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Suisse Romande

Fribourg: révision de la loi sur l'aide sociale reportée à octobre

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L'examen par les députés fribourgeois de la nouvelle loi sur l'aide sociale se poursuivra en octobre, suite au rebondissement provoqué par le rejet de la régionalisation voulue par le Conseil d'Etat (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

A Fribourg, la révision de la loi sur l'aide sociale (LASoc) attendra la session d'octobre pour être sous toit. La décision des députés de biffer l'article traitant de la régionalisation des services sociaux oblige le Conseil d'Etat à remanier sa copie.

Les députés ont voté jeudi, en deuxième lecture, par 55 voix contre 46, la suppression pure et simple de l'article 39 sur l'organisation territoriale, contre l'avis du Conseil d'Etat. Le principe d'un service régional par district ou pour plus de 25'000 habitants, avec création d'antennes, passe en conséquence à la trappe.

En première lecture, en juin, les élus avaient pourtant soutenu la proposition de l'exécutif, avalisé par la majorité de la commission ad hoc, par 48 voix contre 41 et 16 abstentions. La pause estivale a donc fait évoluer les points de vue, sachant que les débats, vifs déjà, avaient alors été interrompus par une panne informatique.

Nouvelle mouture

Une fois le résultat du vote de jeudi tombé, le conseiller d'Etat en charge des affaires sociales Philippe Demierre a demandé une suspension de séance pour solliciter l'arrêt de l'examen de la loi. Le bureau a admis la requête, ce qui permettra au ministre de revenir sous peu avec une mouture intégrant le rejet de l'article 39.

Le bouclement de la révision de la LASoc, loi qui remonte à 1991, devrait intervenir lors de la session d'octobre. L'organisation territoriale a opposé les tenants de la rationalisation et de l'efficacité aux partisans de l'autonomie des communes, ces derniers l'emportant après près de deux heures de discussion.

La nouvelle organisation proposée par le Conseil d'Etat devait ramener le nombre des Services sociaux régionaux (SSR) de 21 à 8. Elle a subi les assauts de la majorité du camp bourgeois, notamment des députés de l'UDC, qui a suivi l'amendement du rapporteur de la minorité de la commission, l'élu agrarien Stéphane Peiry.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Un député vaudois inquiet pour les dernières années de Savatan

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L'Académie de police de Savatan fermera ses portes en 2030, après le départ des aspirants vaudois. (©KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Il n'y aura bientôt plus d'aspirant valaisan à l'Académie de police de Savatan. Leur départ se fera l'an prochain, avant celui des Genevois en 2028 et des Vaudois en 2030. Une situation qui inquiète un député UDC, qui a déposé une interpellation au Grand Conseil vaudois la semaine dernière.

Le retrait des élèves valaisans de l’académie de police de Savatan aura forcément des conséquences. C’est la conviction d’un député UDC au Grand Conseil vaudois. Nicola Di Gulio a déposé une interpellation au Parlement la semaine dernière pour demander des éclaircissements au Conseil d’Etat. Notamment en termes de budget.

Nicola Di GiulioDéputé UDC au Grand Conseil vaudois

Cinq à six ans, car le départ des aspirants vaudois est lui aussi planifié, les trois cantons ayant annoncé la fermeture de l’école ensemble. Les Vaudois déménageront en 2030 à Moudon. Pour Nicola Di Giulio, la perte de cette collaboration intercantonale est dommageable pour le cursus des policiers, qui pouvaient profiter de l’expérience de leurs voisins.

Nicola Di GiulioDéputé UDC au Grand Conseil vaudois

Et Nicola Di Giulio de s’inquiéter aussi des conséquences d’un déménagement à Moudon.

Nicola Di GiulioDéputé UDC au Grand Conseil vaudois

Le Conseil d’Etat répondra à cette interpellation au plus tard dans trois mois.

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Genève

Un texte citoyen pour expliquer un des objets des votations

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La notice rédigée par les 19 citoyens et citoyennes offre une source d'information complémentaire aux électeurs sur l'un des objets cantonaux de votation du 24 novembre (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, la brochure explicative qui sera envoyée aux citoyens et citoyennes sur les votations du 24 novembre contiendra une information rédigée par 19 personnes sélectionnées par tirage au sort. Celles-ci présentent avec leurs mots les enjeux d'un des objets du scrutin, à savoir la modification de la loi générale sur les zones de développement.

Il s'agit d'offrir à la population une source d'information complémentaire aux documents officiels pour cette votation, soulignent le département du territoire et la chancellerie d'Etat lundi dans un communiqué. Le Conseil d'Etat avait pris cet engagement dans son programme de législature 2023-2028.

Ce groupe de personnes s'est réuni durant deux week-ends, afin de rédiger "une notice neutre et équilibrée" sur la modification législative qui sera soumise aux Genevois le 24 novembre. Des partisans et des opposants ont été auditionnés. Au final, trois arguments favorables et trois défavorables ont été retenus.

"Cette notice qui accompagne le matériel de vote du 24 novembre 2024, vise à enrichir l'information pour aider les électeurs à se forger une opinion", indique le communiqué des autorités. Il s'agit du deuxième essai de cette démarche participative, après un test, en 2021, à propos des rentes et de la retraite des conseillers d'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Swiss Medical Network renonce à racheter la Clinique lucernoise

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La Clinique lucernoise reste propriété du groupe LUKS (archives). (© KEYSTONE/RENE RITLER)

Swiss Medical Network (SMN) renonce à racheter la Clinique lucernoise de Montana (LHM). Le groupe de cliniques privées a pris cette décision eu égard à la péjoration de la situation économique de LHM.

