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Économie

Revenus et rentabilité en hausse pour la Banque cantonale de Bâle

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Les revenus se sont hissés à 336,97 millions de francs, en hausse de 12,7%, reflet notamment de la croissance des opérations porteuses d'intérêts (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le groupe Banque cantonale de Bâle a vécu un bon 1er semestre, tirant profit de la hausse des taux. Etoffant ses revenus, l'entreprise constituée de la Banque cantonale de Bâle et de la Banque Cler a vu son bénéfice net bondir de 20,7% à 75,52 millions de francs.

Les revenus se sont hissés à 336,97 millions de francs, en hausse de 12,7%, reflet notamment de la croissance des opérations porteuses d'intérêts, lesquelles ont crû de près de 35 millions au regard des six premiers mois de 2022, ressort-il du rapport semestriel du groupe publié jeudi. Alors que les charges d'exploitation se sont légèrement tassées de 0,3% à 166,96 millions, le résultat d'exploitation est ressorti à 155,85 millions, soit pas loin d'un tiers de plus (+32,3%) qu'à fin juin 2022. Le ratio coûts/revenus a baissé de 6,6 points de pourcentage à 49,6%.

A 55,3 milliards de francs à fin juin, le total du bilan du groupe était supérieur de 0,1% à celui de l'année précédente. Dans les affaires hypothécaires, les créances ont progressé de 2,0% à 32,2 milliards, en phase avec l'évolution du marché.

A elle seule, la maison-mère du groupe, la Banque cantonale de Bâle, a dégagé un bénéfice net semestriel de 70,04 millions de francs, en hausse de 23,7%. Les revenus ont progressé de 17,3% à 248,5 millions et le résultat d'exploitation s'est envolé de 37,3% à 123,38 millions.

Quant à la Banque Cler, établissement du groupe actif pour sa part à l'échelon national, le bénéfice net s'est enrobé de 4,8% à 21,5 millions de francs. A l'image de la maison-mère, elle a accru ses revenus de 2,6% à 128,8 millions, tout en réduisant en parallèle ses charges de 3,7% à 75,1 millions. Le résultat d'exploitation s'est ainsi étoffé de 14% à 48,5 millions.

Sur le semestre sous revue, le groupe a achevé le transfert de la clientèle commerciale et institutionnelle de la Banque Cler vers la BKB. L'opération vise d'une à permettre à la Banque Cler de se concentrer sur la croissance avec les clients privés et immobiliers et, d'autre part, sur le suivi des groupes de clients exigeants au niveau du groupe.

Disposant d'une base de revenus "durable et largement étayée", le groupe s'estime bien positionné pour l'avenir. La dynamique favorable affichée en première partie d'année devrait ainsi se poursuivre au second semestre, anticipe la BKB. Un bon, voire un très bon résultat annuel est attendu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

A Rio, le G20 face au défi de la fiscalité des milliardaires

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Les ministres des finances du G20 tentent de s'entendre sur une fiscalité destinée à taxer les super-riches (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/YONHAP)

Que faire face à des super-riches de plus en plus riches, et qui échappent largement à l'impôt? Les ministres des Finances du G20 tentent d'arrêter vendredi une position commune sur la fiscalité des milliardaires.

Le sujet domine le rendez-vous qui s'est ouvert jeudi à Rio de Janeiro, et qui a repris vendredi avec une session sur le financement de la transition climatique, avant des échanges sur la dette et les banques multilatérales de développement.

Les discussions entre grands argentiers des principales économies mondiales serviront de base aux négociations entre chefs d'Etat et de gouvernement les 18 et 19 novembre à l'occasion d'un sommet du G20, également à Rio.

Le Brésil du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, qui dirige cette année l'instance, pousse pour la création d'un impôt minimum sur les plus fortunés. Une solution de compromis pourrait être d'appeler les pays à muscler leur fiscalité sur les super-riches, faute d'accord sur une taxation coordonnée à l'échelle internationale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Rendement et bénéfices en hausse pour SIX Group au premier semestre

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Au final, le résultat opérationnel avant intérêts, impôts et amortissements (Ebitda) s'élève à 224,7 millions de francs, en hausse de 1% de plus que l'année précédente. (KEYSTONE/Christian Beutler) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le groupe SIX, opérateur des Bourses de Zurich et de Madrid, a augmenté son rendement et ses bénéfices sur les six premiers mois de l'année. La baisse des revenus dans le négoce des actions a été nettement compensée.

