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Suisse Romande

Fribourg retire les fils barbelés autour de la Poya

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Les anciens bâtiments accueillent déjà deux centres dédiés aux demandeurs d'asile et un musée, celui du vélo-club de Fribourg. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le canton de Fribourg a commencé à retirer les fils barbelés qui entourent encore l'enceinte de l'ancienne caserne militaire de la Poya, à Fribourg. Le site est utilisé depuis janvier 2023 par deux structures destinées à l'accueil de réfugiés.

Le conseiller d'Etat Jean-François Steiert et le conseiller communal Elias Moussa ont donné les premiers coups de pince symboliques, jeudi en début après-midi devant la presse.

Si les soldats n'occupent plus les lieux depuis plus d'un an, l'armée est restée usufruitière du terrain jusqu'à fin 2023. "Cela fait quelques semaines que le canton a pu reprendre le territoire", explique Jean-François Steiert.

Il relève que le site de la Poya entre désormais dans une période transitoire: les bâtiments seront conservés tels quels, mais ouverts à d'autres utilisateurs comme des petites entreprises ou des associations.

Ecoquartier envisagé

Dans un deuxième temps, le canton va mener une procédure participative auprès des habitants de la ville pour définir un projet pour le site. Proche de deux gares et du centre-ville, le lieu possède de nombreux avantages pour accueillir à la fois des logements et des lieux de travail, estime le conseiller d'Etat.

"Le Conseil général de la Ville de Fribourg avait demandé, il y a quelques années, que l'endroit devienne un écoquartier", indique Jean-François Steiert, qui précise que le canton soutient cette idée. Mais de nouvelles constructions ne sont pas envisageables avant une dizaine d'années "si l'on est à peu près réaliste", en raison des procédures nécessaires et des possibles oppositions qui pourraient être déposées.

Fermeture programmée

Actuellement, la Poya accueille un centre fédéral d'asile et un foyer d'hébergement géré par le canton. Le centre fédéral, géré par le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM), accueille en ce moment environ 400 personnes sur les 500 places disponibles. Il fermera ses portes d'ici fin mars et ses occupants seront répartis dans d'autres structures du canton et ailleurs.

La caserne de la Poya conserve pour l'instant son foyer d'hébergement cantonal, dont la capacité a été réduite à 150 places depuis son ouverture. Il est actuellement occupé par 126 personnes, dont 58 mineurs non-accompagnés. Les mesures de sécurité y sont moins strictes et les personnes qui y sont logées ont la liberté d'aller et venir comme elles le souhaitent, car elles sont toutes passées au préalable par un centre d'accueil fédéral.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Deux itinéraires en Ville de Genève rendent hommage aux saisonniers

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De 1945 jusqu'en 2002, des milliers d'hommes et de femmes sont venus travailler à Genève pour répondre au besoin de main-d'oeuvre: leurs conditions de vie et de travail étaient rudes et leur statut précaire (archives d'illustration). (© KEYSTONE/PHOTOPRESS-ARCHIV/STR)

Deux itinéraires mémoriels rendent hommage aux travailleurs saisonniers et font découvrir leur histoire en Ville de Genève. Des témoignages et des commentaires historiques mettent en lumière les rudes conditions de vie et de travail réservées à ces personnes qui ont contribué à la prospérité du canton.

"C'est une façon pour la Ville de Genève de leur exprimer sa reconnaissance", a relevé le conseiller administratif Alfonso Gomez, cité dans un communiqué. Présentés à la fois sous la forme d'un dispositif visuel et sonore et d’une plateforme numérique, les deux itinéraires sont composés sept étapes.

Le parcours "La vie de saisonnier et de saisonnière" présente leurs conditions de vie ainsi que les difficultés auxquelles ils et elles ont dû faire face. Il commence à la place du Reculet, derrière la gare Cornavin, pour passer ensuite par la place des Grottes, le chemin Annie-Jiagge, le parc Saint-Jean, la place Lise-Girardin, la rue du Mont-Blanc et la place des Alpes.

Immeubles vétustes

C'est l'occasion de se replonger dans les années 1980. En octobre 1986, le conseiller d’Etat en charge de l'instruction publique, Dominique Föllmi, accompagnait en personne une élève clandestine à l'école, alors qu'elle devait être expulsée de Suisse avec ses parents. Le DIP ouvrait ainsi la voie à la scolarisation des enfants sans statut légal.

Dans les années 1960 et 1970, le quartier des Grottes comptait de nombreux immeubles vétustes destinés à la démolition. Dans ces immeubles étaient logés de nombreux saisonniers qui vivaient dans des conditions souvent insalubres et se trouvaient séparés de leur famille. Une saisonnière arrivée en 1981 livre son témoignage.

