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Suisse Romande

Franz Ruppen satisfait de ses 100 premiers jours au gouvernement

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Franz Ruppen a quitté son costume de conseiller national pour celui de conseiller d'Etat le 1er mai dernier (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Franz Ruppen a évoqué jeudi ses 100 premiers jours au sein du gouvernement valaisan. Il a décrit un travail intense, des dossiers "passionnants" et une "bonne ambiance" au sein du Conseil d'Etat.

Deux semaines après son collègue Mathias Reynard, Franz Ruppen s'est présenté devant des journalistes réunis à Sion. Il a dressé un bilan "positif" de ses premiers mois à la tête du Département valaisan de la mobilité, du territoire et de l'environnement.

"Je me sens très à l'aise dans mes nouvelles fonctions, même si les défis sont grands. Je peux notamment m'appuyer sur mon Etat-Major et mes chefs de service", a indiqué le conseiller d'Etat en poste depuis le 1er mai dernier.

En quittant son costume de conseiller national et de président de Naters pour endosser celui de conseiller d'Etat, le politicien UDC de 50 ans avoue avoir vécu "un grand changement". Le travail est intense et les "dossiers sont passionnants avec des décisions importantes à prendre", a relevé Franz Ruppen, qui a aussi souligné avoir rencontré les collaborateurs de son département et mesuré "l'ampleur du travail abattu au quotidien".

Dangers naturels et autoroute A9

Parmi les dossiers évoqués par le conseiller d'Etat, la création du Service des dangers naturels (SDANA) qui regroupera, dès 2022, la gestion des cours d'eau latéraux, la protection contre les crues du Rhône et la gestion des autres dangers naturels, comme les avalanches et laves torrentielles.

Cette centralisation des tâches doit permettre au canton de franchir une étape supplémentaire dans le sens d'une gestion intégrée et coordonnée de la lutte contre les dangers naturels en tenant compte des conséquences du changement climatique, notamment pour ce qui est des nouveaux risques de crue du Rhône.

Autre "gros défi": l'achèvement de la construction de l'autoroute A9 dans le Haut-Valais. Les oppositions pour le passage du Bois de Finges sont en cours de traitement. L'ouverture complète du tronçon entre Brigue et Loèche est espérée en 2026 et la prochaine étape importante sera la mise en service du tube nord du tunnel de Viège, prévue en 2022.

Un centre de compétence sol

En matière d'environnement, "le Valais doit gérer son héritage industriel", a rappelé Franz Ruppen. L'un des dossiers prioritaires est l'ex-décharge de Gamsenried dont l'assainissement est le plus grand et le plus complexe du canton. Des études de variantes sont en cours et le financement est en discussion avec Lonza, a précisé Franz Ruppen.

En ce qui concerne les sols agricoles pollués au mercure dans les zones de Viège - Baltschieder - Rarogne, les travaux préparatoires pour l’assainissement débuteront ces prochains mois et deux essais pilotes seront menés cet automne. La pollution des eaux souterraines par les per-et polyfluoroalkylée (PFAS), substances chimiques dangereuses pour la santé utilisées dès les années 70 pour élaborer les mousses d'extinction d'incendie par exemple, concerne cinq sites dont Viège, l'un des premiers en cours d'assainissement en Suisse.

Franz Ruppen a aussi évoqué la création d'un centre cantonal de compétence sol. Son but est de permettre au canton de préserver cette ressource fragile et non renouvelable qui joue un rôle fondamental dans la production d'aliments, la filtration de l'eau potable et la régulation du climat.

Régions périphériques

Franz Ruppen a aussi listé toute une série de projets à poursuivre ou concrétiser durant cette législature. Parmi eux, le chantier titanesque de la troisième correction du Rhône et la nouvelle loi sur les dangers naturels, "première que je défendrai devant le Grand Conseil en novembre".

Avouant "une grande sensibilité pour les régions périphériques et de montagne", Franz Ruppen s'attellera à faire avancer le projet de connexion de Monthey à la ligne du Simplon (possible à l'horizon 2045), et celui de la ligne sud-Léman, entre Saint-Gingolph et Evian (F), dont une mise à l'enquête publique est espérée en 2022. Quant à la reconstruction du funiculaire de Sierre, dont le projet est contesté et une alternative proposée par les opposants, le conseiller d'Etat annonce que son département donnera des informations ces prochains jours.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Au musée, le dernier chapitre des loups vaudois

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André Keiser, chef de l'atelier de taxidermie du Naturéum à Lausanne, termine la préparation d'un loup renversé fin décembre par une voiture. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Ici convergent les loups morts, accidentés ou tirés sur sol vaudois. A l'atelier de taxidermie du Naturéum à Lausanne, certains animaux sont destinés à être empaillés, et tous font l'objet d'une récolte de données. Chaque individu vient ainsi enrichir les collections scientifiques de l'institution.

