Suisse
Presse : tout est à refaire à Moutier
"Onde de choc", "séisme politique", "gâchis", "malaise": la presse romande résume ainsi la décision de la préfète du Jura bernois d'invalider le vote du 18 juin 2017 sur l'appartenance cantonale de Moutier (BE). Pour les médias, la Question jurassienne est rallumée.
"Qui gagne perd", constate amèrement Le Quotidien Jurassien qui titre en Une "La griffe de la préfète", avec un dessin de presse illustrant la préfète manipulée comme une marionnette par un ours bernois qui la force à allumer un baril "Question jurassienne" prêt à exploser. Une préfète dessinée avec l'écusson bernois sur ses habits ainsi que les sigles de l'UDC et du PLR. "Une décision juridique de caractère politique", accuse le quotidien.
Malgré ce coup de griffe, le QJ veut encore y croire: "Moutier, rien n'est perdu". Il faudra juste patienter. "C'est une défaite d'étape pour les vainqueurs autonomistes du 18 juin (...) Moutier est une ville jurassienne et rejoindra, tôt ou tard, le canton du Jura. Les probernois savent qu'ils ont perdu la partie à Moutier. Déçus, ils cherchent à pourrir le jeu", lit-on dans l'éditorial.
"L'ours ne lâche pas sa proie"
"Chronique d'un fiasco annoncé", estime pour sa part Le Journal du Jura qui consacre sept pages sur le sujet. Son édito démarre sur cette question, que l'on retrouve ailleurs dans la presse romande, "Et si, dans tout ça, c'est le sentiment d'un immense gâchis qui l'emportait?".
Le journal souligne "que le verdict préfectoral repose sur quelques solides dysfonctionnements et s'inspire accessoirement de la jurisprudence du Tribunal fédéral (cas de Peseux). Il met en garde contre toute théorie du complot et tout populisme.
"Prévisible", assène aussi Arcinfo dans son commentaire, pour qui "la politique influence le droit". "L'Impartial/L'Express" rappelle au passage que le "gouvernement bernois ne s'est jamais fait à l'idée de céder dans la sérénité des pans de son territoire cantonal. Depuis des siècles, l'ours n'a pu se résoudre à lâcher sa proie qu'après avoir combattu par tous les moyens, fussent-ils parfois déloyaux". Bref, "tout est à refaire", titre Arcinfo.
"Confiance en miettes"
Pour le Temps, il s'agit d'un "séisme politique (...) qui rouvre les plaies qu'on pensait refermées". "Moutier ne peut pas se permettre des années de procédures juridiques pour trancher enfin la question de son appartenance cantonale. Seul un nouveau scrutin, régulier et accepté par tous, sortira la ville de l'impasse", écrit le journal.
"Le malaise à Moutier est profond. Les deux camps se regardent en chiens de faïence. La confiance dans les institutions est en miettes", souligne encore le quotidien.
Pour 24 heures et Tribune de Genève aussi, "à Moutier, le climat de rancœur et de méfiance ne fera sans doute que s’épaissir". Dans un éditorial commun, les deux quotidiens lémaniques notent que "cette issue ne fait que des perdants".
"Les séparatistes, bien sûr, qui doivent s’en remettre à la justice pour tenter d’obtenir gain de cause. Le canton du Jura ensuite, dont les autorités crient au scandale politique. Leurs homologues de Berne, pour leur part, devront traîner longtemps encore ce boulet identitaire et institutionnel qu’est Moutier".
Sans aucun doute jusqu'au TF
Quant au Courrier, il ose cette métaphore: "L'affaire ressemble à une histoire banale de couple (Jura-Berne) dont le divorce s'est opéré dans la douleur voici plus de quarante ans, mais dont la garde de l'enfant Moutier fait des années plus tard encore l'objet d'un odieux chantage avec le public suisse comme observateur et témoin".
Et de poursuivre: "Désigner, plus d'une année après le vote, l'actuel maire de la ville comme principal fautif, c'est aller un peu vite en besogne. Il faut au moins deux bons acteurs pour jouer un mélodrame... à moins qu'il ne s’agisse de soliloques".
L'ensemble de la presse romande s'accorde enfin à dire que toute cette affaire se terminera sans aucun doute au Tribunal fédéral (TF). A l'instar du Temps, d'autres médias se demandent s'il ne vaudrait tout simplement pas mieux revoter.
