Rejoignez-nous

Suisse

Rebond des mises en circulation de voitures électriques

Publié

,

le

Dans le principal segment des voitures de tourisme, le repli atteint 7%, à 18'440 unités, affectant principalement les motorisations diesel (-34%) et à essence (-25%) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le nombre de nouvelles mises en circulation a décliné en avril de 5% en glissement annuel. Les voitures à essence et diesel ont enregistré la plus forte chute, tandis que les motorisations électriques ont nettement progressé.

Au total, 29'378 véhicules à moteur ont été mis en circulation le mois dernier, écrit vendredi l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans son relevé mensuel.

Dans le principal segment des voitures de tourisme, le repli atteint 7%, à 18'440 unités, affectant principalement les motorisations diesel (-34%) et à essence (-25%). A l'inverse, les hybrides dites normales, les rechargeables et les voitures électriques ont crû, respectivement de 8%, 12% et 11%.

Depuis le début de l'année, les hybrides normales et électriques ont progressé de 10% et de 7%, tandis que les hybrides rechargeables ont reculé de 3%. Les moteurs thermiques ont quant à eux chuté de 27% chacun pendant la même période.

En avril, le nombre de véhicules destinés au transport de personnes s'est contracté de 5%, quand celui pour le transport de choses a plongé de 18%. Les véhicules agricoles (-13%) et industriels (-1%) n'ont pas échappé à la tendance.

La catégorie des motocycles a en revanche enflé de 8%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Suisse

Un chauffeur de taxi genevois pourra renouveler son autorisation

Publié

le

Un chauffeur de taxi genevois obtient gain de cause devant le Tribunal fédéral: la Cour de justice doit examiner la demande de renouvellement de son autorisation. (archives) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Un chauffeur de taxi genevois peut demander le renouvellement de son autorisation d'usage du domaine public qui est échue depuis octobre 2023. Le Tribunal fédéral considère comme plausible qu'il n'ait pas reçu le courrier de l'administration fixant un délai impératif pour cette démarche.

A fin mars 2023, le Service de police de commerce du canton de Genève a envoyé un courrier pour informer le recourant que son autorisation expirait le 18 octobre 2023. La demande de renouvellement devait parvenir au service entre le 1er et le 30 juin.

A fin août, le chauffeur a contacté la police du commerce afin de se renseigner sur son autorisation. Le service lui a répondu que, faute de démarche dans les délais, la caducité de son autorisation allait être constatée. Devant la Cour de justice du canton, l'intéressé a produit en vain des lettres de sa gérance établissant que de nombreux vols et actes de vandalisme des boîtes à lettres étaient commis dans son immeuble.

Vols et vandalisme

Dans un arrêt publié mardi, le Tribunal fédéral estime que la Cour de justice a fait preuve d'arbitraire en déboutant le chauffeur. En effet, les juges genevois ont considéré comme acquis que des vols étaient commis dans son immeuble et que certaines lettres ne parvenaient pas aux destinataires. Cependant, rien ne permettait de retenir que ces faits étaient récurrents car le recourant n'avait invoqué qu'un seul cas le concernant.

Pour le Tribunal fédéral, le raisonnement de la Cour de justice est "insoutenable". Celle-ci ne peut pas qualifier les problèmes de distribution dans l'immeuble en question de "non récurrents" tout en admettant que des erreurs ont touché d'autres locataires. Le fait que ceux-ci se chargent de remettre les lettres aux bons destinataires ne répare pas les problèmes de distribution, mais les confirme bien au contraire.