"M236" et ses panneaux explicatifs trônent depuis un peu moins de deux ans dans les allées du Palais de Rumine non loin du tigre de Sibérie et de l'ours polaire. "Il louche, ce loup", remarque en souriant le taxidermiste du musée André Keiser, au moment d'évoquer les grands canidés accueillis entre ces murs. "Mais ça gêne peu de monde, la vitrine a du succès."

Le jeune mâle de 11 mois, issu d'une portée de cinq louveteaux nés au Marchairuz en 2021, a été abattu par un tir de régulation en mars de l'année suivante. Et il fait partie des loups qui ont été naturalisés - ou "empaillés" selon les pratiques d'autrefois - dans la capitale vaudoise durant les trois dernières années.

Dans un coin de l'atelier, qui jouxte l'entrée principale du bâtiment, un loup est couché sur son plateau de bois. Il s'agit de "Gros Pépère", le mâle reproducteur (M95) de la meute du Marchairuz. Ou, autrement dit, du père de M236, qui se trouve dans les salles d'exposition à l'étage. Plus loin, un autre loup: debout, cette fois, dans une position de "silhouette".

Les autres bêtes se dérobent. Plusieurs sont encore dans le congélateur.

Art de la conservation

"Nous n'avons pas le temps de tout taxidermiser", explique l'artisan, dont le métier tend à disparaître en Suisse. Car pour naturaliser l'animal d'une quarantaine de kilos, il faut compter entre deux mois et un an, entre le moment où le corps est réceptionné et celui où il est transformé.

Le résultat est l'affaire de quatre mains. André Keiser et son apprentie Céline Mouillé oeuvrent sur les spécimens qu'ils reçoivent, entre écorchage, tannage, montage et séchage. La partie la plus délicate? Les yeux, assurément, répond le taxidermiste.

Des yeux qui ne sont pas ceux d'origine, mais bien artificiels, comme le sont la plupart des éléments de la maquette finale. La mâchoire est trop fragile, la langue ne se garde pas et le squelette peut être prélevé pour être étudié. Seule la peau est réellement conservée.

Depuis le travail réalisé sur M236 - "le loup avec l'oeil qui part aux fraises" -, les deux naturalistes "sont montés en puissance". Techniques traditionnelles se mêlent aux plus récentes et forgent cet art d'apprêter et de conserver. Un animal taxidermisé aujourd'hui "est fait pour durer", rappelle celui qui travaille pour l'institution muséale depuis plus de 35 ans.

"Une avalanche de loups"

L'accord tacite qui existe avec la Direction générale de l'environnement (DGE) du Canton de Vaud "fait que l'on est prioritaire pour récupérer les carcasses" des animaux accidentés ou régulés sur le territoire, détaille Olivier Glaizot, conservateur en chef du Département de zoologie du Naturéum. Au moment de l'établir il y a près de trois ans, le Muséum cantonal des sciences naturelles recevait entre un et deux "Canis lupus" par année.

Depuis, "l'effet Albert Rösti" se fait sentir, constate le biologiste. L'entrée en vigueur de la loi fédérale sur la chasse révisée en 2023, qui autorise le tir de meutes entières, a provoqué "une avalanche de loups".

Selon un tempo qui est parfois difficile à déterminer, puisque les dépouilles transitent généralement par plusieurs endroits avant de se retrouver au musée. Elles passent par Berne et son Centre de médecine des poissons et des animaux sauvages (FIWI) afin d'être analysées, autopsiées et identifiées, relate le chercheur. Avant d'être, le plus souvent, renvoyées au service cantonal compétent.

Retracer le fil de l'histoire

Une fois à Lausanne, la mission est différente. Chaque vertébré qui passe les portes du musée intègre aussi ses collections scientifiques, fait savoir André Keiser. Prélever du matériel génétique sur l'animal, en l'occurrence un morceau de muscle, est partie intégrante du travail du taxidermiste. Les échantillons récoltés constituent une base de données centralisées, qui est mise à disposition de la recherche.

Il s'agit aussi de garder une trace "de ce qui est mythique dans le canton, à l'image du loup, mais aussi du chat sauvage ou du lynx", complète Olivier Glaizot. A terme, la volonté est de taxidermiser une meute entière, relève le conservateur en chef du Département de zoologie. "Mais on veut prendre le temps, surtout qu'on fait de la récupération, et aucunement des commandes de bêtes", continue-t-il.

