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Suisse

Réexporter du matériel de guerre viole la neutralité, dit un expert

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La Suisse a empêché l'Allemagne de réexporter en Ukraine des munitions produites en Suisse (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA BELLA)

Le transfert à l'Ukraine par un Etat tiers de matériel de guerre fabriqué en Suisse viole le statut de neutralité prévu par le droit international, dit un professeur de droit. Selon lui, le droit de la neutralité exige l'égalité de traitement des parties en conflit.

"Nous ne fournissons pas d'armes à la Russie, donc, nous devons traiter l'Ukraine de la même manière", déclare Oliver Diggelmann, professeur de droit international public et de droit européen à l'université de Zurich dans un entretien diffusé jeudi par les journaux alémaniques du groupe de presse Tamedia. "Si l'on ne veut pas de ces obligations, il faut parler de l'abandon de la neutralité permanente". L'alternative serait par exemple la liberté d'alliance sans neutralité permanente, ajoute-t-il.

Le fait de violer délibérément le droit de la neutralité ne serait pas une première pour la Suisse, remarque M. Diggelmann: cette situation s'est passée aussi bien en faveur de l'Allemagne que des alliés pendant la Seconde guerre mondiale et en faveur des Américains pendant la guerre froide.

Aide aux civils seulement

Seule l'aide civile est permise avec le principe de neutralité, poursuit l'expert. La Suisse "pourrait prendre en charge la reconstruction d'écoles et de jardins d'enfants ou de maisons de retraite".

Dans la discussion sur la neutralité suisse, il faut penser au-delà de la situation actuelle, note-t-il. "Cette guerre est atypique pour notre époque. Elle n'est guère représentative de l'avenir", affirme-t-il. "Les guerres entre États sont aujourd'hui plutôt l'exception que la règle et ce n'est que dans les guerres entre États que ces obligations juridiques de l'État neutre existent".

La commission de politique de sécurité du Conseil national a adopté mardi une motion et une initiative parlementaire demandant d'autoriser la réexportation de matériel de guerre dans certains cas, notamment pour l'Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La Suisse est "ouvertement hostile" à la Russie, estime Lavrov

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La Suisse n'est pas adaptée pour organiser un sommet sur l'Ukraine, a déclaré le ministre des Affaires étrangères russe Lavrov dans une interview à des radios russes. (archives) (© KEYSTONE/EPA/MAXIM SHIPENKOV)

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov considère que la Suisse s'est transformée d'un pays neutre en un pays "ouvertement hostile" envers la Russie. Elle n'est donc pas adaptée aux négociations sur le conflit ukrainien.

Le diplomate a fait cette remarque vendredi aux stations de radio russes Sputnik, Komsomolskaya Pravda et Govorit Moskva.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Martigny accueillera la Pride romande 2024

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Après Genève en 2023 (photo), la Pride romande débarquera en Valais en juillet prochain, plus précisément à Martigny. (Archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Pride 2024 se tiendra à Martigny du 19 au 20 juillet prochain. Avec son slogan "Soi-même, partout!", elle se veut un événement pour tous, personnes LGBTIQ+ ou non. Côté finances, les organisateurs doivent encore rassembler 40'000 francs pour boucler le budget.

Le coup d'envoi de la Pride 2024 sera donné le vendredi 19 juillet à 18h00, avec un programme "light" et musical qui s'achèvera à 22h00. Le menu du samedi 20 juillet sera plus chargé, avec notamment dès 15h00, la fameuse marche des fiertés dans les rues de la ville.

La parade partira de la place du Manoir et fera une boucle sur environ un kilomètre, a expliqué vendredi lors d'une conférence de presse Cindy Giroud, porte-parole de la Pride de Martigny. La partie officielle démarrera dès 17h00, avec notamment la présence du conseiller d'Etat en charge de l'égalité, Mathias Reynard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Albert Rösti visite la centrale hydroélectrique de Veytaux (VD)

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Albert Rösti (à droite) et Vassilis Venizelos ont visité vendredi matin la centrale hydroélectrique de Veytaux. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le conseiller fédéral Albert Rösti a visité vendredi matin la centrale de pompage-turbinage de Veytaux (VD), au bord du lac Léman. L'occasion pour le ministre de l'énergie de souligner l'importance de l'hydraulique dans la production d'électricité en Suisse.

