Rejoignez-nous

Suisse Romande

Faire vrombir son moteur peut coûter cher en Valais

Publié

,

le

En Valais, la police a mené une opération contre les chauffards. Bilan : les conducteurs de près de la moitié des véhicules se sont fait pincer. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Pied sur les gaz, moteurs qui vrombissent, pneus qui crissent sur le bitume... La police valaisanne a sorti le grand jeu pour faire cesser ces jeux: dix-neuf véhicules contrôlés sur une quarantaine vendredi dernier dépassaient les limites autorisées.

Dans la région de Vièges, plus de 20 véhicules ont été contrôlés par les services de police, ont indiqué ces derniers dans un communiqué jeudi. Des experts ont procédé à des vérifications poussées sur les véhicules: huit d’entre eux présentaient des modifications illicites, engendrant souvent un bruit excessif.

Un conducteur a été interpellé alors qu’il circulait sous l’influence de produits stupéfiants. Un autre a été dénoncé pour non-respect de l’interdiction de dépasser.

Une "expression de la masculinité"

Sur le secteur de Martigny, environ 20 véhicules ont également été contrôlés : onze voitures présentaient des modifications illicites. Un élève-conducteur a été dénoncé pour conduite non accompagnée et un autre pour avoir circulé avec un permis de conduire échu depuis plusieurs mois.

Les contrevenants ont tous été dénoncés auprès de l’autorité compétente. D’autres contrôles de ce type sont d’ores et déjà planifiés dans l’ensemble du Valais.

Selon les spécialistes, l'une des explications les plus courantes pour ces voitures tunées et vrombissantes est qu'il s'agit "d'une expression de la masculinité".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
1 commentaire

1 commentaire

  1. Bibi

    26 mai 2022 à 22:04

    Bravo!!!!! Mais à quand des contrôles à Lausanne! Quand? Lausanne ou la ville de la fête du slip!!! Moi je te mettrais un flic à chaque carrefour, avec moi ils rempliraient les caisses de la ville en une semaine!!! On en peut plus des incivilités sur la route, des gens agressifs, de ceux qui vous collent à 50 cm alors qu'on respecte les limitations, des gens qui vous coupent la priorité, on en peut plus de ceux qui n'indiquent jamais leur direction, des imbéciles en scooter et à moto qui font du slalom et remontent les files et des abrutis à vélo qui sont même pas foutus de s'arrêter pour laisser les piétons traverser! Les gens sont devenus tellement égoïstes et négligents il faut vraiment les remettre à l'ordre et leur apprendre la discipline. L'autre jour j'ai vu un type à au moins 60kmh en ville couper la priorité sur un passage à piétons à une pauvre dame qui poussait son bébé dans un landeau!!!!!! Il lui est passé à 20 cm alors qu'elle traversait!!!! Pour moi ça c'est un retrait de permis pendant min. 3 ans!!!! Quand est-ce qu'on va vraiment commencer à sévir contre ces gens ? Via Sicura n'est PAS suffisant!!! Il faut des mesures beaucoup, beaucoup plus radicales!!!!!!

Laisser un commentaire

Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vaud

Vaud: le POP et SUD veulent automatiser les prestations sociales

Publié

le

Il suffirait de cocher une case sur sa déclaration d'impôt pour obtenir les prestations sociales auxquelles on a droit (illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Cocher une case dans sa déclaration d'impôt pour obtenir automatiquement des prestations sociales et s'économiser ainsi un processus de demande long et dissuasif. Voilà en substance ce que vise une alliance entre le syndicat SUD et le POP, qui entendent lutter contre le fait que 30 à 40% des bénéficiaires potentiels ne recourent pas aux prestations sociales auxquelles ils ont pourtant droit.

"On ne peut plus se contenter de l'existence d'un filet social, il faut que les personnes aient accès à leurs droits pour pouvoir vivre dignement", a déclaré Marc Vuilleumier, député POP, jeudi devant les médias réunis à Lausanne.