Le Tribunal fédéral relève enfin qu'il est "pour le moins incongru" qu'un grand nombre de chauffeurs genevois aient omis de donner suite au courrier de mars 2023. Ce d'autant plus que les conséquences étaient très graves puisqu'il en allait de l'exercice de leur profession. (arrêt 2C_566/2024 du 10 avril 2025)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

L'Empa développe un matériau vivant à partir de champignons

Publié

le

Selon l'Empa, le film vivant est presque transparent et résistant à la déchirure. (© Empa)

Des scientifiques de l'Empa ont développé un nouveau matériau vivant à partir de champignons. Comestible, il pourrait servir à fabriquer des films compostables, des capteurs d'humidité ou des additifs pour les aliments et les cosmétiques.

Le secret de ce nouveau matériau réside dans le fait qu'il est vivant, a indiqué mardi le Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche (Empa). Il est non seulement entièrement biodégradable, mais aussi résistant à la déchirure et possède de multiples propriétés fonctionnelles. Tout cela avec un minimum d'étapes de transformation et sans aucun produit chimique. On peut même le manger.

La base de ce nouveau matériau est le mycélium du Schizophylle commun, un champignon comestible très répandu qui pousse sur le bois mort. Normalement, les fibres de mycélium - appelées hyphes - sont nettoyées et éventuellement traitées chimiquement, ce qui implique un compromis entre performance et durabilité.

Les scientifiques de l'Empa ont choisi une autre approche. Au lieu de préparer le mycélium à grands frais, ils l'utilisent dans son intégralité. En effet, en poussant, le champignon ne forme pas seulement les hyphes, mais aussi une matrice extracellulaire: un réseau de différentes macromolécules fibreuses, de protéines et d'autres substances biologiques sécrétées par les cellules vivantes.

"Le champignon utilise cette matrice extracellulaire pour se doter d'une structure et d'autres propriétés fonctionnelles. Pourquoi ne ferions-nous pas de même?", note Ashutosh Sinha, chercheur à l'Empa, cité dans le communiqué.

Réoptimisation ciblée

En procédant à un peu de réoptimisation ciblée, les auteurs ont donné un coup de pouce à la nature. Parmi l'énorme diversité génétique du Schizophylle commun, ils ont choisi une souche qui produit une grande quantité de deux macromolécules spécifiques: le schizophyllane, un polysaccharide à longue chaîne, et l'hydrophobine, une protéine ressemblant à du savon.

Ensemble, ces deux biomolécules confèrent au mycélium vivant des propriétés qui lui permettent d'être utilisé dans les domaines les plus divers. Dans la revue Advanced Materials, les auteurs présentent deux applications possibles: un film semblable à du plastique et une émulsion.

Les scientifiques ont ainsi fabriqué de fines feuilles à partir de leur mycélium. La matrice extracellulaire avec les longues fibres de schizophyllane confère au matériau une très bonne résistance à la déchirure, qui peut encore être renforcée par un alignement ciblé des fibres de champignons et de polysaccharides.

Electronique durable

Autre application: les fibres de schizophyllane et les hydrophobes agissent comme des émulsifiants. Et le champignon vivant libère en permanence davantage de ces molécules. "C'est probablement le seul type d'émulsion qui devient plus stable avec le temps", explique Ashutosh Sinha.

Tant les filaments du champignon que ses molécules auxiliaires sont totalement non toxiques, biologiquement compatibles et même comestibles. Son utilisation comme émulsifiant dans l'industrie cosmétique et alimentaire est donc particulièrement intéressante.

Il existe également d'autres applications prometteuses dans le domaine de l'électronique durable, pour des capteurs d'humidité ou les électrodes de batteries biodégradables, conclut l'Empa.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse Romande

Valais: un plaidoyer du Canton pour la formation continue

Publié

le

Pour le conseiller d'Etat valaisan en charge de l'économie et de la formation, Christophe Darbellay, "si on ne se forme pas, on finit par être exclu" (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

L'Etat du Valais veut renforcer les conditions cadres nécessaires au développement de la formation continue. L'ambition est de créer une véritable culture du développement des compétences tout au long de la vie professionnelle.

Pour la 8e année, l'Etat du Valais a présenté mardi son rapport annuel sur les hautes écoles. Pour 2025, le canton a choisi de mettre l'accent sur la formation continue.

