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Suisse

Quelque 12 milliards pour entretenir et étendre le réseau routier

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L'entretien du réseau routier national devrait coûter quelque huit milliards de francs entre 2024 et 2027 (Image d'illustration © KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La Confédération devrait débourser plus de huit milliards de francs pour l'entretien des routes entre 2024 et 2027. Le Conseil fédéral a fixé mercredi le plafond des dépenses pour cette période. Il demande également quelque quatre milliards pour l'extension du réseau.

Essentielles à la mobilité, les routes nationales délestent le réseau routier secondaire des cantons, des villes et des communes, souligne le gouvernement dans un communiqué. Elles favorisent les transports publics et le trafic cycliste, et améliorent la sécurité routière. Une bonne infrastructure autoroutière exige toutefois des investissements constants.

Et le Conseil fédéral d'énumérer: les équipements d'exploitation et de sécurité doivent être modernisés et harmonisés. Des installations de gestion du trafic, des stations de recharge rapide pour les voitures électriques et des aires de stationnement pour les poids lourds doivent être aménagées. Le service hivernal doit être garanti, et les aires de repos ou encore les talus entretenus.

Les besoins financiers annuels se situent entre 2,086 et 2,131 milliards de francs, soit quelque 8,4 milliards pour la période 2024-2027, précise le gouvernement. La part du lion revient à l’entretien des routes nationales. Leurs coûts annuels varient entre 1,113 et 1,139 milliard par an. L'adaptation des installations à travers des travaux coûte 539 à 552 millions de francs par an. Le solde annuel de 434 à 440 millions échoit à l'exploitation.

Cinq projets urbains

Si la lutte contre les goulets d'étranglement passe avant tout par une utilisation plus efficace de l'infrastructure en place, des extensions s'avèrent parfois nécessaires. Faute de quoi les conducteurs emprunteront le réseau secondaire.

Le Conseil fédéral demande donc une enveloppe de quatre milliards pour la réalisation de cinq projets. Ils concernent principalement les grandes villes, là où il est le plus urgent d'agir.

Trois projets, à savoir les tronçons Wankdorf-Schönbühl, Schönbühl-Kirchberg et le tunnel du Rosenberg à St-Gall, se situent sur la N1. Le tunnel du Rhin à Bâle sur la N2 et celui de Fäsenstaub à Schaffhouse sur la N4 viennent s'y ajouter.

Quelque 52 millions sont également requis pour l'échange des tracés entre le rail et la route du projet ferroviaire du tunnel de Brütten et 300 millions pour la planification des autres projets d'extension.

 

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Suisse Romande

Fribourg: dépenses indispensables définies faute de budget 2026

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Le Grand Conseil fribourgeois traitera du budget de l’Etat en principe lors de sa session de juin, avec une entrée en vigueur prévue au 1er juillet 2026 (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Conseil d’Etat fribourgeois adopte l’ordonnance relative à l’engagement des dépenses indispensables (OEDI). Le document, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier prochain, définit les dépenses indispensables en l’absence de budget 2026.

Il s'agit de préciser les principes applicables à l’engagement des dépenses jusqu’à l’adoption du budget par le Grand Conseil. Le texte complète les dispositions de la loi sur les finances de l’Etat et de son règlement, selon lesquelles, faute de budget approuvé pour 2026, seules les dépenses indispensables peuvent être engagées.

Et ce pour autant qu'elles restent "dans les limites du budget 2025", a indiqué mercredi le gouvernement. Ces règles sont applicables à l’engagement des dépenses de fonctionnement et à la réalisation des investissements en cours.

Les nouvelles dépenses de fonctionnement et les nouveaux investissements sont gelés ou revus à la baisse en principe, jusqu’à l'adoption d'un budget prévue au 1er juillet. Ce dernier fait l'objet d'un référendum lancé par le PS.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Quatre mesures pour renforcer la formation professionnelle

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Un renforcement de la formation professionnelle supérieure a pour but de pallier la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée (illustration). (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

La formation professionnelle supérieure doit être renforcée en Suisse. Suivant le Conseil des Etats, le National a adopté mercredi par 168 voix contre 24 un projet visant à améliorer l'attrait des écoles supérieures, notamment grâce à de nouveaux noms de diplômes.

Les diplômes de la formation professionnelle supérieure seront complétés avec les termes "Professional Bachelor" et "Professional Master". Ces compléments de titre sont importants afin que les titulaires puissent signaler, en particulier à l'étranger, que leur diplôme relève du niveau tertiaire, a souligné Katja Riem (UDC/BE) pour la commission. Et d'ajouter que les titres existants dans les langues nationales sont pleinement maintenus.

