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Suisse

Pour la presse, le "oui" à Frontex marque l'attachement à Schengen

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Une affiche des partisans du renforcement de Frontex à Genève. Pour la presse, le "oui" des Suisses marque leur attachement aux bénéfices apportés par Schengen (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Sept Suisses sur dix ont dit "oui" dimanche à un soutien renforcé de Berne à Frontex. Pour la presse, ce vote marque avant tout l'attachement à Schengen. Il n'est en revanche pas un blanc-seing à l'institution européenne, qui devra se réformer.

Le vote sur Frontex montre que les Suisses sont attachés à l'espace Schengen, dont la Suisse risquait d'être exclue en cas de refus. Un tel scénario a sans doute effrayé de nombreux citoyens au moment de glisser leur bulletin dans l'urne, écrit La Liberté.

La population sait qu'elle doit à cet accord la liberté de voyage à l'intérieur de l'espace européen et la sécurité. Le risque de perdre Schengen était donc trop grand, soulignent également 24 Heures et la Tribune de Genève. Le peuple n'a pas voulu "prendre le risque que la Suisse soit exclue de cette collaboration cruciale, sur un enjeu aussi global que la migration", abonde le Temps.

L'Europe qui protège

Le Courrier, qui déplore le "oui à la forteresse Europe", note pour sa part que "la propagande gouvernementale a porté. Le Conseil fédéral a usé et abusé d'un stratagème consistant à amalgamer de façon mensongère Frontex et l'espace Schengen".

Seule consolation pour le journal lémanique, ce vote est "un désaveux de l'extrême droite udéciste qui combattait Frontex au nom d'un repli identitaire sur le réduit national". Et d'ajouter que ce vote est aussi celui d'un rapprochement avec l'UE.

"L'Europe qui protège n'est pas impopulaire", constate le Blick romand. Il met toutefois en garde ceux qui aimeraient voir dans "cette victoire du "oui" à une question de coopération avec l'Union européenne un domino du puzzle institutionnel", en soulignant que le vote de dimanche était avant tout un vote d'efficacité.

Et de conclure que la leçon des urnes est claire: "pour être approuvé demain ou après-demain, un futur accord institutionnel avec l'UE devra, avant tout, démontrer qu'il protège la Suisse".

Réformes nécessaires

Si les Suisses ont massivement voté en faveur du renforcement de Frontex, les besoins de réforme de l'institution n'en demeurent pas moins. Même s'ils l'ont fait de manière trop virulente en affirmant que "Frontex tue", les référendaires ont "mis le doigt sur des critiques justifiées faites à une agence européenne dont le budget a grandi de manière exponentielle", relève le Temps. Et d'ajouter que la Suisse se doit désormais de participer à la réforme de Frontex.

La Liberté souligne également la nécessité pour l'institution de "se réformer en profondeur pour retrouver sa crédibilité". Le journal fribourgeois insiste, lui aussi, sur le rôle de la Suisse, "à qui il incombe à présent d'assumer ses responsabilités en jouant un rôle clair en la matière".

Le Courrier espère pour sa part que les promesses du Conseil fédéral, qui a assuré que le soutien à Frontex se doublera d'une volonté de réforme, "ne resteront pas lettre morte".

Outre les besoins de réformes, 24 Heures et la Tribune de Genève relèvent un "malaise institutionnel" que ce vote ne saurait cacher: "la Suisse doit allonger l'argent pour faire fonctionner Frontex, mais le souverain ne peut exprimer de critiques sans risquer de préjudice. C'est un problème".

"Un signal clair"

Outre-Sarine, le Tages-Anzeiger pointe du doigt la malhonnêteté de la gauche qui "a dit non en espérant que le oui l'emporte". Il ajoute que l'ampleur de l'approbation des Suisses peut surprendre, d'autant plus que des malversations de l'agence européenne ont été révélées en pleine campagne. La majorité des votants semble avoir accordé plus d'importance au risque d'exclusion de la Suisse de l'espace Schengen, conclut-il.

