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Économie

Performance positive pour les caisses de pensions en novembre

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Les institutions suisses de prévoyance ont connu un bon mois de novembre. (archive) (© KEYSTONE/STEFFEN SCHMIDT)

Les institutions suisses de prévoyance ont connu un bon mois de novembre, selon l'indice compilé par UBS. En moyenne, la performance mensuelle atteint 1,46% après déduction des frais.

Sur le mois sous revue, la fourchette varie entre 0,35% et 2,64% selon les instituts, indique une étude de la banque aux trois clés examinant quelque 100 caisses de pensions suisses publiée lundi. Depuis le début de l'année, le rendement total se monte à 7,76%. En 2023, il n'était que de 4,97%.

Dans l'ensemble, les petites caisses de pension, soit celles avec des actifs sous gestion inférieurs à 300 millions de francs, ont eu tendance à réaliser de meilleures performances que les grandes, qui géraient des actifs de plus d'un milliard de francs. Leur rendement moyen s'inscrit à 1,53%, contre 1,40% pour les plus grandes. Avec un rendement de 1,41%, les caisses de pensions de taille moyenne, soit avec des actifs sous gestion entre 300 millions et un milliard, ont également fait moins bien que les petits instituts.

Parmi les différentes classes d'actifs, ce sont les actions mondiales qui ont enregistré la meilleure performance (4,73%), suivies par les obligations en devises étrangères (1,94%) et les fonds spéculatifs (1,59%). Les actions suisses en revanche ont subi un léger revers (-0,25%).

Selon les prévisions d'UBS, les investisseurs devraient continuer à se préparer à des taux d'intérêt plus bas. Le numéro un bancaire helvétique table également sur des poussées de volatilité sur les marchés dans les mois à venir, d'une part en raison du potentiel de conflit persistant au Moyen-Orient et d'autre part en raison de la politique commerciale américaine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Crédit d'étude pour reconstruire le Centre sportif du Bout-du-Monde

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Le Conseil administratif de la Ville de Genève demande un crédit d'étude de 19 millions pour la reconstruction du Centre sportif du Bout-du-Monde (photo d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Conseil administratif de la Ville de Genève va proposer au Conseil municipal l'ouverture d’un crédit d’étude de 19 millions de francs pour la reconstruction du Centre sportif du Bout-du-Monde. Ce projet "conséquent" inclut le concours d'architecture, l'étude pour la construction d’un nouveau pavillon des sports et le réaménagement des espaces extérieurs du site, jusqu'au devis général.

Au vu de sa vétusté et de sa consommation énergétique, la démolition, transformation et densification du site du Bout-du-Monde apparaît aujourd'hui comme prioritaire dans le Plan directeur des équipements sportifs, écrit la Ville de Genève jeudi dans un communiqué.

Avec la construction de ce nouvel équipement sportif, la Ville souhaite offrir un site ouvert à tous, qui puisse répondre aux besoins des clubs et associations et à la pratique libre du sport. Ce lieu doit permettre aux associations de se développer, de former la jeunesse, ainsi qu'accueillir des manifestations régionales, nationales et internationales.

Piscine olympique

Les nouveaux bâtiments devront proposer des espaces permettant le développement de nouvelles activités sportives. Parmi elles deux halles, dont l’une pourra accueillir des compétitions et de l’événementiel grâce à un gradin rétractable de 600 places, l'autre étant destinée aux entraînements d’athlétisme et autres disciplines sportives.

Le projet prévoit une piscine intérieure avec un bassin olympique, une halle pour un skatepark, une salle d’armes pour l’escrime, un espace sportif d’accueil de vie enfantine et une salle de musculation. Les lieux intègreront également un restaurant, des locaux techniques, des vestiaires équipés, des bureaux administratifs, ainsi qu'un local anti-dopage.

Certains équipements actuels du site, dont le stade d’athlétisme et sa tribune, seront maintenus, avec des mises aux normes et transformations envisagées. A l’extérieur, sur la surface non bâtie du périmètre d’implantation, une zone pour la pratique des sports urbains et de nouvelles aires de jeux sera créée.

Site sensible

Le centre sportif étant situé sur une nappe phréatique d'eau potable au bord de l'Arve, le nombre de niveaux en sous-sol sera limité. Le traitement des berges devra être particulièrement soigné. Une importance particulière sera donnée à la biodiversité, au parc et à l'arborisation du site.

Les installations de production de chaleur à gaz et au mazout seront remplacées par des solutions renouvelables. Le potentiel solaire sera valorisé en maximisant l’exploitation des toitures par l'installation de panneaux solaires photovoltaïques.