L’itinéraire "Le statut de saisonnier et son histoire" évoque les luttes politiques et sociales auxquelles ce statut indigne a donné lieu jusqu’à sa suppression en 2002. Il débute à l’île Rousseau, puis passe par le Jardin anglais, la promenade de la Treille, la place de Neuve, le parc du 14-juin, le parc des Bastions et la rue des Chaudronniers.

Pas de regroupement familial

Ces deux itinéraires poursuivent le travail de mémoire qui avait déjà été présenté lors d'une exposition en 2019 "Nous, saisonniers, saisonnières...Genève 1931-2019". Cette exposition donnait la parole aux saisonniers et à leurs proches.

Le statut de saisonnier avait été créé en 1931 pour répondre aux besoins économiques de la Suisse. L'autorisation de séjour et de travail était de neuf mois au maximum à des conditions très restrictives. Le regroupement familial était interdit tout comme le changement d'employeur ou de canton de résidence.

Comme l'exposition de 2019, ces deux itinéraires ont été créés par les Archives contestataires, le Collège du travail et le collectif d'artistes Rosa Brux à l'initiative de la Ville de Genève. La plateforme numérique a été développée par la Bibliothèque de Genève.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Cure de jouvence terminée pour la piscine de Mon-Repos

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Après 18 mois de travaux et de rénovations, la piscine Mon-Repos à Lausanne s'apprête à nouveau à accueillir le public dès ce week-end. (© Ville de Lausanne)

Après 18 mois de travaux, la piscine de Mon-Repos à Lausanne a terminé sa transformation et sa rénovation. Nouvelles cabines, douches et vestiaires universels ou encore des accès pour personnes à mobilité réduite. Le public pourra en prendre possession dès ce samedi dans l'après-midi.

La piscine Mon-Repos fait peau neuve ! Après 18 mois de travaux de rénovation, l'installation sportive la plus fréquentée de la capitale olympique sera à nouveau accessible dès ce samedi. Lancés en avril 2023, les travaux devaient initialement durer 9 mois. Mais, une corrosion de la structure a été découverte durant les travaux, qui ont prolongé la rénovation.

Emilie MoeschlerMunicipale lausannoise chargée du sport

Les vestiaires ont été rendus universels et ont été repensés avec des cabines plus larges, en particuliers pour les famille. De nouveaux accès ont également été construits pour faciliter l'accès aux personnes à mobilité réduite.

Emilie MoeschlerMunicipale lausannoise chargée du sport

Inaugurée en 1972, cette piscine est l'une des installations de sports les plus appréciées de la population lausannoise, ainsi que la plus fréquentée avec une moyenne de 180'000 entrées par année.

Emilie MoeschlerMunicipale lausannoise chargée du sport

La piscine de Mon-Repos ouvrira à nouveau ses portes ce samedi 21 septembre pour une après-midi portes ouvertes, avant une réouverture aux horaires habituels dès le dimanche 22 septembre.

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Lausanne

Au CHUV, un écran géant immersif pour étudier et traiter l'arthrose

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Grâce aux nouvelles installations du Swiss BioMotion Lab au CHUV à Lausanne, il sera possible d'étendre les études sur l'arthrose à des populations plus grandes, d'obtenir des profils de marche plus complets et de proposer de la rééducation plus ciblée et personnalisée. (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Le CHUV à Lausanne a inauguré vendredi les nouveaux équipements du Swiss BioMotion Lab. Ce laboratoire spécialisé dans l'analyse et la rééducation du mouvement va concilier au mieux la recherche sur l'arthrose et les soins des patients atteints de cette maladie.

"Il permettra de réaliser des recherches d'envergure et de faire profiter les patients des données biomécaniques jusqu'ici surtout utilisées en recherche", explique à Keystone-ATS la professeure Brigitte Jolles-Haeberli, codirectrice du Swiss BioMotion Lab avec le docteur Julien Favre. Le laboratoire est notamment équipé d'un tapis roulant inclinable faisant face à un immense écran incurvé et immersif, qui permet l'analyse de la marche en conditions "réelles". Le coût de ces nouveaux dispositifs se monte à un peu moins d'un million de francs.

La biomécanique des patients souffrant d'arthrose du genou est analysée au Swiss BioMotion Lab depuis 2014, rappelle le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Le laboratoire compte entre 15 et 19 collaborateurs.

Grâce à des caméras et de nombreux capteurs situés dans le sol ou placés sur le patient, l'équipe composée principalement de médecins, d'ingénieurs et de physiothérapeutes peut mesurer les angles, les forces ainsi que de nombreux autres paramètres afin d'établir des profils de marche. La modélisation mathématique et mécanique de la marche est précieuse pour mieux comprendre l'origine et le développement de l'arthrose, rappellent ses responsables.

Les travaux déjà menés ont permis de lier des caractéristiques de la marche à la sévérité de la maladie ainsi qu'aux propriétés des os et des cartilages. Des études ont également démontré la possibilité de modifier ces caractéristiques dans un objectif thérapeutique.

