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Suisse Romande

Après les Fêtes, sourires affichés dans les stations de ski

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Les conditions d'enneigement, la météo en partie clémente et la venue des touristes suisses et internationaux durant la période des Fêtes donnent le sourire aux stations de ski (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les stations de ski romandes ont le sourire: la neige et la clientèle étaient au rendez-vous durant les Fêtes. Les responsables restent toutefois sur le qui-vive et s'inquiètent de la pénurie de personnel due au Covid-19 qui se dessine.

"Nous sommes très contents de l'affluence durant les Fêtes, et plus globalement depuis le début de la saison", se réjouit auprès de Keystone-ATS Christian Dubois, directeur de Télé Villars-Gryon-Les Diablerets pour qui l'arrivée précoce et abondante de la neige explique ce bon résultat. La hausse de journées-skieurs atteindrait presque 30% par rapport à la même période de l'an dernier.

"Nous sommes dans le top 3 des meilleures affluences des dix dernières années", renchérit le directeur de Télé Leysin-Les Mosses-La Lécherette Jean-Marc Udriot. Les deux stations vaudoises à la clientèle essentiellement suisse ont aussi bénéficié de l'ouverture des frontières et de la venue des Français, Néerlandais et Belges.

"Nous retrouvons les chiffres de la saison 2019/2020", abonde de son côté Enrique Caballero, président du domaine binational des Portes du Soleil qui avait fait les frais l'an passé de la fermeture des installations côté français. Pendant les Fêtes de fin d'année, la clientèle des Portes du Soleil est à 80% suisse, précise-t-il. "Cette année, nous avons aussi récupéré une partie des touristes britanniques interdits de voyage en France".

Touristes européens

Des Britanniques qui n'ont pas boudé leur "favourite" station, Verbier. "Avec la fréquentation enregistrée durant les trois dernières semaines, nous pensons arriver à des chiffres normaux", estime Simon Wiget, directeur de Verbier Tourisme.

Celui-ci se dit d'ailleurs "soulagé" que le Conseil fédéral soit revenu sur sa décision d'imposer une quarantaine aux voyageurs même vaccinés ou guéris en provenance de certains pays, dont le Royaume Uni, la Belgique et les Pays-Bas. Le domaine a donc pu faire le plein de touristes européens venus de France, du BeNeLux, et des pays nordiques.

"Seuls les clients overseas (Australie, Asie, Amériques) n'ont pour la plupart pas fait le déplacement. Mais les Suisses, plus nombreux cette année, ont compensé ce manque", détaille-t-il.

Les employés en isolement

Si les responsables interrogés se réjouissent de cet "excellent" début de saison, ils s'inquiètent des répercussions du variant Omicron. L'absence de collaborateurs due aux quarantaines et isolements se fait, comme ailleurs, de plus en plus pressante. Et les stations n'en finissent pas d'essayer d'anticiper.

Parmi les 300 collaborateurs de Télé Leysin-Les Mosses-La Lécherette, 10% sont actuellement absents. "Nous faisons des calculs pour voir quel absentéisme nous pouvons supporter", explique Jean-Marc Udriot dont la station arrive "pour l'instant à gérer la situation".

A Zinal, dans le Val d'Anniviers, le directeur Pascal Bourquin souligne "qu'il faut se montrer très souple et engager énormément de gens en plus pour pallier le personnel qui a attrapé le Covid. Souvent les employés s'annoncent le matin même, et il faut alors réagir très vite". La semaine passée, dans le Val d'Anniviers, comme dans celui de Bagnes, certains restaurants ont d'ailleurs déjà dû fermer une aile ou une salle par manque de personnel.

Scénarios à l'étude

Sur Vaud, des discussions sont en cours entre Leysin-Les Mosses-La Lécherette, Villars-Gryon-Les Diablerets et Glacier 3000. "Nous essayons de trouver des solutions pour nous entraider", explique Jean-Marc Udriot. L'idée est la même à Verbier, "où les différents prestataires se serrent les coudes", détaille Simon Wiget.

Toutes les stations ont en tout cas prévu des scénarios pour savoir à quelles offres elles pourraient renoncer en cas de nécessité. A Zinal et aux Portes du Soleil par exemple, on s'attend à ce qu'il faille fermer l'une ou l'autre remontée mécanique durant la saison. "On espère que ce sera plutôt en semaine et avant les prochaines vacances", glisse-t-on aussi.

Jusqu'ici les stations ont réussi à s'adapter en renforçant notamment les possibilités de se faire tester sur place, en interdisant les festivités de fin d'année en extérieur et en recourant aux anges des pistes qui veillent au respect des règles sanitaires. "Mais le Covid-19 et les mesures qui en découlent constituent une véritable épée de Damoclès. Nous sommes constamment sur le qui-vive", affirme Simon Wiget.

