Genève
Les SIG ont surfacturé le coût des pertes de leur réseau électrique
Pendant des années, les Services industriels de Genève (SIG) ont surfacturé à leurs clients le coût des pertes liées à leur réseau électrique. Ce constat émane d'un rapport de la Cour des comptes publié mardi. L'entreprise, clamant sa bonne foi, s'est engagée à corriger le tir et à rembourser le trop-perçu.
Entre 2008 et 2021, cette surfacturation a représenté environ 22 millions de francs. Une somme qui peut paraître considérable, mais qu'il faut comparer à une enveloppe avoisinant les 6 milliards de francs sur cette période, a souligné devant les médias le directeur général des SIG Christian Brunier.
Pour chaque client de l'entreprise, la surfacturation correspond à un montant moyen cumulé d'environ 80 francs. Les rétrocessions tiendront toutefois compte de la consommation électrique des uns et des autres. Les particuliers recevront quelques francs, les entreprises plus, a expliqué M.Brunier.
La surfacturation provient, selon la Cour des comptes, de la méthode de calcul utilisée par les SIG pour déterminer le taux de pertes de leur réseau électrique. Au lieu d'adapter ce taux année après année, l'entreprise a recouru à un forfait qui n'a été mis à jour qu'à deux reprises, malgré une tendance baissière des pertes depuis 2011.
Non-respect des directives
La Cour des comptes a précisé que la pratique des SIG pour calculer les pertes de leur réseau électrique ne respectait pas la législation en vigueur ni les directives de la Commission fédérale de l'électricité (ElCom). Ce mode de calcul est encore utilisé par plusieurs autres fournisseurs en Suisse, s'est défendu M. Brunier.
Le régulateur fédéral (ElCom) "ne nous a jamais rien dit", a ajouté le directeur général des SIG. Pourtant, l'entreprise lui soumet chaque année sa tarification. "Tout a toujours été validé". De toute manière, a noté M. Brunier, le problème du calcul du taux de pertes "va disparaître avec l'installation des compteurs intelligents".
Frédéric Varone, magistrat à la Cour des comptes et auteur du rapport, a relevé, lors de la présentation des conclusions de l'audit, que les SIG connaissaient la situation. Il y avait "des discussions à l'interne" sur la question du calcul du taux de pertes du réseau depuis 2018, a-t-il ajouté.
Au sein de l'entreprise, certains disaient que le taux forfaitaire n'était pas adapté, a poursuivi M. Varone. Devant les médias, le magistrat n'a pas caché que le climat entre la Cour des comptes et les SIG a été tendu. Le gendarme de l'administration a été alerté sur le sujet par un citoyen bien informé.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Genève/Lausanne: manifestation des journalistes romands de Tamedia
Le personnel des titres romands de Tamedia a débrayé pendant une heure jeudi en fin de matinée à Genève et à Lausanne. Une centaine de personnes - journalistes, syndicalistes et élus - se sont réunies devant les locaux de la Tribune de Genève et de 24 heures.
Ce débrayage intervient deux semaines après l'annonce de la restructuration du premier éditeur de Suisse, qui prévoit de supprimer 90 postes dans ses rédactions et 200 autres emplois en fermant ses imprimeries de Bussigny et Zurich.
Les titres romands, comme la Tribune de Genève, 24 heures ou le Matin Dimanche, seront particulièrement touchés. Selon leurs projections, un poste sur quatre, voire sur trois passera à la trappe.
Ce plan massif de restructuration signe la mort à petit feu de la Tribune de Genève, qui a déjà perdu environ un tiers de ses forces en dix ans, a affirmé jeudi son représentant du personnel Rocco Zacheo.
Pour son homologue de 24 heures, Erwan Le Bec, il ne s'agit pas d'une nouvelle "charrette" de Tamedia, "mais d'une destruction pure et simple des rédactions". Devant "l'ampleur" de cette annonce, "la première chose à faire serait de tout arrêter et de se mettre autour d'une table pour discuter", a-t-il dit.
Interrogé par Keystone-ATS, il a expliqué que des questions avaient été adressées à la direction de Tamedia, notamment pour savoir quels étaient "les projets précis" du groupe et combien de personnes seraient licenciées.
Ces questions sont, pour l'instant, restées sans réponse alors qu'une période de consultation va démarrer. Les détails de la restructuration seront ainsi divulgués par étapes, la semaine prochaine puis dans la première semaine d'octobre.
Bouleversement "inédit"
Durant ce débrayage d'une heure, une banderole noire a été déployée sur la façade de la Tribune de Genève, avec l'inscription "Sans nous, qui parlera de vous ?". L'enseigne a aussi été brièvement modifiée en "Tribune de Zurich".
Les manifestants ont aussi brandi de nombreux panneaux, où l'on pouvait notamment lire "Tamedia condamne vos médias" ou encore "L'info romande saignée à blanc."
Les débrayages de Genève et Lausanne ont réuni des journalistes et syndicalistes. Des collaborateurs de l'imprimerie de Bussigny, condamnée à la fermeture, étaient aussi présents.
Des élus se sont aussi déplacés, à l'image de la conseillère d'Etat vaudoise Isabelle Moret. Dans son discours, elle a rappelé que le gouvernement vaudois avait rencontré la direction de Tamedia pour lui faire part de sa "très grande inquiétude pour l'avenir des médias en Suisse romande".
La ministre de l'économie a mis en garde face à "ce bouleversement inédit" pour la presse romande. "Nous voulons des médias qui puissent faire correctement leur travail", a-t-elle souligné.