"La Suisse envoie un signal clair en matière de politique de sécurité", estime la NZZ. Et d'ajouter que "Frontex n'est pas synonyme d'une prétendue forteresse Europe avec des chiens de garde inhumains". Son développement renforce la protection des droits de l'homme à la frontière extérieure de l'UE. Au vu des erreurs passées, Frontex doit cependant s'améliorer et le "oui" des Suisses est aussi "un mandat pour y regarder de plus près".

Pour le Blick, il est juste que la Suisse participe au développement de Frontex si elle veut profiter de la libre circulation et de la sécurité offertes par Schengen. Mais plus Frontex s'agrandit et son budget prend l'ascenseur, plus sa responsabilité augmente, ajoute-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Lausanne

Hôpital Riviera-Chablais: objectif d'assainissement pas atteint

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La hausse des prix a pesé sur le dernier exercice de l'Hôpital Riviera-Chablais (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'Hôpital Riviera-Chablais (HRC) ne respectera vraisemblablement pas son plan de retour à des comptes équilibrés pour l'année qui s'étend de juillet 2022 à juin 2023. Cette situation est due à des facteurs exogènes sur lesquels l'établissement a peu d'influence, comme l'inflation ou la hausse des prix des matières premières et des médicaments.

Le Grand Conseil vaudois a approuvé mardi le rapport de la commission interparlementaire valdo-valaisanne qui exerce la haute surveillance sur l'établissement intercantonal. Il a notamment fait le point sur la situation financière de l'hôpital de Rennaz (VD).

Le programme de retour à l'équilibre a permis de dégager des économies importantes. Mais contrairement aux années 2021 et 2022, l'objectif pour 2023 ne sera vraisemblablement pas atteint. "Au lieu de 8,2 millions, le déficit projeté se situe à 12 millions de francs", a expliqué en plénum Aurélien Clerc (PLR).

Ce déficit s'explique par l'inflation, les hausses de prix des matières premières et des médicaments, ainsi que par celle des taux d'intérêt. De plus, les mois d'avril et mai 2023 ont été marqués par une baisse inexpliquée d'activité en soins aigus qui a également touché d’autres hôpitaux romands.

La commission, qui recommandait d'approuver ce rapport annuel, craint que l'HRC ne puisse pas atteindre l'équilibre financier espéré en 2026 sans une augmentation des tarifs DRG. Elle attire également l'attention des deux Grands Conseils sur "l'exposition considérable" de l'hôpital aux risques des taux d'intérêt, et à leurs conséquences sur les charges financières.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Un an de plus pour élaborer un congé parental vaudois

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Les députés unanimes ont accordé un délai supplémentaire au Conseil d'Etat vaudois (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Conseil d'Etat vaudois souhaite présenter un contre-projet à l'initiative socialiste pour un congé parental de 34 semaines. Il a obtenu mardi du Grand Conseil un délai supplémentaire d'un an pour lui soumettre un préavis.

L'initiative de la gauche et des syndicats prévoit un congé de 34 semaines, dont seize iraient à la femme, quatorze à l'autre parent et quatre semaines à se partager entre les deux. Déposée en juin 2022, elle avait recueilli plus de 13'000 signatures.

D'une manière générale, le gouvernement souscrit aux buts généraux de l'initiative, mais il estime que le projet entraîne des coûts trop importants. Il a besoin de temps supplémentaire pour présenter un contre-projet direct avec des coûts supportables à long terme. Le Conseil d'Etat entend notamment étudier de plus près les modèles genevois (24 semaines au total) et tessinois (18 semaines).

La prolongation du délai a été votée à l'unanimité. La députée Monique Ryf (PS), membre du comité d'initiative, a soutenu cette proposition qui permettra au Conseil d'Etat de trouver la solution "la meilleure possible".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Pétition et propositions pour sauver la verrerie de Saint-Prex (VD)

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Les salariés ont présenté l'état intermédiaire de leurs travaux pour la sauvegarde du site (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La pétition "Non à la fermeture de Vetropack" a été remise mardi aux autorités vaudoises. Le texte, muni de 5003 signatures, demande le maintien des 175 emplois du site de Saint-Prex (VD), la dernière verrerie industrielle de Suisse. Dans le cadre de la procédure de consultation, le personnel a fait lundi une première série de propositions à la direction.