Un sujet sensible

Parfois mal compris, le travail réalisé par l'institution se fait à la fois en marge et à travers les immenses débats politiques qui entourent le loup. "L'une des questions est de savoir si les musées devraient prendre position sur le sujet, ou simplement exposer les faits", évalue Olivier Glaizot.

"Ce sont de très belles bêtes. Une fois qu'on a la dépouille sur la table, on travaille de manière respectueuse", assure de son côté André Keiser. Le taxidermiste ne cache d'ailleurs pas la "forme d'émotion" qui se fait sentir à l'idée que Gros Pépère repose sur sa table, plutôt que de gambader dans le Jura vaudois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

L'ancien syndic de Lausanne Daniel Brélaz est décédé

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Daniel Brélaz est décédé dans la nuit de samedi à dimanche. Il avait 75 ans (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Daniel Brélaz est décédé dans la nuit de samedi à dimanche à l'âge de 75 ans. Le premier écologiste élu au Conseil national et syndic de Lausanne de longue date est mort des suites d'un arrêt cardiaque, annonce sa famille.

"Son décès fait suite à un arrêt cardiaque soudain, alors qu'il était hospitalisé en néphrologie pour un problème rénal", indique son fils Alexandre, dans un e-mail envoyé à Keystone-ATS.

Il ajoute qu'un problème cardiaque avait également été diagnostiqué, mais qu'il avait été considéré comme "secondaire" à ce stade, une intervention étant prévue d'ici mi-janvier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Plan Grand froid: Lausanne ouvre 50 lits supplémentaires

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La Ville de Lausanne va ouvrir samedi 50 lits supplémentaires d'hébergement d'urgence en raison du froid et de la bise (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Compte tenu des températures annoncées et de la bise, Lausanne va augmenter temporairement sa capacité d’accueil d’urgence. Dès samedi soir, l’abri PC de la Rouvraie ouvrira, offrant 50 lits supplémentaires au dispositif existant.

Le lieu sera ouvert, comme les autres hébergements, de 21h00 à 8h00. Il permettra à chaque personne accueillie d’avoir une collation, de prendre une douche et de dormir dans un lit, a communiqué la Ville vendredi.

Cette mesure est temporaire; elle est mise en place pour une durée d’une semaine et sera réévaluée en fonction de la météo.

La priorité de la Ville est de réduire les risques liés à la grande précarité au moment où des températures négatives nocturnes s’abattent sur notre pays. Pour rappel, l’Equipe mobile d’urgences sociales d'Unisanté (EMUS) peut être appelée au numéro 0848 133 133 (centrale des médecins de garde) pour signaler toute personne sans-abri et dormant dehors.

L'abri de la Rouvraie sera exploité par la protection civile de la région lausannoise, en collaboration avec le service de l’inclusion et des actions sociales de proximité (SISP).

Plusieurs dispositifs d'aide

Le plan Grand froid est financé par le canton et les communes via la participation à la cohésion sociale. Pour rappel, le dispositif d’hébergements d’urgence et d’hébergements d’urgence de transition compte 239 places ouvertes toute l’année. Il s’inscrit dans un dispositif plus large d’aide au logement.

Lausanne gère en outre un dispositif communal d’aide sociale au logement. Ce dernier offre plus de 580 logements avec un accompagnement social aux personnes résidant à Lausanne en situation de précarité, qui ont perdu leur logement ou qui sont sur le point de le perdre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Jamiro Reber signe pour deux ans à Fribourg

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L'international M20 Jamiro Reber (6) rejoindra Fribourg l'été prochain (© KEYSTONE/EPA TT NEWS AGENCY/ADAM IHSE)

Fribourg-Gottéron s'est attaché les services d'un autre espoir helvétique. Les Dragons ont annoncé vendredi l'arrivée de Jamiro Reber (19 ans), qui débarquera durant l'été 2026.

L'attaquant bernois de 19 ans, qui représente la Suisse lors du Mondial M20, a signé un contrat de deux ans avec Fribourg. Il évolue actuellement au HV71, club de 1re division suédoise pour lequel il a inscrit 3 buts depuis le début de la saison.

L'arrivée de Jamiro Reber confirme le rajeunissement d'une équipe qui perdra au terme de la saison son emblématique capitaine Julien Sprunger. Il retrouvera d'autres grands espoirs du hockey suisse comme Ludvig Johnson, qui joue déjà à Gottéron, ou Jonas Taibel qui rejoindra aussi les bords de la Sarine l'été prochain.

Le défenseur Simon Seiler (29 ans) restera quant à lui fidèle au club de St-Léonard, a également annoncé Gottéron vendredi. Il a prolongé son bail d'une année soit jusqu'en 2027.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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