Au premier semestre, la société a augmenté son produit d'exploitation de 3,4% par rapport à l'année précédente à 790,9 millions de francs, a indiqué vendredi SIX Group dans un communiqué. Ce bon résultat est à mettre sur le compte de l'augmentation des revenus des services de cartes de débit, de paiement mobile et de eBill, des services de conservation internationale de titres ainsi que des données de référence, des services réglementaires et des indices.

Sur la période sous revue, les coûts ont augmenté de 4,4% après correction des effets de change. Les principaux moteurs de cette évolution ont été la hausse des frais de personnel due aux acquisitions et à l'inflation, ainsi que les coûts liés aux ventes.

Au final, le résultat opérationnel avant intérêts, impôts et amortissements (Ebitda) s'élève à 224,7 millions de francs, en hausse de 1% de plus que l'année précédente.

En raison d'un résultat financier plus élevé, le résultat avant intérêts et impôts (Ebit) a augmenté de 16,9% par rapport à l'année précédente pour atteindre 153,2 millions, ce qui a entraîné une hausse du bénéfice consolidé de 14% pour atteindre 117,5 millions.

Le directeur général Jos Dijsselhof se montre confiant. "Grâce à notre résultat semestriel, nous sommes sur la bonne voie pour atteindre notre objectif à moyen terme de croissance annuelle du chiffre d'affaires de plus de 3%", écrit-il dans le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Des dizaines de pays finalisent des négociations sur le commerce électronique

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Le processus pour que l'accord soit signé et entre en vigueur pourrait durer plusieurs années à l'OMC (image d'illustration) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Des dizaines de pays membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ont finalisé les négociations pour établir, à terme, un accord "révolutionnaire" destiné à doper le commerce électronique, a annoncé vendredi le Royaume-Uni.

Lutte contre les spams, reconnaissance des signatures et contrats électroniques, protection des consommateurs en ligne, numérisation des procédures douanières, moratoire sur les droits de douane sur les transactions électroniques, etc., le texte englobe de nombreuses dispositions visant à promouvoir et faciliter les transactions en ligne.

Une fois qu'il entrera en vigueur, il "rendra le commerce plus rapide, moins cher, plus équitable et plus sûr", ont estimé les autorités britanniques dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

USA: la croissance du PIB s'accélère au deuxième trimestre

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Les données sur le PIB sont une bonne nouvelle pour le président américain Joe Biden mais plus encore pour sa vice-présidente, Kamala Harris. (archive) (© KEYSTONE/EPA/ALLISON JOYCE)

La croissance du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis s'est de nouveau accélérée, plus qu'attendu, au deuxième trimestre de 2024, à 2,8% en rythme annualisé, contre 1,4% au premier trimestre, selon une première estimation publiée jeudi.

Les analystes anticipaient une accélération de la croissance mais l'envisageaient plus modeste, à 1,9% pour la période entre avril et juin, selon le consensus publié par briefing.com.

En la comparant au trimestre précédent, comme le plus la plupart des économies avancées, la croissance est de 0,7%, contre 0,4% sur le premier trimestre par rapport au dernier de l'année 2023.

Ces données sont ajustées de l'inflation, c'est-à-dire que le calcul exclut les effets de la hausse des prix.

Le département du Commerce explique cette accélération de la croissance par une "hausse des dépenses de consommation, tant dans les biens que les services" mais aussi une "progression de l'investissement privé dans les stocks".

Ces données sont une bonne nouvelle pour le président américain Joe Biden mais plus encore sa vice-présidente, Kamala Harris, désormais candidate démocrate à l'élection présidentielle du 5 novembre et qui veut faire de la bonne tenue de l'économie américaine un de ses arguments majeurs.

Elles pourraient en revanche inquiéter les investisseurs, qui espèrent voir les signes d'un ralentissement de l'économie américaine se multiplier, et que la Réserve fédérale (Fed) commencera à abaisser ses taux lors de sa réunion de septembre, la dernière avant le scrutin présidentiel.

Le département du Commerce doit publier vendredi l'indice PCE, celui utilisé par la Fed pour déterminer sa politique monétaire.

Or, si l'inflation a fortement ralenti au cours de l'année 2023, elle s'est stabilisée à un niveau supérieur à l'objectif de long terme de 2% de la Fed, ce qui a incité cette dernière à temporiser, alors que les marchés avaient débuté l'année en espérant trois baisses des taux en 2024.

Désormais la banque centrale américaine devrait se limiter à une seule baisse de taux, qui ne devrait donc pas intervenir à la prochaine réunion de son comité de politique monétaire (FOMC), qui se déroulera les 30 et 31 juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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