(KEYSTONE-ATS / PHOTO : LAURENT GILLIERON)
Suisse
Rente mensuelle de 30 ans décrochée à l'Eurodreams
Une personne chanceuse a décroché le gros lot à l'Eurodreams lundi soir. Elle a gagné une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, en cochant les six bons numéros 1, 7, 14, 19, 25 et 36, ainsi que le numéro spécial "dream" 2, a annoncé la Loterie romande.
Le pactole a été remporté en Espagne, l'un des huit pays européens proposant ce jeu. En Suisse, Eurodreams est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique.
Le deuxième rang de gain, obtenu avec six numéros gagnants mais sans le numéro "dream", propose une rente mensuelle de 2222 francs durant cinq ans. Le tirage du jeu est effectué les lundis et jeudis soir.
https://jeux.loro.ch/games/eurodreams
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Patrouille Suisse: les sénateurs rejettent le maintien des F-5
La Patrouille Suisse ne doit pas être maintenue dans sa forme actuelle. Les sénateurs ont refusé lundi par 25 voix contre 19 une motion de Werner Salzmann (UDC/BE) en ce sens.
Toute la commission a de la sympathie pour la Patrouille Suisse. Cependant, les coûts supplémentaires liés au maintien de l'avion de combat F-5 Tiger, utilisé pour la Patrouille Suisse, ne se justifient pas au vu de l'état des finances fédérales et de la situation sécuritaire mondiale, a indiqué Andrea Gmür-Schönenberger (C/LU) pour la commission.
Werner Salzmann s'est désolé que la Patrouille Suisse soit sacrifiée sur l'autel des économies. Elle est importante pour l'image et la capacité de défense de la Suisse. Il a aussi rappelé que les Etats-Unis utilisent des F-5 comme représentations de cibles à des fins d'entraînement. L'utilisation d'un nombre minimum de F-5 n'est donc pas un luxe, a-t-il souligné, en vain.
Le Département fédéral de la défense veut mettre un terme à l'exploitation des F-5 Tiger fin 2027. Il examine la possibilité de poursuivre la Patrouille Suisse avec un autre type d'avion.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Le Parlement durcit le statut S pour les Ukrainiens
Le statut S ne devra être octroyé qu'aux personnes qui viennent de régions ukrainiennes occupées par la Russie ou touchées par les combats. Le Parlement a adopté lundi par 96 voix contre 87 une motion en ce sens du Conseil des Etats.
Le Conseil national n'a accepté qu'un point de la motion sans le modifier. Le Conseil fédéral est donc chargé de sa mise en oeuvre. Il porte uniquement sur la limitation de l'octroi du statut S aux personnes qui habitaient des régions en guerre ou occupées.
Cette restriction en fonction des régions touchées par les combats ne s'appliquera qu’aux nouvelles demandes et non aux Ukrainiens déjà au bénéfice d’un statut de protection. Le Conseil fédéral était contre.
Le conseiller fédéral Beat Jans a souligné que la situation sécuritaire était incertaine dans l'ensemble de l'Ukraine. Le lancement d'un missile d'une portée de 5500 km en est la preuve. Distinguer les régions en crise serait faire le jeu de la Russie et affaiblirait la solidarité européenne envers Kiev, selon lui.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Ukraine: le Parlement veut mettre fin aux abus dans le statut S
La Suisse devra durcir les règles pour le statut S. Le National a accepté lundi par 120 voix contre 60 une motion demandant au Conseil fédéral plus de sévérité envers ceux qui abusent de ce statut de protection.
Le texte déposé par le sénateur Benedikt Würth (Centre/SG) vise en particulier les personnes qui renoncent à leur statut S, bénéficient d'une aide au retour et reviennent en Suisse après quelques semaines et obtiennent à nouveau le statut de protection. Pour le St-Gallois, de tels allers-retours ne sont pas tolérables.
La motion propose de retirer le statut S, ou de ne pas le renouveler, si une personne concernée quitte la Suisse par exemple plus de 15 jours, si elle a bénéficié d'une aide au retour ou si elle a obtenu son statut de manière abusive. Par ailleurs, le statut de protection ne devrait être accordé qu'une seule fois dans l'espace Dublin.
Ce serait faire justice envers ceux qui ont besoin de protection, a déclaré Piero Marchesi (UDC/TI) pour la commission. Les réactions de cantons et de communes ne laissent pas de doute sur la nécessité de lutter contre les abus, a ajouté Nicolo Paganini (PEV/SG). La gauche et le Conseil fédéral ont répété que la législation actuelle remplit déjà les exigences de la motion, sans succès.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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