"Si une telle partie des ayants-droit ne recourt pas à ces prestations, c'est qu'on leur impose des chemins impraticables", a renchéri Aristides Pedraza de la Fédération syndicale SUD, qui soutient elle aussi cette idée. "Il faut passer d'un Etat-obstacle à un Etat facilitateur", a-t-il ajouté.

"Petite bombe sociale"

Dans cette optique, Marc Vuilleumier va déposer mardi prochain une interpellation au Conseil d'Etat. Celle-ci constituera la première étape d'une "fusée à deux étages", a précisé l'intéressé. Dans un premier temps, le député entend obtenir des chiffres précis sur le nombre de personnes ne recourant pas aux prestations sociales, ainsi que sur l'économie que cela représente chaque année pour le canton.

Le texte ouvrira également la porte sur une "petite bombe sociale", à savoir la possible automatisation des prestations sociales par le biais de la transmission d'informations fiscales des intéressés aux services concernés.

Le deuxième étage de la fusée consiste, lui, en une motion demandant l'instauration de l'automaticité des prestations sociales, telle qu'elle est pratiquée dans d'autres cantons romands. Les subsides à l'assurance maladie, les prestations complémentaires (PC), les PC familiales, la rente-pont ou les bourses d'études seraient notamment concernées.

Case à cocher

Concrètement, selon ses partisans, l'automaticité des prestations sociales impliquerait deux mesures. En premier lieu, l'ajout d'une case sur la déclaration d'impôts, que le contribuable n'aurait qu'à cocher pour demander de "transmettre aux services concernés les documents fiscaux relatifs à une demande de prestation sociale", et en second lieu la mise sur pied d'un bureau ad hoc.

"Le banc d'essai pourrait être la question des subsides à l'assurance maladie", a déclaré Aristides Pedraza. "Pourquoi ne peut-on pas passer rapidement à l'automaticité du subside LAMAL alors que le fisc a toutes les informations à disposition?"

Parallèlement à cette interpellation, une campagne a été lancée afin de sensibiliser le grand public. Les premiers tracts ont été distribués mercredi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Tour Tilia à Prilly: la première pierre du gratte-ciel a été posée

Publié

le

Une maquette du projet Tilia et sa tour de 85 mètres au coeur de Malley, dans l'Ouest lausannois. (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Etape hautement symbolique pour la Tilia Tower jeudi: la première pierre a été posée pour ce gratte-ciel qui culminera à 85 mètres en plein coeur du quartier de Malley à Prilly (VD), à l'ouest de Lausanne. Sur 27 étages, la tour abritera 221 logements, un "coliving" de 160 unités, des espaces de travail, de loisirs, de musique et de sport.

Au total, ce sont quelque 37'000 m2 de surface utiles qui seront disponibles, dont la moitié destinée à de l'habitat. Espaces verts, technologies énergétiques et réseau de mobilité font partie intégrante de cet ensemble urbain. La tour Tilia dominera un nouveau quartier avec quatre autres tours plus petites.

La cérémonie officielle de la pose de la première pierre a eu lieu jeudi matin sur le site, proche de la Vaudoise aréna, en présence notamment de la présidente du gouvernement vaudois, Christelle Luisier, du syndic de Prilly, Alain Gilliéron, du maître d'ouvrage, la société Insula SA, et d'un représentant du bureau d'architectes danois 3XN.

"Cet ouvrage est une des pièces majeures de ce nouveau puzzle constructif de Prilly-Malley que nous avons initié il y a plus de dix ans. Le voir se concrétiser aujourd'hui est une immense satisfaction", a déclaré M. Gilliéron.

Ossature béton-bois et lignes épurées

La structure en béton et en bois du gratte-ciel, ses lignes épurées qui mettent en valeur le viaduc ferroviaire du Galicien, seront ses caractéristiques reconnaissables, selon le maître d'ouvrage. L'ensemble Tilia (nom latin du tilleul) se composera de la Tilia Tower, du centre de badminton rénové et du bâtiment attenant, nommé Tilia West s'ouvrant vers l'esplanade de la Vaudoise aréna, précisent les porteurs du projet.