Requalifier l'espace

Le Conseil administratif propose encore au délibératif l'ouverture de deux crédits de préétude. D'un montant total d'un million, ils sont destinés au réaménagement des centres sportifs de Varembé et des Vernets.

Face notamment à la grande vétusté des installations, la Ville de Genève souhaite étudier la possibilité de démolir et reconstruire la piscine de Varembé. Cette option permettrait de réorganiser l’ensemble du site, piscine et stade, avec pour objectifs l'optimisation et la requalification de l’espace à disposition.

Au coeur du PAV, le Centre sportif des Vernets dispose lui aussi d'installations vieillissantes et ne correspondant plus aux normes en vigueur. La rénovation de la piscine est devenue nécessaire. L'enveloppe de la patinoire doit également subir une cure de jouvence.

Optimiser et densifier

Le Conseil administratif rappelle que dans la région genevoise les équipements sont saturés et répondent difficilement aux besoins des nouveaux sports et à l'évolution des pratiques sportives. Manquent notamment des lieux d'entraînement pour l'athlétisme en hiver et de bassins de natation. Les autorités ont ainsi décidé d’adapter et d’optimiser l’offre sportive, tout en la densifiant.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Forte mobilisation à Bruxelles contre les projets de Bart De Wever

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C'est la première journée de mobilisation syndicale depuis l'entrée en fonction le 3 février du nouveau gouvernement. (© KEYSTONE/AP/Marius Burgelman)

Une marée humaine, 60'000 personnes selon la police, a défilé jeudi à Bruxelles contre les mesures d'austérité envisagées par le gouvernement du conservateur Bart De Wever. Le projet de supprimer les départs à la retraite anticipés est particulièrement critiqué.

C'est la première journée de mobilisation syndicale depuis l'entrée en fonction le 3 février du nouveau gouvernement, qui hérite des commandes d'un pays ciblé par une procédure de l'Union européenne pour déficit excessif et entend tailler dans les dépenses publiques.

"On n'est pas des citrons", "arrêtez de nous plumer", "taxer les riches c'est pour quand?": les pancartes dans le cortège reflétaient la crainte d'un allongement du temps d'activité sans gain de pouvoir d'achat, et d'un accroissement des inégalités.

"Les mesures suggérées dans l'accord de gouvernement sont totalement inadmissibles", a déclaré à l'AFP William, un militaire de 45 ans, en colère contre la perspective de devoir travailler jusqu'à 67 ans et non 56 comme prévu.

"J'en reprends pour dix ans de plus et on ne nous explique pas comment on va aller jusqu'à 67 ans", a-t-il grincé.

Fin des régimes spéciaux

Militaires, enseignants, cheminots, policiers ou encore pompiers, venus manifester en nombre, sont concernés par ce projet de suppression des régimes spéciaux de retraite.

En outre, un nouveau mode de calcul des pensions prévoit de ne plus tenir compte des interruptions de carrière, ce qui est perçu comme une mesure pénalisant surtout les femmes.

"On ne s'attendait pas à de telles horreurs" dans l'accord de coalition, a lâché l'ancienne ministre (PS) de la Défense Ludivine Dedonder, venue soutenir les militaires, en congés pour pouvoir défiler.

La mobilisation, à l'appel des trois grands syndicats - chrétien, socialiste et libéral -, était deux fois plus importante que le 13 janvier, quand 30'000 personnes avaient défilé à Bruxelles pour la défense des services publics et des retraites.

Conséquence de la grève: le pays fonctionnait au ralenti, avec des transports en commun fortement perturbés, et des avions cloués au sol faute de contrôle aérien.

"Un col hors catégorie"

"Le trafic aérien est impossible au-dessus de la Belgique (...) tous nos vols sont annulés entre 6H45 et 22H15", a averti Brussels Airport, la société exploitant l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, le premier du pays.

A la tête d'une coalition avec la droite francophone en principal allié, le nouveau Premier ministre Bart De Wever, homme fort de la politique en Flandre depuis vingt ans, a présenté la situation budgétaire belge comme "la pire du monde occidental". Le déficit public est attendu pour 2024 à 4,6% du PIB.

Il s'est dit convaincu que ses réformes permettront enfin à la Belgique de "rejoindre le peloton des pays sains de l'Europe", quitte à exiger de lourds efforts.

"Le voyage qui nous attend n'a rien d'une promenade de santé, il est plutôt de l'ordre d'un col hors catégorie", a-t-il lancé la semaine dernière devant les députés.

