Suisse
Niveau d’alerte canicule relevé
En raison de la sécheresse, plusieurs agriculteurs de montagne doivent se faire ravitailler en eau par hélicoptère. Alors que l'armée est intervenue pour la 9e fois vendredi, le canton de Vaud a déclenché le plan ORCA et MétéoSuisse relevé le niveau d'alerte canicule.
Pour sa neuvième intervention de l'été, l'armée a acheminé plusieurs milliers de litres sur un alpage st-gallois. L'or bleu a été puisé dans le lac voisin de Walensee, a indiqué vendredi à Keystone-ATS sa porte-parole Delphine Allemand. Jusqu'à présent, les hélicoptères de l'armée n'ont été déployés qu'en Suisse orientale.
Aucun coût n'est facturé aux agriculteurs pour ces livraisons, précise Mme Allemand. Les vols sont financés via le budget ordinaire de l'armée, car ils servent aussi d'entraînement aux pilotes. L'armée intervient toutefois en dernier recours, lorsque les entreprises privées ne peuvent pas le faire, avait précisé en début de semaine un autre porte-parole.
Vaud prévoit un ravitaillement
Les hélicoptères militaires devraient bientôt aussi voler en Suisse romande. Le canton de Vaud a fait savoir vendredi qu'il avait déclenché le plan ORCA sécheresse et canicule pour les secteurs Préalpes et Jura. Il sera ainsi possible de faire appel aux hélicoptères de l'armée, une nécessité pour alimenter les alpages qui ne sont pas accessibles par la route par camion-citerne, précise-t-il dans un communiqué.
Le canton de Vaud compte quelque 40'000 têtes de bétail qui estivent sur plus de 1000 alpages. Certains d'entre eux ne disposent plus que de quelques jours de réserve pour abreuver leurs troupeaux, souligne le canton. L'opération d'approvisionnement démarrera à partir du 6 août.
Degré canicule relevé
La situation ne devrait pas se détendre. Selon MétéoSuisse, la vague de chaleur va se poursuivre ces prochains jours. L'office fédéral prolonge donc l'avertissement de canicule jusqu'au 8 août et relève même son degré de 3 à 4 pour le Valais central et le Bassin Lémanique. Au Tessin, un avertissement de degré 4 est en vigueur jusqu'à dimanche.
Conjointement avec l'Office fédéral de la santé publique, MétéoSuisse rappelle que les températures élevées peuvent avoir des effets sur la santé et diminuer les performances physiques et intellectuelles.
Et de réitérer les principales recommandations pour se protéger de la chaleur: éviter les activités physiques au plus chaud de la journée, maintenir les habitations et le corps le plus froid possible, boire beaucoup d'eau, prendre des repas froids et compenser la perte de sel pendant et après les activités sportives.
(ATS / KEYSTONE - ENNIO LEANZA)
Climat
Risque de glissement de terrain: ligne Yverdon-Yvonand interrompue
Les trains ne circulent plus depuis jeudi matin entre Yverdon-les-Bains et Yvonand à la suite d'un risque de glissement de terrain. Des travaux de sécurisation sont en cours et le trafic devrait reprendre vers 15h00.
Un petit glissement de terrain s'est produit aux abords des voies, mais sans les toucher, a indiqué Jean-Philippe Schmidt, porte-parole des CFF, contacté par Keystone-ATS. Des "poches d'eau" se sont formées et des équipes sont sur place pour les vider. Ces travaux vont durer plusieurs heures.
Aux dernières nouvelles, le "pronostic de rétablissement" est prévu à 15h00. En attendant la reprise du trafic, des bus de remplacement assurent le trajet entre les deux localités du Nord vaudois.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Le baromètre conjoncturel du KOF quasi stable en mars
Le baromètre conjoncturel du KOF s'est légèrement contracté en mars, comparé au mois précédent. Avec un repli de 0,5 point par rapport à février, il semble cependant se stabiliser au-dessus de sa moyenne à long terme à 101,5 points.
Le recul de l'indicateur est attribué au secteur de la construction et à la consommation privée, écrit jeudi le centre d'études conjoncturelles (KOF) de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich, dans son compte-rendu mensuel.
Les perspectives d'emploi et des carnets de commandes se sont détériorées dans le secteur de la production (industrie manufacturière et construction). A l'inverse, le KOF relève des signaux positifs dans les produits intermédiaires.