Dernière preuve en date: l'annulation des camps de neige belges en raison de la situation sanitaire. Un autre manque à gagner qu'il faudra combler. "Avec cette nouvelle saison nous plongeons encore une fois dans l'inconnu, mais nous avons l'avantage, cette fois, d'être rodés et prêts", estime Enrique Caballero.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Les glaciers et leurs tentatives de préservation s'exposent à Vevey

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Pour le Musée suisse de l'appareil photographique, la conservation d'une collection photographique ou d'un glacier relève d'un même défi: ralentir l'inéluctable pour transmettre un héritage aux générations futures (archives). (© KEYSTONE/DOMINIC FAVRE)

Le Musée suisse de l'appareil photographique à Vevey consacre une double exposition sur la thématique des glaciers. Intitulée "Glaciers sous couvert. Une histoire de préservation", elle est à voir dès mardi et jusqu'au 17 août.

La première partie de l'exposition a lieu au musée et consiste en une sélection de photographies de glaciers provenant des collections. Elle a pour objectif de montrer le rôle crucial de l'institution dans la préservation de ce patrimoine.

"La comparaison entre la conservation d'une collection photographique et celle d'un glacier relève un même défi: ralentir l'inéluctable pour transmettre un héritage aux générations futures. Avec le temps, les photographies s'altèrent et les informations à leur sujet se perdent. Face à ces changements irréversibles, la conservation devient un acte de résistance", écrit la Ville de Vevey dans son dossier de presse.

Le second volet de l'exposition se déroule le long du quai Perdonnet avec des photographies contemporaines de glaciers recouverts de bâches, destinées à ralentir la fonte. Réuni par Nathalie Diestchi, professeure à la section d'histoire de l'art de l'Université de Lausanne, ce corpus inédit "offre une perspective artistique et scientifique sur ces paysages en mutation, suscitant une réflexion profonde sur les enjeux de leur protection", poursuit le document.

Une soirée d'ouverture publique ainsi qu'une table ronde sur les moyens techniques, patrimoniaux et culturels de préserver les glaciers des Alpes aura lieu mardi, à 18h00, au Musée suisse de l'appareil photographique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Tout savoir sur les volcans à l'UNIGE

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Le Département des sciences de la Terre de l'Université de Genève a monté une exposition pour tout savoir sur les volcans (illustration). (© KEYSTONE/AP/Moises Castillo)

Le Département des sciences de la Terre de l'Université de Genève (UNIGE) propose de tout savoir sur les volcans. Son exposition "Le feu de la Terre, une aventure humaine" emmène le public dans une "volcano box" pour ressentir une éruption. A voir jusqu'au 28 septembre.

L'exposition se penche sur le fonctionnement des volcans, des signes avant-coureurs à la puissance d'une éruption en passant par l'estimation de ses effets et la transmission des savoirs sur ces géants de feu. Elle proposera de visualiser les tailles des éruptions, de comparer la texture des roches ou encore d'observer les différents phénomènes volcaniques, indique l'UNIGE.

Cette exposition s'inscrit dans le cadre des recherches menées par le Département des sciences de la Terre et plus particulièrement par l'équipe de volcanologie physique et des risques géologiques. Des visites guidées et des animations sont organisées.

www.unige.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Un "concert du coeur" pour les détenus de Bois-Mermet

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Les portes de la prison du Bois-Mermet à Lausanne s'ouvriront jeudi 26 juin aux musiciennes de Lumielles (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BRUN)

Les portes de la prison lausannoise du Bois-Mermet s'ouvriront jeudi à deux musiciennes. Les détenus auront ainsi accès à la "musique vivante" du duo Lumielles dans le cadre d'un événement organisé par l'association "Les Concerts du Coeur".

Une vingtaine de personnes détenues assisteront à ce concert d'environ une heure dans la salle de gym de l'établissement pénitentiaire situé sur les hauts de Lausanne. "Ce sera un concert intime qui devrait être très participatif. Le duo Lumielles a une grande expérience de la médiation", indique Mary Rose, co-directrice artistique de l'antenne vaudoise des Concerts du Coeur, à Keystone-ATS.

Depuis la création de l'association il y a six ans, c'est la toute première fois que ses musiciens se produiront en milieu carcéral. "C'était un de nos souhaits depuis le début, mais cela n'avait encore jamais été possible en raison des contraintes liées à ce milieu. Nous sommes ravis que cela puisse finalement se concrétiser grâce à une coordination particulière avec la prison du Bois-Mermet", poursuit Mary Rose.

Garantir le droit à la musique

A l'image de la fondation "Live music now" créée en 1977 par le violoniste et chef d'orchestre Yehudi Menuhin, les Concerts du Coeur ont pour objectif d'amener de la "musique vivante" à des publics qui peuvent difficilement fréquenter des concerts traditionnels pour des raisons de santé, d'âge ou de situation économique ou sociale.

