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Suisse Romande

Crans-Montana quitte le Magic Pass

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L'abonnement Magic Pass, valable été comme hiver, réunit plus de 30 stations dans les cantons du Valais, de Vaud, de Fribourg, de Neuchâtel et du Jura. Lundi les remontées mécaniques de Crans-Montana-Aminona (VS) ont annoncé qu'elles se retiraient du (©KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La société de remontées mécaniques de Crans-Montana-Aminona (CMA) quittera l'abonnement de ski Magic Pass à la fin de la saison d'hiver, a annoncé lundi son directeur Maxime Cottet. Ce sésame, qui réunit plus de 30 stations romandes, "ne répondait pas à nos attentes".

"Nos propositions de modifications de l’offre n’ont pas été entendues, aujourd’hui nous ne renouvellerons donc pas le contrat qui nous lie au Magic Pass jusqu’à fin avril 2020", explique le directeur de CMA lors d'un entretien avec Le Temps publié lundi. Crans-Montana-Aminona est le plus grand des domaines skiables du forfait et génère environ un quart de son chiffre d'affaires.

CMA voulaient notamment interdire aux détenteurs du Magic Pass d'accéder à leurs pistes aux heures de pointe. La station du Haut-Plateau souhaitait obtenir la création d'un Magic Pass Premium pour lequel les clients auraient dû payer un supplément pour profiter du domaine skiable. Mais les autres membres de la coopérative ont refusé à l'unanimité lors de leur assemblée générale le 24 septembre.

"Pourtant elles n’avaient rien à perdre, puisque cela ne changeait rien pour elles, et nous, nous avions tout à y gagner", estime Maxime Cottet. A la suite de ce refus, CMA avait demandé fin septembre un délai de réflexion de deux mois à l’administration du Magic Pass. La société valaisanne avait obtenu quinze jours de préavis, soit jusqu'au 15 octobre.

Regrets de Magic Pass

Tous les membres de Magic Pass regrettent cette décision, relève la coopérative dans un communiqué. Concernant la création d'un abonnement Premium, "nous avons remarqué après une analyse détaillée des données et des habitudes de consommation des clients, qu'une telle option n'est pas viable économiquement", souligne-t-elle.

En effet, la diminution du chiffre d'affaires due au recul des journées skieurs pour un domaine skiable Premium - au détriment des autres destinations non-Premium - ne pourrait pas être compensée par la vente d'une telle option à un prix acceptable pour les clients Magic Pass, estime la coopérative. Cette dernière précise que la pérennité du Magic Pass est assurée à l’avenir.

Formule de répartition

Si le directeur de CMA reconnaît que le sésame lancé en 2017 a revigoré l'industrie du ski et permis d'attirer une nouvelle clientèle à Crans-Montana, il estime aussi que ses clients traditionnels souffrent de la nuisance en période de forte affluence. Maxime Cottet note encore que la règle de répartition "pénalise nos recettes".

La formule de répartition des rentrées du Magic Pass entre les stations est gardée secrète. Il existe une base commune. Une partie varie en fonction de la fréquentation de la station.

Avant cet abonnement, "notre chiffre d’affaires évoluait entre 15 et 25 millions par année. Le Magic Pass a permis de réduire cette volatilité du revenu, mais a plafonné à 21 millions nos recettes, alors que notre seuil de rentabilité est à 23 millions", explique le directeur. Et de conclure que "cette garantie de revenu minimum nous coûte vraiment trop cher."

Le groupe CMA annonce dans un communiqué vouloir développer une nouvelle offre, qui s'appuiera sur quatre piliers destinés à des profils spécifiques de clients. Une formule intégrant la possibilité de skier entre 8 et 10 jours par an dans d'autres stations des Alpes - de même catégorie que Crans-Montana - est notamment en phase de négociations avancées.

En été comme en hiver

Fin janvier, CMA avait déjà menacé de quitter le Magic Pass si le produit n'était pas réaménagé. Les deux parties avaient finalement annoncé en février poursuivre leur collaboration pour les trois éditions à venir, soit jusqu'en 2022.

L'abonnement Magic Pass est valable été comme hiver. Il réunit plus de 30 stations dans les cantons du Valais, de Vaud, de Fribourg, de Neuchâtel et du Jura et coûte jusqu'au 11 novembre 549 francs, selon son site internet. Saas Fee (VS), Loèche-les-Bains (VS) et Les Prés-d'Orvin dans le Jura bernois sont les nouveaux venus en 2019.