Dans l'industrie manufacturière, la branche textile et la métallurgie ont évolué positivement, de même que les industries du bois, du verre et de la pierre. Les constructeurs automobiles et de machines, en revanche, envoient des signaux négatifs.
Le baromètre pour le mois de mars s'est inscrit dans le bas de la fourchette des prévisions des économistes sondés par AWP, qui l'anticipaient entre 101,0 et 102,5 points.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse
Toujours plus de Suisses vivent dans les pays d'Europe
La Suisse est une nation d'expatriés. Les derniers chiffres de l'Office fédéral de la statistique montrent en effet que la communauté helvétique à l'étranger a augmenté de 1,7% en 2023 par rapport à l'année précédente. Près des deux tiers vivaient en Europe.
Et plus d'un quart résidait en France, a indiqué jeudi l'Office fédéral de la statistique (OFS). Au 31 décembre 2023, 813'400 Suisses étaient inscrits auprès d'une représentation à l'étranger. En 2022, la population des Suisses de l'étranger avait déjà augmenté de 1,5%.
C'est en Asie que la communauté des expatriés a le plus crû (3,1%), suivie par l'Europe (1,9%), l'Océanie (1,2%), l'Amérique du Nord (1%) et l'Amérique latine avec les Caraïbes (0,4%). Seule l'Afrique a connu une baisse de 0,2%.
L'OFS n'attribue que partiellement cette évolution aux mouvements migratoires. La différence entre les naissances et les décès ainsi que les naturalisations y ont contribué. Les trois quarts des Suisses de l'étranger ont plusieurs nationalités.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Elimination de terroristes identifiés en ligne jugée problématique
L'élimination de terroristes identifiés en ligne est jugée problématique au regard du droit international. Cette pratique conduit probablement à de nombreuses bavures, selon une étude de juristes et sociologues de l'Université de Genève.
"L'analyse des réseaux sociaux ne devrait pas être l'outil prédominant, voire le seul outil employé pour des prises de décision aussi définitives qu'une élimination physique", écrivent les auteurs de cette recherche publiée dans le Journal of Conflict and Security Law.
En analysant un corpus de rapports et d'articles académiques, émanant d'historiens, de juristes ou de journalistes, l'équipe a évalué à quelle fréquence, comment et à quelles fins l'analyse des réseaux sociaux (ARS) est utilisée dans les opérations antiterroristes.
Depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, de telles opérations sont souvent assimilées - au regard du droit - aux conflits internationaux. Mais comme le fait remarquer Michael Moncrieff, premier auteur de l'étude, les combats contre Al-Qaïda en Afghanistan ou le groupe Etat islamique (EI) en Syrie ne sont pas de même nature qu'un conflit traditionnel.
Savoir à qui l'on a affaire
Le droit humanitaire international impose de savoir à quel individu l'on a affaire. Surtout quand il s'agit de l'éliminer. Il établit une distinction fondamentale entre les forces combattantes, qui seules peuvent être légalement prises pour cible, et les autres.
De fait, certains groupes dits terroristes remplissent les critères d'un “groupe armé organisé", explique le chercheur, cité jeudi dans un communiqué du Fonds national suisse (FNS). Ils peuvent donc être considérés comme engagés dans un conflit armé.
La question devient épineuse lorsque c'est l'ARS qui est utilisée pour pallier un déficit d'information. L'appartenance d'un individu à un groupe donné est alors établie à partir du type de relation ou de la fréquence de ses contacts avec tel ou tel terroriste, avéré ou présumé.
D'un point de vue légal, de tels critères de proximité sont insuffisants pour incriminer un individu, estiment les auteurs. "Même si quelqu'un a des contacts répétés en ligne avec un terroriste, ça ne fait pas forcément de lui un membre du groupe", estime Michael Moncrieff.
Attaques de drone
L'emploi de l'ARS est jugé particulièrement problématique s'il guide à lui seul des opérations létales. Un raid de drone est par essence définitif. Plusieurs témoignages tendent à montrer que de telles bavures étaient relativement fréquentes, notamment en Afghanistan.
Selon certains experts, 90% des attaques de drones reposent au moins partiellement sur ces analyses. De même, des témoignages issus de plusieurs études suggèrent qu'il en faut parfois peu pour qu'un individu soit désigné terroriste et éliminé.
L'ARS n'est pas pour autant un instrument à proscrire dans la lutte antiterroriste, selon les auteurs. Elle peut s'avérer très utile pour comprendre les aspects organisationnels des groupes terroristes, anticiper leurs actions ou déterminer qui collabore avec qui.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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