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Genève

Baignade dans le Rhône: gare aux activités des SIG sur le fleuve

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Se laisser emporter par le courant du Rhône comporte des dangers, notamment liés aux activités des SIG sur le fleuve (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les activités des Services industriels de Genève (SIG) sur le Rhône peuvent représenter un risque pour les personnes qui, à la belle saison, sont de plus en plus nombreuses à se baigner dans le fleuve ou à se laisser dériver sur de petites embarcations pneumatiques au fil de l'eau. Mercredi, l'entreprise a présenté plusieurs mesures qui doivent permettre d'améliorer la sécurité.

Deux dangers guettent les amateurs de baignade en eau vive. Le barrage du Seujet, situé en amont de la Jonction, en plus de produire de l'électricité, sert de robinet du Léman. Ses vannes sont parfois ouvertes pour réguler le niveau du lac. Une opération qui a un impact sur le débit du Rhône, qui peut fortement varier.

Afin de rendre attentif le public à la force du courant, deux mâts lumineux seront installés cet été, l'un au sentier des Saules, l'autre au sentier des Falaises. Des panneaux de mises en garde ont aussi été posés au barrage du Seujet pour rappeler que la baignade est strictement interdite à cet endroit et jusqu'au pont Sous-Terre.

La barge des SIG utilisée pour acheminer des déchets à l'usine d'incinération des Cheneviers constitue l'autre danger. L'embarcation mesure 56 mètres de long et pèse 370 tonnes. Elle doit à chaque fois manoeuvrer pour accoster au quai de chargement de la jonction, occupant alors une grande partie de la largeur du fleuve.

Une alarme sonore et un panneau ont été installés à la station de pompage de Saint-Jean pour prévenir du danger. Mais les SIG ont décidé d'aller plus loin. Lors de ses trajets ayant lieu l'après-midi, la barge sera précédée par un bateau qui devra alerter les baigneurs de l'arrivée du mastodonte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La Ville de Genève acquiert le fonds photographique Crispini

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La Ville de Genève a acquis le fonds photographique de Nicolas Crispini, lui-même photographe, exposé ici en 2013 à Rossinière (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Conseil administratif de la Ville de Genève a approuvé l’acquisition du fonds photographique Crispini. Bien qu'entièrement financée par un mécène genevois, une proposition formelle (PR) d’acquisition à zéro franc sera déposée auprès du Conseil municipal pour des motifs légaux.

Constitué durant plusieurs décennies par Nicolas Crispini, expert reconnu en photographie romande, le fonds est appelé à rejoindre les collections de la Ville au Centre d'iconographie de la Bibliothèque de Genève. Il regroupe 2923 unités originales, dont l'intérêt scientifique et historique a été largement reconnu comme témoignage photographique de l’histoire de la région, écrit la Ville jeudi dans un communiqué.

Ce fonds est complété par la remise des fichiers de numérisation et des métadonnées associées aux documents. Ce travail préparatoire professionnel équivaut à deux années de travail à plein temps et révèle un engagement profond envers la préservation du patrimoine photographique genevois, souligne la Ville.

Ce fonds sera entièrement financé grâce à la générosité d’un mécène genevois, conscient de la valeur patrimoniale que représentent ces ½uvres et soucieux que celles-ci puissent compléter les collections de la Ville de Genève. Afin que cette donation qui implique une extension du patrimoine public soit officiellement actée, une proposition formelle a été adoptée jeudi par le Conseil administratif en prévision de la prochaine séance du délibératif.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Une distinction pour l'Académie de droit international humanitaire

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L'Académie de droit international humanitaire et de droits humains à Genève a reçu le millésime 2023 de la Vigne des Nations (image d'illustration). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le canton de Genève dédie le millésime 2023 de la Vigne des Nations à l'Académie de droit international humanitaire et de droits humains. Décernée chaque année, cette récompense est le symbole de la reconnaissance de Genève envers une organisation internationale qui oeuvre pour un monde meilleur.

Le parchet 2023 de la Vigne des Nations a été remis jeudi par la présidente du Conseil d'Etat, Nathalie Fontanet, à Christian Bovet, président du Conseil de l'Académie. "Cette année marque les 75 ans des Conventions de Genève. C'est donc tout naturellement à l’Académie que revient la cuvée 2023", souligne le canton dans un communiqué.

Créée par l’Université de Genève et l’Institut des hautes études internationales et du développement en 2007, l’Académie est devenue une institution de référence dans le domaine du droit international humanitaire. Elle offre des formations, mène des travaux de recherche et organise des événements depuis son siège de la Villa Moynier.

"A partir de la première Convention de 1864, le droit humanitaire est le socle sur lequel la Genève internationale s’est construite", a relevé Mme Fontanet. "Il nous faut aujourd’hui rappeler, avec vigueur, l’importance des Conventions de Genève, mais aussi celle du droit international et du droit international humanitaire", a ajouté la présidente du Conseil d'Etat.

