à ces sites fédéraux ou à La Poste en juin 2023. Le réseau a été démantelé et le MPC veut arrêter trois de ses membres (archives). (© KEYSTONE/STRINGER)

Le Ministère public de la Confédération a lancé un mandat d'arrêt contre trois hackers prorusses du groupe "NoName". Les pirates ont attaqué des sites fédéraux, notamment lors de l'allocution vidéo du président ukrainien Zelensky devant le Parlement en juin 2023.

Après plusieurs attaques DDoS perpétrées contre les sites Internet de différentes autorités fédérales en juin 2023, le Ministère public de la Confédération (MPC) a ouvert une procédure pénale contre inconnu. Le groupe pro-russe "NoName057(16)" avait revendiqué les attaques, qui ont eu lieu également lors de la visite d'Alain Berset à Kiev ou au moment de la Conférence sur la paix au Bürgenstock.

Dans le cadre d'investigations menées à l’échelle internationale, auxquelles le MPC et la police fédérale ont contribué de manière décisive, plusieurs membres du groupe ont pu être identifiés au printemps 2025, écrit le MPC dans un communiqué. Ce dernier a étendu la procédure pénale à trois personnes clés du groupe et lancé un mandat d’arrêt contre elles.

Lors d'une action commune coordonnée par Europol, des interventions policières ont eu lieu mardi dans plusieurs pays pour procéder à des perquisitions, à des saisies d'ordinateurs ainsi qu'à des arrestations. Pour l'heure, aucun ordinateur impliqué dans le réseau ni aucune personne domiciliée dans le pays n'ont été identifiés en Suisse, précise le MPC.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Capricorne

Votre mental est en pleine mutation, mais d’une façon calme et constructive qui amplifie votre capacité à relier l’intuition à la réflexion.

Les Sujets à la Une