Pratique clinique courante

Grâce aux nouveaux équipements, il sera possible d'étendre les études à des populations plus grandes, d'obtenir des profils de marche plus complets et de proposer de la rééducation plus ciblée et personnalisée, selon la professeure. Autre objectif visé: intégrer ces possibilités à la pratique clinique courante. "L'idée est donc de faire passer toutes les recherches que l'on a développées depuis dix ans sur l'arthrose dans la clinique au service des patients."

"Les capacités du Swiss BioMotion Lab sont uniques", relève le Dr Julien Favre. "Des équipements perfectionnés de mesure du mouvement permettent par exemple de reproduire les conditions réelles et quotidiennes de la marche".

Pour ce faire, le patient marche sur un tapis roulant face à un immense écran faisant défiler des paysages réels: le bord du lac Léman ou encore un chemin en Lavaux par exemple. Le tapis roulant peut même s'incliner, permettant de reproduire du dénivelé. Le système peut également fournir des informations en continu afin d'aider les patients à modifier leur marche.

"L'idée est de passer dans des conditions de vie réelle et d'avoir des longs cycles de marche, des centaines, des milliers de cycles de marche, de sorte à pouvoir faire des analyses de très grande échelle et à progressivement intégrer l'intelligence artificielle pour avoir la meilleure prise en charge possible des patients, la plus personnalisée aussi", poursuit Brigitte Jolles-Haeberli.

Changer la façon de bouger

En observant la façon de marcher, en mesurant la manière de bouger, en constatant une éventuelle altération du mouvement, à cause de l'arthrose, le but est ensuite d'aider le patient à changer sa façon de bouger pour par exemple mieux marcher, expliquent en substance les deux codirecteurs.

"En plus de conseils de marche, les données de mouvement pourraient servir à la planification de chirurgie ou même influencer le design des prothèses", ajoutent-ils. "Comme il est difficilement envisageable de multiplier de telles installations, le laboratoire travaille aussi au développement de méthodes plus simples qui pourraient être déployées un jour dans des cabinets médicaux ou de physiothérapie".

Jusqu'ici, le Swiss BioMotion Lab s'était concentré sur l'arthrose des membres inférieurs. Grâce aux nouvelles installations du laboratoire, les champs d'application pourront être élargis à l'arthrose des membres supérieurs ou encore aux lombalgies, indique encore le CHUV.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Yverdon-les-Bains ferme la Kipole pour lutter contre le deal de rue

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C'est sur la Place d'Armes que se concentre la majeure partie du deal de rue à Yverdon (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Ville d'Yverdon-les-Bains (VD) tente d'endiguer le deal de rue. La Municipalité ferme avec effet immédiat la Kipole, structure dédiée aux marginaux et devenue ingérable à cause du trafic de drogue.

"Ces dernières semaines, ses activités ont été gravement perturbées par l'extension du deal de rue", reconnaît vendredi la Muncipalité dans un communiqué. La Kipole, située au coeur d'Yverdon dans l'ancien kiosque de la Place d'Armes, avait été ouverte en mai 2023 à titre expérimental.

Elle visait à assurer "un meilleur suivi social des personnes en situation de marginalité", rappellent les autorités yverdonnoises. Pour la remplacer, et comme cela était le cas avant son ouverture, "les travailleuses et travailleurs sociaux de proximité se déploieront dans les rues pour aller au contact des personnes précaires et leur venir en aide", poursuit le communiqué.

L'accès à l'ancien kiosque de la Place d’Armes, notamment à ses toilettes, est désormais condamné. Seul l'accès aux toilettes pour les personnes à mobilité réduite (qui disposent de la clé appropriée) est maintenu, précise la Municipalité.

Pétition vaudoise

Toujours en vue de lutter "contre les fléaux que constituent le deal de rue et la toxicomanie", la cité thermale indique aussi qu'elle renforce la sécurité autour de Zone bleue, structure d'accueil dédiée aux toxicomanes. Sans donner de chiffres, elle ajoute qu'elle va déployer au centre-ville "le maximum possible de forces" de la police du Nord vaudois.

Alors que la tension grimpe depuis plusieurs semaines, la Municipalité met en garde contre les "solutions extrémistes et populistes" face au deal de rue. Elle tient notamment à rappeler que "l'usage de la force est une compétence régalienne qui ne peut être déléguée à des milices privées ou citoyennes".

Dans le canton de Vaud, Yverdon mais aussi Lausanne ou Vevey sont particulièrement touchées par le deal de rue. La problématique a souvent fait la une des médias, notamment depuis le lancement mi-août d'une "pétition citoyenne" demandant au Conseil d'Etat d'en faire davantage. Intitulé "Le deal de rue, ça suffit! Tolérance zéro!", le texte avait réuni 1730 signatures vendredi matin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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