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Suisse Romande

Aide au suicide en institution: la loi valaisanne est sous toit

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La loi valaisanne sur les soins palliatifs et l'encadrement de la pratique de l'assistance au suicide en institution sera soumise au peuple, probablement à la fin de l'année. (© KEYSTONE/GORAN BASIC)

Le Grand Conseil valaisan a accepté jeudi en soirée la loi sur l'assistance au suicide en institution. Les députés ont débattu durant trois heures sur ce sujet émotionnel et délicat. Le peuple aura le dernier mot.

Le plénum s'est exprimé sur une soixantaine d'amendements. Au final, les neuf articles de la loi sur les soins palliatifs et l'encadrement de la pratique de l'assistance au suicide en institution ont été acceptés par 83 voix contre 40 et 2 abstentions.

Le sujet est sur la table du législatif valaisan depuis 2018 et les fronts n'ont guère évolué: la gauche et le PLR ont soutenu le texte, le PDC et les Verts l'ont accepté dans une large majorité et l'UDC l'a rejeté. L'opposition des députés haut-valaisans était marquée avec un PDC qui a massivement rejeté le texte.

Pas d'exception haut-valaisanne

La grande majorité des députés ont suivi les positions de la commission de deuxième lecture qui a planché sur le sujet, rejetant la plupart des amendements. Ils ont ainsi par exemple refusé celui porté par l'UDC du Valais romand et du Haut-Valais qui voulaient supprimer l'alinéa disant que "toute personne a le droit d'exercer sa liberté personnelle pour mettre fin à ses jours dans la dignité".

Ils ont aussi balayé une autre proposition de l'UDC germanophone qui voulait exempter les institutions sanitaires et celles sociales du Haut-Valais de devoir proposer l'assistance au suicide via une aide extérieure. Selon Diego Schmid (UDC), la plupart des institutions haut-valaisannes ne veulent pas proposer l'assistance au suicide et c'est une "différence régionale" que la majorité linguistique du canton "devrait comprendre" et soutenir "par solidarité", a-t-il estimé.

"Un lieu approprié"

A l'UDC du Valais romand qui voulait sortir l'assistance au suicide des institutions sociales, Maud Theler (PS/GC) a rappelé que les personnes qui s'y trouvent "n'ont souvent pas d'autres lieux de vie". Il serait discriminant de ne pas leur permettre d'avoir recours à l'aide au suicide dans ce qui est devenu leur domicile, a-t-elle souligné.

Le PLR a toutefois réussi à convaincre la majorité du plénum d'introduire dans la loi un nouvel alinéa qui spécifie qu'"au sein d'une institution sociale qui accueille des résidents souffrant de grave maladie psychique ou de grave handicap psychique, l'assistance au suicide peut se dérouler dans un lieu autre que leur lieu de vie (...)". En clair, l'institution doit mettre à disposition un "lieu approprié". La gauche et une partie des Verts notamment ont regretté ce choix.

"Tolérer l'aide au suicide"

"Avec cette loi, nous ne demandons pas aux institutions d'agir, mais de tolérer l'assistance au suicide dans leurs murs", a rappelé Julien Dubuis. Le président de la commission a indiqué que selon une étude de l'institut gfs-Zurich, 57% des Valaisans sondés (41% dans le Haut-Valais) sont favorables à l'assistance au suicide et 19% plutôt favorables, et qu'au vu de ces chiffres, il a bon espoir que la population valaisanne se montre "plus ouverte que le Parlement".

Le chef du département de la santé Mathias Reynard a salué une loi qui inscrit le principe d'égalité de traitement pour toutes les institutions en matière d'assistance au suicide et qui clarifie et renforce la politique en matière de soins palliatifs. Il a indiqué que le texte serait soumis au peuple "dans les plus brefs délais, probablement à la fin de l'année".

Actuellement, l'assistance au suicide n'est pas possible dans toutes les institutions, et notamment les établissements médico-sociaux (EMS). Les directions et les conseils de fondation des institutions sont libres de l'accepter ou non. En revanche, les personnes qui souhaitent recourir à une association comme Exit à domicile sont autorisées à le faire. La loi acceptée jeudi met fin à cette inégalité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Buteur patenté du LHC, Damien Riat en veut encore plus

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Damien Riat traverse une période faste (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Meilleur buteur de Lausanne la saison passée avec 24 réussites en 69 matches, Damien Riat veut aller encore plus haut. Devenu père juste avant l'été, le Genevois traverse une période rose.