"Le soutien des autorités politiques aux missions de l’Académie est particulièrement important, en ces temps où le droit international humanitaire et les droits humains sont trop souvent remis en cause, de tant de façons. (...) Le travail de la vigne est une belle illustration de la persévérance et parfois de la résilience dont nous devons toutes et tous faire preuve dans ces domaines du droit", a déclaré Christian Bovet, également cité dans le communiqué.

L'attribution du millésime à une organisation internationale est une coutume qui remonte à 1995. La première dédicace était pour l’Office des Nations Unies à Genève afin de commémorer le cinquantième anniversaire des Nations Unies. Située sur le coteau de Lully à Bernex (GE), la Vigne des Nations est composée de deux cépages: du Chardonnay et du Gamaret.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Campagne de recrutement aux TPG: 4400 candidats pour 209 engagés

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Les TPG ont engagé 209 nouveaux conducteurs en 2024 suite à une campagne de recrutement qui a très bien fonctionné (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La campagne de recrutement à la conduite menée par les Transports publics genevois (TPG) en 2024 a cartonné: plus de 4400 personnes ont postulé. Au final, 209 candidatures ont été retenues. Plus de 300 nouveaux postes seront ouverts aux postulations en 2025.

Les TPG ont atteint leur objectif de recrutement à la conduite pour l’année 2024, annoncent-ils jeudi dans un communiqué. Ce résultat est le fruit d’une intense campagne de recrutement menée de mai à septembre 2024, ajoute la régie publique.

La campagne de communication, qui visait à accélérer le recrutement, a généré 55% des 4400 postulations. Au plus fort de la campagne, les TPG ont enregistré plus de 70 candidatures par jour. La campagne s'est faite principalement par voie d'affichage sur les véhicules des TPG et via les réseaux sociaux.

Les personnes engagées ont entre 22 ans et 60 ans. La majorité se situe dans la tranche d’âge allant de 31 à 35 ans. Toutes résident sur le territoire suisse. Près de 60% visent une reconversion professionnelle. Un tiers des engagements a pu être réalisé par le biais de l’Office cantonal de l’emploi (OCE). Il faut compter trois mois et demi pour une formation complète de conducteur.

Le profil-type est masculin, travaillant à plein temps et résidant à Genève. Malgré une campagne résolument orientée vers le temps partiel et la possibilité pour les femmes d’accéder à ce type d’emplois, les TPG regrettent la trop faible proportion de candidatures féminines.

Une nouvelle ouverture de postes à la conduite est prévue dans le courant du printemps 2025. Les TPG tablent sur l’engagement de plus de 300 nouveaux conducteurs pour l’an prochain. Un effort particulier sera entrepris pour attirer les candidatures féminines.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Commission de surveillance des professions de la santé: trop lente

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A Genève, la Commission de surveillance des professions de la santé et des droits des patients met trop de temps pour traiter les dossiers (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

A Genève, les temps de traitement des dossiers soumis à la Commission de surveillance des professions de la santé sont anormalement longs, constate la Cour des comptes. Les magistrats, qui ont procédé à cette analyse, estiment qu'il faut renforcer les effectifs du greffe de cette commission.

"Cette situation n’est pas acceptable pour les professionnels de la santé dans l’attente d’une décision qui, potentiellement, affectera leur carrière, ni pour des patients dans l’espoir d’une reconnaissance de leur souffrance", relève jeudi la Cour des comptes. Entre 2015 et 2023, le temps de traitement d'un dossier est largement supérieur à trois ans et atteint même quatre ans pour les décisions prononcées en 2023.

Instaurée en 2006, cette commission est composée d’un greffe ainsi que de 20 membres répartis en six sous-commissions. Elle traite les plaintes et des dénonciations en lien avec la loi sur la santé. Elle peut prononcer des sanctions administratives, des avertissements, des blâmes et des amendes à l’encontre des professionnels de la santé et des responsables d’institutions de santé. Elle a reçu en moyenne 73 dossiers par année.

Selon l'analyse d'efficience réalisée par la Cour des comptes à la demande de Pierre Maudet, chef du Département de la santé, pour réduire les goulets d'étranglement et permettre une réduction significative des temps de traitement, il est indispensable de renforcer les ressources humaines du greffe de la commission. Le greffe est actuellement doté de 3,2 équivalents temps pleins (ETP).

"Tendance à stagner"

Faute de forces de travail suffisantes, des temps de latence se sont constitués tout au long des différentes phases des processus de traitement, relève la Cour des comptes. Il faut en moyenne plus de 210 jours pour qu’une procédure ouverte par le bureau de la commission soit effectivement instruite.

Les dossiers ont tendance ensuite à stagner en sous-commission plus de 400 jours, notamment en raison du retard pris par le greffe pour rédiger les actes d’instruction. Enfin, il s’écoule en moyenne plus de 540 jours entre la prise de décision de la sous-commission et la présentation du dossier, comprenant la rédaction d’un projet de décision, en commission plénière.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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