C'est l'une des quatre mesures proposées par le gouvernement en faveur des écoles supérieures. Le projet prévoit aussi l'ajout de l'anglais comme possible langue d'examen supplémentaire pour les examens professionnels fédéraux et professionnels fédéraux supérieurs, comme cela est déjà le cas pour les autres diplômes du degré tertiaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Budget: le Conseil des Etats s'oppose aux coupes dans les ONG

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Le Conseil des Etats a opté pour un compromis proposé par Pascal Broulis (PLR/VD): 300 millions de francs doivent être prévus pour les organisations multilatérales (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les ONG de la Genève internationale doivent pouvoir bénéficier de suffisamment de fonds. Le Conseil des Etats a refusé mercredi de tailler drastiquement dans le financement prévu pour ces organisations dans le budget 2026.

Il s'est ainsi opposé à la coupe de près de 30 millions prévu par le National. Le budget passerait dans ce cas de 305,6 millions à 277,4 millions.

Le Conseil des Etats a opté pour un compromis proposé par Pascal Broulis (PLR/VD): 300 millions doivent être prévus pour les organisations multilatérales. "Il en va de la crédibilité de la Suisse", a-t-il déclaré. La coupe de 10% voulue par le National entraînerait des restructurations, selon lui.

Le CICR, le Programme alimentaire mondial et l'Unicef comptent parmi les 24 organisations qui bénéficient de ces fonds. Baptiste Hurni (PS/NE) voulait maintenir le montant prévu par le Conseil fédéral. Il n'a pas été suivi.

Pas d'économies dans l'égalité

Les sénateurs ont également défendu les fonds pour le Bureau fédéral de l'égalité. Suffisamment d'argent doit être à disposition notamment en prévision du numéro d'urgence pour les victimes de violences de genre dont la mise en service est planifiée pour mai prochain, a avancé Marianne Maret (C/VS).

Il n'est effectivement pas "juste" de faire des économies à cet endroit, a déclaré la ministre des finances Karin Keller-Sutter. Plusieurs personnes se sont rassemblées mardi soir sur la Place fédérale après que le National a décidé d'une coupe d'un million dans le fonds prévu pour les organisations de lutte contre les violences faites aux femmes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Moins facilement contourner les obligations militaires en Suisse

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Il doit être plus difficile pour les doubles nationaux de se soustraire à leurs obligations militaires suisses, estime le National (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les doubles nationaux doivent moins facilement pouvoir contourner les obligations militaires suisses. Le National a adopté mercredi, dans une version amendée, une motion du Conseil des Etats en ce sens. Ce dernier devra se prononcer à nouveau.

Dans son texte, le conseiller aux Etats Mauro Poggia (MCG/GE) ciblait les Franco-suisses, en demandant qu'il ne leur soit plus possible de se soustraire à leurs obligations militaires en Suisse en participant à la "Journée défense et citoyenneté" en France. La Chambre du peuple est allée plus loin: tous les doubles nationaux suisses ne doivent plus pouvoir remplacer le service militaire en Suisse par un "pseudo-service" dans le deuxième pays d'origine.

Ainsi, pour être reconnu, le service militaire accompli par les doubles nationaux suisses à l'étranger doit être comparable à celui effectué en Suisse. Dans le cas contraire, les personnes concernées doivent payer l'intégralité de la taxe d'exemption de l'obligation de servir en Suisse.

Cette demande correspond à celle d'une motion de Stefanie Heimgartner (UDC/AG), encore pendante au National.

Nombre négligeable

Le Conseil fédéral était opposé au texte. Seul le nombre de conscrits "perdus" en France a une influence sur les effectifs de l'armée helvétique, a indiqué le ministre de la défense Martin Pfister. En moyenne, au cours des dix dernières années, 731 personnes concernées n'ont pas été incorporées par an en Suisse.

C'est pourquoi le gouvernement s'est dit disposé à entamer des négociations avec la France. Mais il refusait de revoir les dispositions pour les sept pays avec lesquels la Suisse a des accords en la matière. Cela créerait de l'insécurité juridique à long terme, a estimé M. Pfister.

Et de relever que le nombre de personnes concernées dans les autres pays que la France est tellement négligeable qu'entamer des négociations nuirait à la réputation de la Suisse. Sans succès. Au vote, la motion a été adoptée par 147 voix contre 25. Les oppositions sont venues des Vert-e-s. Une douzaine de socialistes se sont abstenus.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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