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Genève

MSF relance ses activités de sauvetage en mer Méditerranée

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Médecins Sans Frontières (MSF) avait décidé d'interrompre ses activités de sauvetage en mer en raison des restrictions italiennes contre les navires des ONG (archives). (© KEYSTONE/AP/AHMED HATEM)

Médecins Sans Frontières (MSF) relance ses activités sauvetage en Méditerranée avec l'Oyvon, près d'un an après la fin de son précédent bateau. L'ONG avait mis un terme à ses secours en mer en raison des politiques restrictives établies par l'Italie.

L'Oyvon était auparavant utilisé comme navire ambulance en Norvège, a précisé mercredi MSF à Genève. "Nous sommes revenus pour accomplir notre devoir de sauvetage", explique un responsable de l'organisation.

Plusieurs ONG dénoncent l'attitude des autorités italiennes, notamment un décret qui demande aux bateaux de débarquer les migrants dans un port éloigné. MSF avait été sanctionné par 160 jours de détention imposée de son précédent navire et avait dû rester en mer pendant des mois supplémentaires en cumulant les distances additionnelles provoquées par celui-ci.

Législations restrictives

L'ONG a décidé de déployer un bateau "plus petit et plus rapide" face aux législations restrictives. Un médecin et une infirmière pourront prendre en charge les personnes qui sont en danger.

L'organisation souhaite aussi à nouveau documenter les interceptions violentes en mer par les autorités libyennes et d'autres acteurs auxquelles sont confrontés des migrants. De même que leur retour forcé en Libye, "reconnu comme une violation" du droit international, ajoute-t-elle.

Le nombre d'attaques contre les embarcations de migrants et les navires de sauvetage a augmenté ces derniers mois. SOS Méditerranée a alerté à plusieurs reprises sur cette situation et lancé récemment une mission d'observation aérienne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Johan Manzambi, de joker à titulaire?

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Johan Manzambi pourrait passer de joker à titulaire (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Indispensable en club, Johan Manzambi est encore un remplaçant avec la Suisse. Il pourrait toutefois profiter des nombreuses absences au milieu pour débuter samedi contre la Suède, chez lui, à Genève.

L'impressionnant vivier helvétique dans l'entrejeu avait confiné Johan Manzambi à un rôle d'ailier qui n'est pas vraiment le sien en club. Cela ne l'avait pas empêché de faire étalage de son talent dès ses premiers pas sous le maillot suisse, lors de la tournée américaine de juin. Et de confirmer les promesses de l'été à chacune de ses entrées lors des quatre premiers matches de qualification pour la Coupe du monde 2026.

"Prêt" à être titulaire

Les absences combinées de Denis Zakaria (adducteurs) et Ardon Jashari (péroné), auxquelles se sont récemment ajoutées celles de Remo Freuler (clavicule) et Vincent Sierro (mollet), pourraient toutefois donner envie au sélectionneur Murat Yakin de faire débuter Johan Manzambi au poste qu'il occupe en Bundesliga, celui de milieu défensif.

Le principal intéressé, qui a répondu aux questions des journalistes mardi à Lausanne, se dit "prêt" à endosser un statut de titulaire. "Mais les choix de l'entraîneur ont été bons dernièrement, a-t-il insisté. Je suis encore le jeune de l'équipe de Suisse. Alors s'il me voit comme un joker, je serai un joker."

C'est pourtant Pierluigi Tami, le directeur des équipes nationales, qui a suggéré lundi devant la presse que le Genevois de 20 ans était une option crédible pour remplacer Remo Freuler au côté de Granit Xhaka. Les autres candidats se nomment Djibril Sow, Michel Aebischer et Simon Sohm.

Inamovible à Fribourg

Au pied de la Forêt-Noire, où il évolue depuis ses 17 ans et son départ du Servette FC, Johan Manzambi est déjà indispensable à son entraîneur Julian Schuster. Le technicien allemand était d'ailleurs bien embêté lorsque son protégé a dû purger deux matches de suspension en septembre pour un carton rouge. Les deux seuls matches qu'il a manqués depuis le 4 avril, date de son premier but en Bundesliga, et première étape de sa fulgurante ascension.

Sur les pelouses allemandes, Manzambi brille comme milieu de terrain "box-to-box", capable de faire remonter le ballon de son propre camp jusqu'à la surface adverse. Mais il est aussi capable d'évoluer comme no 10 ou sur l'aile, où ses qualités de dribbleur et son sens de but semblent particulièrement plaire à Murat Yakin.

Cette polyvalence a toujours été l'une de ses forces. "J'ai joué à tous les postes quand j'étais jeune", raconte le Genevois, qui a même chauffé les gants de gardien durant sa formation. Mais sa technique balle au pied l'a vite replacé au milieu du pré. "Je n'ai pas vraiment de préférence. Franchement, tant que je joue, je suis content", assure-t-il, sourire sincère.