"L'Etat du Valais ne souhaite pas se substituer aux entreprises. Nous ne sommes pas des communistes ou des étatistes forcenés, nous visons davantage à convaincre les personnes (ndlr: salariés, patrons) du bienfondé de la formation continue", a souligné devant la presse le ministre l'économie et de la formation Christophe Darbellay. "Dans ce domaine, on en fait toujours trop peu. Problème: si on ne se forme pas (ndlr: régulièrement), on est vite largué et on finit par être largué."

"Un pilier stratégique"

Selon une extrapolation en lien avec des chiffres au niveau suisse, près de 70'000 adultes ne possèdent pas toutes les compétences de base (lecture, écrire, calcul) et/ou au niveau du numérique en Valais. Une situation qui ne laisse pas de marbre Christophe Darbellay.

En janvier, l'Etat du Valais a annoncé sa volonté d'accélérer le développement des compétences numériques des 60'000 élèves du canton, et ce dès la 1H jusqu'au terme du secondaire II, y compris en matière d'enseignement professionnel.

Pour le canton, "la formation continue n'est plus un choix secondaire. Elle est un pilier stratégique pour permettre à chacun d'évoluer, de se voir offrir une vraie chance de se former, de rester compétitif et de contribuer pleinement au développement du Valais."

Bilinguisme à valoriser

Concrètement, l'Etat du Valais oeuvre à la création des conditions cadres en matière de formation continue, en respectant le principe de subsidiarité et à être coresponsable du système avec d'autres acteurs publics et privés.

Le canton vise à créer des espaces d'échanges et de coordination, à renforcer la visibilité des cours à disposition, à valoriser le bilinguisme et à structurer l'organisation et l'accès au financement.

L'idée du canton est de proposer des formations en lien avec les métiers d'aujourd'hui et de demain; de construire un système de formation ouvert à tous; à flexibiliser et à personnaliser les formations et à accompagner la culture du développement des compétences dans les entreprises.

Budget de 900'000 francs par an

En 2022, un fonds cantonal pour la formation continue a été créé. Il bénéficie d'un montant annuel de 900'000 francs, dont 500'000 francs à la charge du canton. En 2023, ce fut au tour de l'Association valaisanne formation continue de voir le jour.

Dès août 2025, des cours d'allemand ou de français selon la région seront mis sur pied pour le personnel de la construction. En 2026, des chèques de formation pour soutenir les personnes dans le besoin verront le jour. En Valais, le tiers des coûts de la formation professionnelle continue est pris en charge par les salariés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Bonne année pour les caisses de pension suisses en 2024

Publié

le

Les caisses de pension ont affiché de bons résultats en 2024, selon le rapport annuel de leur commission de haute surveillance, ce qui profite aussi aux assurés actifs (illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les institutions de prévoyance suisses ont affiché de bons résultats en 2024. Leur performance moyenne est en hausse à +7,4%, contre +5,2% en 2023, a annoncé leur commission de haute surveillance (CHS PP). La rémunération moyenne des assurés actifs est aussi en hausse.

Les placements des capitaux ont continué à réaliser de bonnes performances en 2024, écrit mardi la CHS PP dans un communiqué. Les taux de couverture calculés fin 2024 ont grimpé, pour atteindre en moyenne 114,7% ( contre 110,3% en 2023).

Les assurés actifs profitent également de cette situation favorable, selon la commission. La performance moyenne positive des placements a permis une augmentation de la rémunération moyenne des avoirs de vieillesse des assurés actifs, qui est passée de 2,31% fin 2023 à 3,76% fin 2024.

Les caisses doivent toutefois agir avec prudence, au vu des turbulences sur les marchés et des incertitudes géopolitiques. Ces dernières pourraient provoquer des pertes pour les caisses en 2025, avertit la CHS PP.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une