Le nom de Tilia est un clin d'½il à l'arbre majestueux autour duquel les habitants de Prilly avaient l'habitude de se retrouver durant près de 500 ans. Symbole de convivialité et de rassemblement, cet arbre de vie incarne fondamentalement la vision du projet, est-il aussi rappelé.

"Conçu dans une perspective de développement durable, Tilia met l'accent sur la sobriété, l'efficience énergétique, l'utilisation des énergies renouvelables, et la valorisation des matériaux locaux", soulignent ses responsables. Avec des émissions de CO2 estimées à 2,2 kg par m2 et par an pour son exploitation, elle "dépasse largement les attentes des labels les plus exigeants".

Le concours d'architecture avait été remporté fin 2020 par le tandem composé des architectes danois de 3XN, associés aux Lausannois d'Itten+Brechbühl SA et des paysagistes de L'Atelier du Paysage.

La fin des travaux pour la tour est prévue à l'été 2025 et la livraison du projet est envisagée courant 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse Romande

Mémorial dédié aux victimes de placements forcés en Valais

Publié

le

Des mémoriaux ont déjà été érigés dans plusieurs cantons, comme ici à Berne (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Au moins 750 personnes ont été victimes de placements forcés avant 1981 en Valais. Le canton a décidé de s'en souvenir en réalisant un mémorial et a lancé un appel à projets. Ceux-ci doivent être soumis aux Archives de l'Etat du Valais (AEV) jusqu'au 3 juin prochain.

Ces mesures de coercition étaient prononcées contre des adultes dont le mode de vie ne correspondait pas aux normes sociales de l'époque et qui étaient internés sans décision de justice. Elles frappaient aussi des jeunes femmes, contraintes à avorter, à se faire stériliser ou à donner leurs enfants à l'adoption; ou des adolescents et enfants placés dans des fermes ou dans des foyers, détaille l'Etat du Valais jeudi dans un communiqué.

Le mémorial sera érigé au pôle culturel, scientifique et patrimonial des Arsenaux à Sion, pour "rappeler un épisode sombre de l'histoire récente de notre pays et en témoigner auprès des générations à venir", précise le canton. Les actrices ou acteurs culturels intéressés peuvent trouver les modalités du concours sur le site de l'AEV.

Loi et réparation

En Suisse, entre 1930 et 1981, 39'000 personnes ont été victimes de telles mesures d'internement administratif. Pour l'ensemble du XXe siècle, on estime ce nombre à 50'000, voire 60'000.

Plusieurs mémoriaux ont été érigés dans le pays à la suite de l'entrée en vigueur en avril 2017 de la loi fédérale sur le traitement des mesures de coercition à des fins d'assistance et des placements extrafamiliaux antérieurs à 1981 (LMCFA). Cette loi pose le cadre nécessaire à un travail de mémoire individuel et collectif, en mettant l’accent sur la reconnaissance et la réparation de l’injustice faite aux victimes.

Elle prévoit notamment le versement d’une contribution de solidarité de 25'000 francs par victime, des conseils et un soutien via les points de contact cantonaux et les archives cantonales ainsi que l'étude scientifique de la question. Des mémoriaux ont été érigés dans les cantons de Berne, de Soleure, des Grisons et d'Uri.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Vaud: la Coges adresse 24 observations au Conseil d'Etat

Publié

le

La Commission de gestion du Grand Conseil vaudois a adressé 24 observations au Conseil d'Etat dans son rapport 2023 (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Dysfonctionnements dans des écoles du canton (HEP, HEMU, Eracom), manque de places en EMS et en prison, sous-effectifs dans certains secteurs de l'administration, outils informatiques dépassés ou mal utilisés. Telles sont quelques-unes des grandes lignes du rapport 2023 de la Commission de gestion du Grand Conseil vaudois (Coges).