Avant le dernier exercice, Damien Riat donnait l'impression de ne pas être parvenu à dévoiler tout son potentiel. Buteur droitier de talent, il n'avait jamais dépassé les 12 buts en saison régulière, alors qu'il avait une fois inscrit un quadruplé avec Bienne.

Et puis la saison passée, ce fut le déclic, l'exercice de la révélation. En saison régulière, l'attaquant vaudois a inscrit 37 points (18 buts) en 50 rencontres pour terminer 27e meilleur compteur de la ligue. En 19 parties de play-off, il a ajouté 11 points (6 buts).

Fin de contrat en 2025

Avec une pareille fiche, on l'imaginait déjà dans l'avion pour Prague, prêt à participer au Championnat du monde, là où la Suisse est allée cueillir une magnifique médaille d'argent. Sauf que non, Damien Riat est resté en Suisse pour assister à la naissance de son premier enfant.

"C'est un incroyable bonheur, je n'aurais jamais imaginé que ça nous apporte autant de bonheur à ma femme et à moi, raconte-t-il. On gère plutôt bien. Ma femme s'occupe souvent de la petite, ce qui fait que j'ai la chance de pouvoir me reposer. Je la remercie pour ce sacrifice et de faire en sorte que tout se passe bien pour moi sur la glace."

Devenu un pion essentiel de l'attaque des Lions à 27 ans, Damien Riat s'est mis en valeur. Sous contrat avec Lausanne cette saison, le Genevois ne sait pas encore de quoi son avenir sera fait après la saison à venir. Si Jason Fuchs a prolongé son bail avec le LHC, Tim Bozon et Damien Riat ne l'ont pas encore imité.

Et a priori, cela ne dérange pas le numéro 9 du LHC de ne pas avoir déjà dessiné les contours de son futur. "Cela se passe bien en ce moment, confie-t-il. Je suis conscient de ce que je peux amener à une équipe. Je n'ai pas de pression, je vis au jour le jour et on verra la suite."

La culture du travail

Passé tout proche du premier titre de son histoire au printemps dernier avec cette défaite 2-0 lors du septième match à Zurich, le LHC ambitionne forcément de franchir cette dernière étape, comme le rappelle Riat: "Je dirais qu'on a goûté à ce que c'était d'avoir un titre, mais là on a envie du gâteau au complet. On est tous arrivé prêt et avec des ambitions. On veut y aller. Après cette défaite contre Zurich, c'était dur, mais c'était un mal pour un bien, car on a appris et pris de l'expérience."

Avec un staff compétent et inchangé, quel est le mot d'ordre de cette saison? "Faire confiance au processus, note Riat. On a vu que notre manière de jouer gênait nos adversaires. On est structuré avec un staff qui fait du très bon boulot au niveau des détails. La mentalité est d'aller gagner chaque match et de jouer de la bonne manière. Il y a cette culture du travail et de ne jamais rien lâcher."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Jeux olympiques

Champion olympique de poursuite en 1980, Robert Dill-Bundi est mort

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Robert Dill-Bundi lors de son titre olympique à Moscou en 1980 (© KEYSTONE/ANONYMOUS)

Le Valaisan Robert Dill-Bundi est décédé lundi des suites d'une longue maladie, a annoncé sa famille. Il était âgé de 65 ans.

Il s'était révélé au grand jour en devenant champion olympique de la poursuite en 1980 à Moscou. Cela lui avait valu d'être élu sportif suisse de l'année.

Passé professionnel ensuite, Dill-Bundi avait gagné une étape du Tour d'Italie en 1982 et le prologue du Tour de Romandie 1983. Sur la piste, il avait encore obtenu le titre de champion du monde de keirin en 1984.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Jeux olympiques

Coe et Lappartient rêvent de succéder à Bach

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Président de World Athletics, Sebastian Coe se verrait bien président du CIO (© KEYSTONE/AP/GREGORIO BORGIA)

7 candidats, dont l'ancien champion olympique britannique Sebastian Coe et le Français David Lappartient, brigueront en mars 2025 la succession de Thomas Bach à la tête du CIO. L'instance l'a annoncé.