Fin septembre 2023, le groupe LUKS et le canton de Lucerne étaient parvenus à un accord avec Swiss Medical Network SA concernant la vente de la Clinique lucernoise de Montana (VS) et des terrains concernés appartenant au canton.

En mai 2024, le Grand Conseil lucernois avait approuvé une modification de la loi cantonale sur les hôpitaux et la réaffectation des terrains du patrimoine administratif au patrimoine financier. Un acte nécessaire à la vente. Prévu cet automne, le transfert de la Clinique lucernoise à son nouveau propriétaire n’aura finalement donc pas lieu.

"La situation économique difficile de la clinique nous oblige à renoncer à l'intégration prévue", explique dans un communiqué le CEO du groupe SMN, Dino Cauzza. "Nous souhaitons toutefois poursuivre la collaboration existante avec LHM, qui demeure notre partenaire privilégié pour les besoins de rééducation de nos patients."

Pire ces six derniers mois

Le communiqué évoque "l'environnement tarifaire et économique difficile", qui représente un "grand défi" pour tous les hôpitaux, notamment le renchérissement, les salaires plus élevés et le manque de personnel qualifié.

"Cette situation s'est accentuée au cours des six derniers mois, en combinaison avec un nombre de patients toujours en baisse pour la clinique", précise le service de communication de LUKS, interrogé par Keystone-ATS. Chaque année, 800 personnes sont traitées à Montana, dont moins de la moitié sont originaires du canton de Lucerne.

D'un commun accord

La renonciation s'est fait d'un commun accord et en concertation préalable avec le gouvernement lucernois respectivement les départements compétents du canton. "Nous regrettons que la vente ne se concrétise pas", admet le CEO du groupe LUKS, Benno Fuchs. "L'exploitation de LHM se poursuivra donc comme auparavant en tant que filiale du groupe LUKS et les terrains resteront la propriété du canton de Lucerne."

Le canton de Lucerne avait justifié la vente de la clinique d'altitude par les investissements élevés nécessaires à la poursuite de l'exploitation et par le fait qu'une clinique en Valais ne répondait plus aux besoins des citoyens lucernois.

Divers scénarios à l'étude

La clinique d'altitude de Montana a été construite à l'origine pour les patients britanniques atteints de tuberculose. Le canton de Lucerne a repris l'établissement en 1951. Dans les années 1990, elle a été agrandie et rénovée pour 27 millions de francs. Des investissements d'un montant similaire sont nécessaires pour poursuivre l'exploitation.

Le groupe LUKS et le canton de Lucerne vont maintenant examiner différents scénarios. Pour l'instant, rien ne change pour les patients de la clinique, ni pour les collaborateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

FONGIT- De l'argent pour soutenir des projets de mobilité durable

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La conseillère d'Etat Delphine Bachmann a qualifié l'arrivée de ce nouveau partenaire de la FONGIT "d'excellente nouvelle". (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Fondation genevoise pour l'innovation technologique (FONGIT) diversifie ses soutiens. Elle veut désormais accompagner des projets de start-up actives dans la mobilité durable. Elle s'appuie, pour ce faire, sur un nouveau partenaire financier: la Fondation Modus.

La Fondation Modus va désormais participer au soutien de projets en matière de mobilité durable, en collaboration avec le fonds d'innovation FONGIT, indiquent le département de l'économie et de l'emploi (DEE) et la FONGIT dans un communiqué publié lundi.

La Fondation Modus a été créée en 2023 à Genève. Elle est spécialisée dans le développement de projets qui favorisent l'essor de mobilités plus respectueuses de l'environnement, ayant la caractéristique de présenter une faible empreinte carbone.

La conseillère d'Etat Delphine Bachmann, responsable du DEE, s'est réjouie de la venue de ce partenaire. *L'arrivée d'un nouvel acteur dans le dispositif de la FONGIT s'inscrit dans notre volonté" d'ouvrir son fonds d'innovation à d'autres secteurs de l'économie, relève-t-elle, citée dans le communiqué.

Le fonds d'innovation FONGIT ne finançait, jusqu'à présent, qu'essentiellement des jeunes pousses actives dans la haute technologie, soit des entreprises de technologie médicale, de technologie de l'information, d'ingénierie ou encore centrées sur les sciences de la vie.

Numérique et durabilité

"Les projets dans le domaine du numérique et de la durabilité, qui contribueront à la transformation économique et sociale de Genève, sont notamment des thématiques que nous souhaitons soutenir à l'avenir", note Antonio Gambardella, directeur de la FONGIT.

La FONGIT a été le premier incubateur de start-up en Suisse. Elle est soutenue financièrement par l'Etat de Genève qui alimente notamment son fonds, lancé en 2021. En trois ans, le canton a investi un million de francs dans ce fonds.

Depuis sa création en 1991, la FONGIT a incubé plus de 400 jeunes entreprises prometteuses, dont 200 sont soutenues aujourd'hui. Ces start-up ont contribué à la création de plus de 1800 emplois dans le canton de Genève en levant plus de 900 millions de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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