"Plan de marginalisation"
Le Conseil d'Etat genevois a aussi eu l'occasion de rencontrer la directrice générale de Tamedia Jessica Peppel-Schulz. Celle-ci a notamment assuré que la Tribune de Genève continuera d'exister, tant sous format papier que digital, même si Tamedia a dit miser davantage sur la marque 24 heures pour sa croissance numérique.
Pas de quoi rassurer les rédactions romandes de Tamedia. Dans leur communiqué diffusé jeudi, elles parlent d'un "plan de marginalisation" de la Tribune de Genève.
A Lausanne, la préoccupation n'est pas moindre: "la stratégie annoncée de développement de 24 heures apparaît peu crédible vu les coupes envisagées." Les moyens du Matin Dimanche sont également "fortement menacés", poursuit le communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
La RTS devra économiser 10 millions de francs en 2025
La Radio Télévision Suisse (RTS) devra économiser 10 millions de francs en 2025. Elle envisage de supprimer 55 postes équivalents temps plein, a-t-elle annoncé jeudi. En cause: la hausse des prix et une baisse continue des recettes commerciales.
La part de redevance perçue par la Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR) étant insuffisante, le groupe doit économiser 50 millions l'an prochain. La RTS veut tout faire pour limiter l'impact sur le personnel et va "miser autant que possible sur les fluctuations naturelles", relève son directeur Pascal Crittin, cité dans le communiqué.
Le nombre de licenciements devrait ainsi être inférieur à 30 sur les 1800 collaborateurs que compte l'entreprise. D'importantes économies sont prévues au niveau des modes de production, avec notamment une simplification de la réalisation d'émissions et la suppression de celles qui ne sont pas prioritaires. Toutes les mesures ont été mises en consultation auprès du personnel.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Le Conseil d'Etat présente un projet de budget à l'équilibre
Le Conseil d'Etat genevois in corpore a présenté jeudi un projet de budget 2025 à l'équilibre, le premier depuis 2015. Ce projet inclut déjà les baisses fiscales, prochainement en votation, tout en renforçant les prestations sociales.
Le gouvernement prévoit un léger boni de 4,3 millions de francs. Au vu de "la bonne santé des finances cantonales", il table sur une hausse des revenus fiscaux de 424,4 millions à 9,113 milliards, soit une hausse de 4,9% par rapport au budget 2024. L'impact des baisses attendues des impôts des entrepreneurs et des personnes physiques, en votation en septembre et novembre, est chiffré à 351 millions.
L'augmentation des charges de 4,9%, à 10,887 milliards, doit permettre au Conseil d'Etat de concrétiser ses priorités. Elle est aussi due à la hausse des charges de personnel, même si l'indexation des salaires n'est pas inscrite, ainsi qu'à la précarisation d'une partie de la population, au coût de l'asile et à la hausse de la contribution genevoise à la péréquation financière intercantonale.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Tamedia assure que la Tribune de Genève continuera à exister
Après les annonces de restructuration de Tamedia qui laissent craindre une disparition de la Tribune de Genève, la directrice générale Jessica Peppel-Schulz a assuré dans le 19h30 que le titre allait perdurer. Des assurances ont été données au gouvernement genevois.
"La Tribune de Genève va perdurer: c'est une marque très forte, très pertinente pour la Suisse romande et évidemment pour le canton et la Ville de Genève", a déclaré mercredi Mme Peppel-Schulz. Le titre existera sous forme papier et sous forme numérique, comme par le passé, a ajouté la directrice générale de Tamedia.
Fin août, Tamedia, filiale de TX Group, a annoncé la fermeture de deux centres d'impressions à Bussigny (VD) et à Zurich ainsi qu'une taille dans les effectifs des rédactions. Au total 290 postes, dont 90 au sein de ses journaux vont disparaître. Le groupe a annoncé vouloir miser prioritairement sur le 24 Heures en Suisse romande.
A Genève, les craintes sont grandes quant à la survie de la Tribune de Genève dans ces conditions. Très inquiet, le gouvernement avait sollicité une rencontre urgente avec Tamedia. Cette réunion a eu lieu mardi, a indiqué la présidente du Conseil d'Etat Nathalie Fontanet dans le 19h30.
"La discussion a été franche, un peu tendue, mais constructive. Elle nous a permis de lever l'ambiguïté sur la disparition programmée de la Tribune de Genève", a indiqué Mme Fontanet. "Nos interlocuteurs nous ont donné des assurances sur le fait que leur stratégie comprenait la pérennité du titre dans sa version tant papier que numérique", a-t-elle ajouté.
Grande inquiétude
L'inquiétude demeure toutefois, notamment quant au nombre de licenciements qui n'a pas été précisé et sur ses effets sur un journalisme de qualité, selon Mme Fontanet. Le scepticisme est aussi de mise du côté des employés. Interrogé dans le 19h30, Rocco Zacheo, représentant du personnel, relève "qu'il y a beaucoup de communication là-derrière". "Il y a un plan de restructuration qui va dans la direction diamétralement opposée", a-t-il ajouté.
Les deux syndicats Impressum et Syndicom ont annoncé mercredi soir soutenir le mouvement de débrayage des rédactions de Tamedia qui est prévu jeudi en réponse au silence de la direction de Tamedia. Ils dénoncent "l'opacité totale à laquelle les travailleurs et les travailleuses font face depuis plusieurs semaines".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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