Bach, qui dirige depuis 2013 l'instance internationale, a annoncé après les JO de Paris son intention de passer la main. Coe est le patron de World Athletics et avait été l'organisateur des JO de Londres 2012. Lappartient est pour sa part président de l'Union cycliste internationale (UCI) et du comité olympique français.

Coe, double champion olympique du 1500 m, a pour lui son aura sportive, une surface médiatique renforcée par la puissance de la presse anglophone, ainsi qu'un long parcours de dirigeant.

Il s'est cependant attiré des inimitiés dans le monde olympique en décidant d'attribuer des primes aux athlètes médaillés d'or des JO de Paris, sans consulter personne, alors que la plupart des fédérations internationales ne peuvent pas suivre financièrement.

Ses positions sans concession, dont le bannissement pur et simple des athlètes russes depuis le début de la guerre en Ukraine, tranchent aussi avec la recherche du consensus de Thomas Bach.

Les autres candidats à s'être officiellement déclaré sont, dans l'ordre alphabétique: Le prince jordanien Feisal al Hussein, l'ancienne championne de natation zimbabwéenne Kirsty Coventry, le Britannico-suédois Johan Eliash, patron de la Fédération internationale de ski, Juan Antonio Samaranch junior, fils de l'ancien patron emblématique du CIO et Morinari Watanabe, président de la Fédération internationale de gymnastique.

"Les candidats, précise le CIO, présenteront leur programme par vidéo à l'ensemble des membres du CIO à l'occasion d'une réunion à Lausanne en janvier 2025."

Encadrée par des règles drastiques, la campagne pour succéder à Thomas Bach s'annonce très feutrée. La commission d'éthique, outre des règles anticorruption, édicte des règles de discrétion très strictes. Pour "prévenir les excès", les prétendants doivent "éviter toute comparaison" avec leurs rivaux et "ne doivent participer à aucun débat public entre eux", selon ces directives.

Non seulement les membres du CIO ne peuvent soutenir publiquement un candidat, mais cette neutralité s'applique à toute la famille olympique, notamment aux fédérations internationales et aux comités nationaux olympiques et à leur personnel: même un "j'aime" sur les réseaux sociaux leur est interdit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Lausanne

Le Collectif de la grève féministe vaudois remporte une victoire

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Le Collectif de la grève féministe vaudois dénonce depuis des années un durcissement du droit de manifester (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Collectif de la grève féministe vaudois, qui dénonce depuis plusieurs années un durcissement du droit de manifester, a été entendu par la Ville de Lausanne. La municipalité est revenue en partie sur les conditions que le Service de l'économie avait posées pour autoriser un défilé dans les rues de la capitale vaudoise, en 2022, a-t-on appris, lundi, dans un communiqué envoyé par le mouvement féministe.

Le Service de l'économie avait notamment averti le Collectif de la grève féministe de possible sanction en cas de présence, au sein du cortège, d'écrits, de banderoles, de drapeaux, d'emblèmes pouvant heurter la sensibilité d'autrui, exacerber un sentiment d'insécurité ou exalter des idées de haine, de racisme, de violence.

La municipalité a aussi estimé qu'on ne pouvait mettre à la charge des organisatrices les dégâts éventuels aux biens communaux commis durant la manifestation. Selon la Ville de Lausanne, on ne devait pas non plus faire porter l'entière responsabilité de la gestion et de la bonne tenue de la manifestation au collectif féministe.

L'exécutif de la Ville de Lausanne a jugé non conformes à la Constitution ces restrictions émises par le Service de l'économie de la municipalité dans son autorisation. Ces exigences limitaient, à ses yeux, les libertés de manifestation, de réunion et d'expression des organisatrices du cortège.

Dans un communiqué, le Collectif de la grève féministe vaudois salue cette "excellente décision" de la Ville de Lausanne. Elle permet de "réaffirmer que la rue est un espace de débats démocratiques et que l'Etat doit s'assurer qu'elle puisse remplir sa vocation contestataire".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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