"Brutalité sociale"

En face, les accusations d'"atteinte aux droits", de "mépris", voire de "brutalité sociale" fusent de la part des trois grands syndicats, dont l'appel à manifester, antérieur à l'accord de coalition, a été relayé par des organisations pointant aussi du doigt le durcissement de la politique de l'asile.

La Ligue des droits humains a fustigé "une extrême-droitisation des politiques migratoires en Belgique", en référence à la volonté de restreindre le regroupement familial et l'accès aux allocations sociales pour les demandeurs d'asile.

Dans le collimateur des syndicats, rejoints par le Parti socialiste francophone désormais dans l'opposition, figure aussi la limitation à deux ans des allocations chômage.

Cette réforme phare envisagée par la coalition De Wever est vue au sud du pays comme une mesure "anti-Wallons", la Wallonie (sud) étant davantage frappée par le chômage (7,5% au 3e trimestre 2024 contre 4,3% en Flandre).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Un comité bourgeois fustige l'initiative "pour l'avenir" de la Jeunesse socialiste

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L'initiative "pour l'avenir" de la Jeunesse socialiste aura des conséquences négatives "radicales" selon un comité interpartis bourgeois. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'initiative populaire "pour l'avenir" de la Jeunesse socialiste entraînerait des pertes fiscales annuelles nettes de plus de deux milliards de francs, selon un comité interpartis bourgeois et Swiss Family Business. Ils dénoncent des "conséquences radicales".

L'initiative demande un impôt de 50% sur les successions et les donations à partir d'un montant exonéré de 50 millions de francs. Ces recettes fiscales doivent permettre de financer des mesures climatiques.

Aujourd'hui, en Suisse, les personnes fortunées apportent une contribution importante en payant des impôts progressifs sur le revenu et sur la fortune, indiquent jeudi le comité et Swiss Family Business, une plateforme d'entreprises indépendantes et familiales, dans un communiqué. Le nouvel impôt les pousserait à quitter le pays.

Il mènerait aussi au déclin d'entreprises familiales et à la perte d'innovation et d'emplois, selon l'alliance, qui appuie son propos avec une étude. Au final, cela signifierait "de graves conséquences pour toutes les habitantes et tous les habitants du pays".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Pas de paiements en espèces dans les agences postales pour empêcher le blanchiment d'argent

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Le paiement en espèces dans les agences postales suisses ne sont pas permises pour empêcher le blanchiment d'argent (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les paiements en espèces dans les agences postales, qui remplacent certains offices de La Poste, sont interdits afin d'empêcher le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, explique le Conseil fédéral. Changer la donne demanderait trop d'efforts.

Le conseiller national Thomas Knutti (UDC/BE) demande dans une motion que les paiements en espèces soient acceptés dans les agences postales à l'avenir. Il s'agit selon lui de faciliter l'accès aux services financiers de base, en particulier pour les personnes âgées ou ayant des difficultés à se déplacer.

Les paiements en espèces dans ces agences posent problème, estime le gouvernement dans une réponse publiée jeudi. PostFinance, en tant qu'intermédiaire financier, est soumise à la loi sur le blanchiment d'argent. Dans ce cadre, elle doit prendre plusieurs mesures de diligence obligatoires.

Elle a des obligations de surveillance financière. En outre, une formation du personnel est obligatoire pour tout versement en espèces à partir d'un franc.

Si elles proposaient les versements en espèces, les agences postales deviendraient des auxiliaires de PostFinance et devraient donc répondre à ces mêmes obligations. La fourniture d'un tel service ne serait pas rentable et les mesures à prendre seraient disproportionnellement élevées au vu de la forte diminution des versements et paiements en espèces, selon le Conseil fédéral.

Service à domicile

Le motionnaire demande également que le service à domicile soit développé dans le cadre du renforcement du service public, alors que, d'ici fin 2028, La Poste prévoit la fermeture de 170 bureaux supplémentaires. Le futur réseau devrait comprendre environ 600 filiales en exploitation propre et 1400 filiales en partenariat.

Le service à domicile doit être proposé sur l'ensemble du territoire suisse, en particulier dans les zones rurales. Ainsi, la réduction du réseau de filiales pourra être compensée et le service public pourra être garanti à tous les citoyens. Un service public fort est l'un des piliers du système suisse, selon M. Knutti.

Le service à domicile est déjà bien établi, étant une offre facultative de La Poste, répond le gouvernement. Il sert notamment d'instrument de compensation lorsqu'aucune agence postale ne peut être ouverte ou que la commune préfère le service à domicile à une agence. Ce service permet de répondre à une utilisation effective et de n'entraîner des coûts que lorsqu'il est réellement utilisé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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