Alors que la population se prononcera le 9 juin sur la loi sur l'énergie, Albert Rösti a parlé d'une "visite symbolique" pour "montrer l'importance" des centrales hydroélectriques dans le pays. "Parmi les énergies renouvelables, on parle beaucoup du soleil et du vent, mais l'eau reste le plus important, plus de 50% de l'électricité produite en Suisse provenant de l'hydraulique", a-t-il souligné au terme de sa visite.

Le Bernois a rappelé que, dans le domaine des installations hydroélectriques, la loi soumise à votation prévoit la construction de 16 nouvelles centrales, qui bénéficieront de procédures accélérées. "Comme ministre de l'énergie, je suis responsable d'un approvisionnement sûr en électricité. Et aujourd'hui, il faut produire plus. Cela sera possible avec un 'oui' le 9 juin, tandis qu'un refus nous exposerait toujours à des risques de pénurie", a-t-il affirmé.

Vendredi matin à Veytaux, à proximité du château de Chillon, le chef du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) a passé une petite demi-heure dans la centrale de pompage-turbinage, dont il s'est dit "très impressionné" par la grandeur des installations. Il était notamment accompagné du conseiller d'Etat vaudois Vassilis Venizelos et de la patronne du groupe Alpiq Antje Kanngiesser.

Pompage-turbinage avec l'Hongrin

Sur le site de Veytaux, il existe en fait deux centrales de pompage-turbinage souterraines: la première a été mise en service en 1971, la seconde en 2017. Elles sont exploitées par les Forces Motrices Hongrin-Léman (FMHL), une société détenue par Romande Energie, Alpiq, le Groupe E et la Ville de Lausanne.

Près de 900 m plus haut, au coeur des Préalpes vaudoises, les FMHL possèdent aussi le barrage de l'Hongrin. Ainsi, lorsque la demande en électricité est forte, les FMHL font turbiner les eaux du lac de l'Hongrin. A l'inverse, lorsque l'offre en électricité excède la demande, les eaux du Léman sont pompées dans le lac de l'Hongrin, explique la société sur son site internet.

Elle y précise que les usines de Veytaux I et II peuvent turbiner jusqu'à 56 m3/s. En sens inverse, les pompes peuvent refouler jusqu'à 42 m3/s d'eau du Léman vers l'Hongrin. Les deux centrales représentent une puissance de 480 mégawatts (MW).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les opposants à la vaccination lancent leur campagne sur TikTok

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L'initiative a été lancée durant la pandémie de coronavirus. Elle ne touche pas que la vaccination contre le Covid-19, mais tous les vaccins ou les puces qui seraient implantées dans le corps (archives). (© KEYSTONE/DPA/SVEN HOPPE)

"Mon corps, mon choix!": c'est avec ce slogan que les partisans de l'initiative "Pour la liberté et l'intégrité physique" lancent leur campagne en vue de la votation du 9 juin. Le mouvement Mass-Voll a choisi la plateforme TikTok pour se démarquer.

Au lieu d'une conférence de presse "démodée", Mass-Voll a diffusé une vidéo d'une minute via ce média social. De nombreuses actions, vidéos, flyers et affiches sont prévus, précise jeudi le mouvement dans un communiqué.

"Ton corps n'appartient qu'à toi. L'intégrité physique est un droit humain. Une évidence qui n'est pas encore réalité en Suisse", avancent de jeunes femmes du mouvement dans la vidéo. "En 2024, le droit fondamental à l'autodétermination ne peut plus être remis en discussion."

L'initiative revendique le droit fondamental de pouvoir disposer de soi-même sans qu'il n'en résulte des désavantages professionnels ou sociaux ou qu'une amende ne soit infligée. L'initiative demande que chacun ait la liberté de déterminer lui-même ce qui doit être injecté ou implanté dans son corps.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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