"Pourtant, l'accès à la culture, et donc à la musique, fait partie des droits humains", souligne l'ancienne violoncelliste, reconvertie dans la gestion culturelle pour des raisons de santé. "Il est très important pour nous de proposer des concerts et des moments d'échange humain également dans les prisons."

Mary Rose croise les doigts pour que cette première pour l'association soit suivie par d'autres. "J'espère que cela pourra mener à des concerts dans d'autres établissements pénitentiaires et que nous pourrons peut-être même aller au-delà d'un concert, par exemple avec des ateliers de co-création", dit-elle.

Ces dernières années, l'Orchestre de chambre de Lausanne (OCL) et son chef Renaud Capuçon ont aussi donné des concerts en prison dans le canton de Vaud, dans celle de la Croisée à Orbe ou de la Tuilière à Lonay.

Soutien aux musiciens locaux

Outre ce concert en milieu carcéral, l'association a mis sur pied une trentaine de rendez-vous cet été dans le canton de Vaud. La majeure partie d'entre eux se dérouleront dans des EMS. D'autres auront lieu dans des hôpitaux, des centres d'accueil temporaire, ainsi que des foyers de l'Etablissement vaudois d'accueil des migrants (EVAM).

Les Concerts du Coeur ont vu le jour en 2017 en Valais. Des antennes ont ensuite essaimé dans les cantons de Vaud, Genève et Fribourg. Outre leur mission d'amener la musique aux publics empêchés, ces associations ont également pour objectif de soutenir les musiciens professionnels locaux.

L'association vaudoise emploie actuellement une soixantaine de musiciens à temps partiel et environ 200 sont engagés dans l'ensemble des cantons partenaires. Au total, elles organisent près de 500 concerts par an, dont environ 150 sur le territoire vaudois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Vevey: la collection Thierry Barbier-Mueller au Musée Jenisch

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Le Musée Jenisch Vevey expose une sélection d'oeuvres sur papier de la collection Thierry Barbier-Mueller jusqu'au 26 octobre (archives). (© KEYSTONE/NOEMI CINELLI)

Le Musée Jenisch Vevey consacre sa nouvelle exposition à la collection d'art contemporain du Genevois Thierry Barbier-Mueller. Intitulée "Une conversation sans mots", elle est à voir dès vendredi et jusqu'au 26 octobre.

Né en 1960 dans une famille de collectionneurs d'art, Thierry Barbier-Mueller n'a pas dérogé à cette tradition. Il a constitué pendant 40 ans une collection fortement marquée par les artistes suisses, jusqu'à son décès soudain en 2023.

L'exposition "invite les visiteurs à une rencontre intime et silencieuse, non seulement avec les oeuvres, mais aussi avec l'esprit du collectionneur, qui a su créer un dialogue fertile et inspirant au sein de sa collection", écrit l'institution dans son dossier de presse.

Les pièces exposées ont été sélectionnées en fonction de leur représentativité parmi les oeuvres sur papier de la collection et de l'importance sentimentale que leur portait Thierry Barbier-Mueller, précise le musée. Aquarelle, gouache et estampe comptent parmi les techniques utilisées.

L'exposition s'articule en deux temps. Le premier volet donne à voir diverses représentations de paysages notamment des études au crayon de Robert Zünd, une estampe monumentale de Franz Gertsch ainsi que des dessins au fusain d'Alain Huck. Elle présente également les gouaches abstraites de Sylvia Bächli. Le second volet se concentre sur les représentations de figures humaines, ainsi que sur les moments fondateurs que représentent pour l'être humain l'amour et la mort.

Sans texte

Le titre de l'exposition, "Une conversation sans mots" a été choisi par les filles du collectionneur, et évoque le rapport de leur père à l'art. "Très discret quant à son activité de collectionneur, Thierry Barbier-Mueller a nourri sa passion dans une grande intimité", souligne l'institution.

Fidèle à cette "approche intuitive de l'art", l'exposition a été conçue sans texte et permet ainsi aux visiteurs de "percevoir, en filigrane, la personnalité du collectionneur", indique le musée. Un guide de visite, donnant la parole aux personnalités ayant côtoyé le Genevois accompagne cependant le public.

Albert Chavaz au Cabinet des estampes

En parallèle, le Cabinet des estampes expose un panorama de l'oeuvre d'Albert Chavaz (1907-1990), un peintre né à Genève et installé à Savièse après avoir découvert le Valais en 1934 suite à la commande d'un décor mural. Il est connu essentiellement pour ses représentations de paysages valaisans, ainsi que pour ses personnages féminins et ses natures mortes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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