Dans ce rapport, "les problématiques RH reviennent très régulièrement", a reconnu Monique Ryf, présidente de la Coges, jeudi devant la presse. Et de rappeler les crises traversées ces derniers mois par la Haute école de musique (HEMU), la Haute école pédagogique (HEP) et l'Ecole romande d'arts et communication (Eracom), mais aussi par d'autres entités comme le groupe Impact, l'organe chargé d'enquêter sur les conflits de travail et le harcèlement au sein de l'administration.

Si chaque cas est spécifique, les problèmes se situent "le plus souvent au niveau des directions", a relevé Nathalie Jaccard, vice-présidente de la Coges. Elle a remarqué que si le Conseil d'Etat avait eu le mérite de "ne pas laisser pourrir" ces affaires, il lui revenait désormais de veiller à ce que la situation s'améliore.

"La marge de manoeuvre du Conseil d'Etat reste néanmoins limitée", a-t-elle ajouté, rappelant que, dans le cas des hautes écoles, c'est un conseil de fondation qui chapeautait ces institutions.

La Coges a aussi questionné "l'adéquation des moyens utiles au bon fonctionnement de l'administration". Pour Mme Ryf, si le Grand Conseil "parle beaucoup" actuellement du nombre d'employés de l'Etat, "trop élevé selon certains députés", des secteurs demeurent en "sous-effectifs". C'est le cas, par exemple, au sein des secrétariats des établissements scolaires ou encore auprès des tutelles et curatelles professionnelles, a constaté la Coges.

Prisons et EMS

Comme chaque année, le rapport de la Coges mentionne aussi des prisons surchargées. Monique Ryf a notamment mis en lumière les retards des travaux à la prison pour femmes de la Tuilière à Lonay. "Une réponse urgente" du Conseil d'Etat est exigée pour connaître l'avancement de ces travaux, la situation actuelle en matière de sécurité et de conditions de détention restant "toujours problématique".

Les places continuent aussi de manquer en EMS, le programme d'investissements 2017-2021 ayant été "sous-estimé", a indiqué un autre membre de la Coges, Jacques-André Haury. Le programme 2022-2027 vise en partie à combler cette pénurie, mais toujours sans englober les EMS non reconnus d'intérêt public. "Pourquoi se priver de ces EMS privés ?", a-t-il demandé.

Pour la Coges, l'Etat de Vaud doit aussi améliorer l'accessibilité à certaines prestations de l'Etat. Sur ce volet, c'est un autre commissionnaire, Arnaud Bouverat, qui a cité en exemple le moyen d'identification électronique (MIE). Celui-ci, utile notamment pour remplir une déclaration d'impôt, devrait "être mieux expliqué et valorisé" auprès de la population, a-t-il dit.

Réponses attendues fin mai

D'autres députées membres de la Coges sont venues présenter quelques-unes des observations adressées au Conseil d'Etat. Oriane Sarrasin a appelé à "mieux anticiper" les communications au sujet des PFAS ("polluants éternels"), sachant que ce sont bientôt des normes européennes qui s'imposeront en Suisse.

Quant à Céline Misiego, elle a abordé la question des clubs sportifs amateurs, pour lesquels la Coges aimerait savoir ce que le Conseil d'Etat a prévu pour les inciter à favoriser les déplacements en transports publics.

Long de 106 pages, le rapport 2023 de la Coges recense 24 observations (ainsi que plusieurs remarques), sur lesquelles le Conseil d'Etat devra se positionner d'ici la fin mai. Ces réponses seront ensuite discutées et votées par le Parlement avant fin juin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Lion

Savourez les joies de la vie telles que vous les appréciez, c’est bien… Toutefois, veillez à ce que cela n'impacte pas vos responsabilités professionnelles !

Les Sujets à la Une

X