La représentation des employés a présenté à la direction l'état intermédiaire de ses travaux et a défendu son projet pour la sauvegarde de la verrerie. La procédure de consultation a été prolongée, et court désormais jusqu'au 30 avril.

Le projet des employés "permettrait au groupe de développer son usine la plus écologique et innovante d'Europe", expliquent les syndicats Unia et Syna dans un communiqué. Il présente notamment "un potentiel pour la réduction de la consommation énergétique ainsi que des solutions innovantes pour la réduction de l'empreinte carbone".

Pétition et sensibilisation

Mardi, une délégation des salariés, accompagnés de syndicalistes, se sont rendus au Grand Conseil pour sensibiliser les députés à l'importance de maintenir la dernière verrerie de Suisse. Ils ont remis au chancelier et au président du Grand Conseil une pétition de plus de 5000 signatures, "récoltées en moins d'un mois", a expliqué à Keystone-ATS Nicole Vassali, d'Unia Vaud.

Ce texte demande aux autorités de mettre en place un cadre qui permette la sauvegarde du site, proche du village et de la gare. "Nous voulons un positionnement clair du Grand Conseil et du Conseil d'Etat sur l'affectation du terrain, qui doit rester à vocation industrielle et ne pas servir à la spéculation immobilière", a relevé la syndicaliste.

Sceller la vocation industrielle d'un site

Une motion déposée mardi au Grand Conseil prévoit un renforcement de la LATC (loi sur l'aménagement du territoire) et du Plan directeur cantonal afin de sceller à très long terme la vocation industrielle et artisanale des terrains affectés aujourd'hui à ces activités.

A Saint-Prex, l'objectif est aussi d'éviter une délocalisation qui serait néfaste pour l'environnement. Si le site ferme, le verre recyclé en Suisse devra être transformé à l'étranger avant d'être réimporté. "C'est très bien de parler d'économie circulaire, mais il y a des investissements à faire en Suisse", a ajouté Mme Vassali.

En mars déjà, le Grand Conseil a voté une résolution qui demandait à Vetropack et au Conseil d’Etat d’étudier des solutions alternatives à une fermeture. Les conseillers aux Etats Pierre-Yves Maillard et Pascal Broulis - tous deux anciens conseillers d'Etat - ont apporté leur appui aux employés qui se battent contre cette fermeture.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

"Pas de processus de paix en Ukraine sans la Russie", dit M. Cassis

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Ignazio Cassis et ses services préparent le Sommet sur l'Ukraine au Bürgenstock (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Il ne peut pas y avoir de processus de paix en Ukraine sans la Russie, a déclaré le conseiller fédéral Ignazio Cassis mardi à Berne. "La Russie doit monter à bord", a-t-il dit en vue de la Conférence sur la paix en juin au Bürgenstock (NW).

Le conseiller fédéral en charge des Affaires étrangères s'exprimait avant sa rencontre avec son homologue autrichien Alexander Schallenberg.

M. Cassis n'a pas souhaité commenter les récentes déclarations de son homologue russe Sergueï Lavrov, qui avait qualifié la Suisse de "pays hostile". Il a réitéré l'attachement suisse à la neutralité: "C'est une neutralité au sens militaire. Nous n'envoyons pas d'armes ni de troupes en Ukraine. Mais il ne s'agit pas d'une neutralité de valeurs", a précisé M. Cassis.

Les préparatifs pour la Conférence de paix du Bürgenstock vont bon train. Les invitations vont être envoyées. Le dialogue avec des pays comme l'Inde et la Chine est très important, a dit encore le conseiller fédéral. "L'objectif de la conférence sera d'ouvrir un processus de paix."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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