Une première à Genève

C'est aussi pour son humeur toujours positive et sa maîtrise de l'allemand que Johan Manzambi est désormais l'un des premiers noms que le sélectionneur couche sur ses listes. Il est déjà possible d'affirmer que si la Suisse venait à se qualifier pour la Coupe du monde, seule une blessure l'empêcherait d'être de la partie en Amérique du Nord, l'un "des grands objectifs" de sa carrière.

Avant de songer à retourner aux Etats-Unis, là où son histoire avec la sélection a débuté, Johan Manzambi s'apprête à fouler pour la première fois un stade qu'il connaît bien, mais dans lequel il n'a encore jamais joué. A Genève, devant le public romand, il aura l'occasion de fêter une qualification qui tend les bras à la Suisse. Que ce soit comme titulaire ou comme joker.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne: un foyer exclusivement destiné aux femmes migrantes

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Un foyer d'hébergement exclusivement destiné aux femmes migrantes ouvrira ses portes à l'été 2026 à Lausanne (photo symbolique). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Un foyer d'hébergement exclusivement destiné aux femmes migrantes ouvrira ses portes à l'été 2026 à Lausanne. Il remplacera le projet initialement prévu à Rolle et tombé à l'eau en septembre dernier. Il prendra place dans le foyer de l'EVAM située à l'avenue du Chablais, qui sera transformé pour l'occasion.

Le Département de l'économie, de l'innovation, de l'emploi et du patrimoine (DEIEP) a validé la transformation progressive du foyer de l'Etablissement vaudois d'accueil des migrants (EVAM) lausannois en structure d'accueil exclusivement réservé aux femmes, en particulier de celles en situation de vulnérabilité, accompagnées ou non d’enfants, indiquent mardi les services d'Isabelle Moret.

La transformation du site débutera progressivement en janvier 2026, pour une mise en exploitation complète prévue à l'été 2026, précisent-ils. Le site offrira une capacité totale de 92 places, dont une partie sera spécifiquement réservée à des femmes victimes de violences domestiques ou sexuelles.

"Sa configuration permettra de répondre aux besoins spécifiques des bénéficiaires, avec des aménagements favorisant la sécurité, la vie en collectivité et l'accompagnement individualisé, y compris pour les femmes accompagnées d’enfants", note encore le DEIEP.

Le site de l'avenue du Chablais avait accueilli jusqu'en 2020 un foyer pour mineurs non accompagnées (MNA). Ce foyer étant mixte, sa partie pour adultes continuait de fonctionner. Quant au projet prévu à Rolle, il avait été abandonné en septembre dernier. Le propriétaire de l'ancien hôtel Rivesrolle, où était prévu le foyer pour femmes, ne souhaitait plus poursuivre ce projet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Conférence de l'alpiniste Sophie Lavaud et du skieur Jérémie Heitz

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L'alpiniste Sophie Lavaud sera jeudi 20 novembre à l'Uptown Geneva pour donner une conférence en compagnie du skieur valaisan Jérémie Heitz (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Ville de Genève organise jeudi 20 novembre une conférence gratuite avec l'alpiniste Sophie Lavaud et le skieur freerider valaisan Jérémie Heitz. Ces deux passionnés de montagne s'exprimeront sur le sens de l’engagement, de la performance, de la gestion du risque et de l’échec, ainsi que sur leur lien à la nature.

Animée par le journaliste Pierre Pillet, cette rencontre offrira un regard croisé sur les parcours de ces deux figures emblématiques de l'aventure contemporaine, indique la Ville de Genève. La conférence intitulée "Au sommet de l'engagement" aura lieu à 19h45 à l'Uptown Geneva". Elle est gratuite, mais l'inscription est obligatoire.

La Suisse-Franco-Canadienne Sophie Lavaud, 57 ans, a atteint le sommet du Nanga Parbat en juin 2023, son quatorzième 8000 mètres. Venue à l'alpinisme sur le tard, celle qui est surnommée Lady 8000 porte un regard lucide sur la place des femmes en montagne et sur les enjeux liés à l'alpinisme à l'ère du changement climatique.

Jérémie Heitz, 36 ans, est un skieur freerider professionnel qui vient des Marécottes (VS). C'est un spécialiste des descentes en pentes raides. Ses documentaires "La Liste" et "La Liste: Everything or Nothing", qui le suivent dans des descentes vertigineuses ont marqué une génération de skieurs.

https://au-sommet-de-lengagement.eventwise.ch/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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