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Genève

Conseil d'Etat: la PLR Nathalie Fontanet survole le premier tour

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Nathalie Fontanet sera l'incontestable grande favorite du second tour de l'élection du Conseil d'Etat le 30 avril. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Aucun candidat n'a été élu dimanche au 1er tour de l'élection du Conseil d'Etat genevois. Nathalie Fontanet et les trois autres magistrats sortants tirent leur épingle du jeu, Pierre Maudet remporte son pari, tandis que le Centre est à la peine.

Les électeurs genevois ont manifesté la confiance qu'ils portent à la grande argentière du canton. La PLR Nathalie Fontanet arrive largement en tête du scrutin avec 49'218 voix, ratant de 729 suffrages la majorité absolue pour être élue au premier tour. La magistrate sera une véritable locomotive au second tour.

Avec 38'232 voix vient ensuite le conseiller d'Etat socialiste Thierry Apothéloz. Le conseiller d'Etat écologiste Antonio Hodgers (35'490 voix), se pose sur la troisième marche du podium, bien placé pour arracher un troisième mandat. La PLR Anne Hilpolt, portée par le bon résultat de sa colistière, arrive quatrième (35'147 voix).

La responsable de l'économie Fabienne Fischer a soufflé sur le fil à Pierre Maudet, dimanche en soirée, la cinquième position. L'écologiste avait succédé à Pierre Maudet, en 2021, à la faveur d'une élection complémentaire. Elle peut se prévaloir de 31'403 suffrages pour ce premier tour.

"Une réhabilitation"

Le résultat de Pierre Maudet constituait l'une des grandes inconnues de ce premier tour. L'ancien conseiller d'Etat déchu réussit à se hisser à la sixième place (31'315 voix). Il conserve ainsi ses chances pour le 2e tour, malgré le fait qu'il ne devra probablement compter que sur ses propres forces pour revenir à l'exécutif.

Dimanche après-midi, Pierre Maudet s'est réjoui de son score personnel au Conseil d'Etat. Il y voit avant tout "une avancée collective", grâce à tous les militants. "Ce score est une forme de réhabilitation, mais aussi une impulsion pour Genève", a-t-il relevé. L'ex-magistrat a été condamné pour acceptation d'un avantage.

Enfin, la septième place est revenue à Carole-Anne Kast, qui empoche 31'289 suffrages. La socialiste, membre de l'exécutif d'Onex, semble la plus menacée au deuxième tour, parmi les candidats de gauche, si la droite constitue une grande alliance pour renverser la majorité gouvernementale.

Centre en difficulté

Requinquée par sa progression au Grand Conseil, l'UDC appelle d'ailleurs à l'union de la droite pour faire élire un de ses candidats. Les conseillers nationaux Céline Amaudruz et Yves Nidegger n'excluent pas de se présenter au second tour.

Reste à savoir quelle sera l'attitude du Centre, lui qui a toujours refusé un rapprochement avec l'UDC, qu'il juge trop extrême. Ses deux candidats se trouvent en difficulté: Delphine Bachmann et Xavier Magnin arrivent respectivement en neuvième et en dixième position.

Alliance avec le MCG

Le MCG menace de tout chambouler. La formation, qui a bâti son succès avec ses positions anti-frontalières et était donnée comme moribonde, connaît un nouvel élan. Son candidat Philippe Morel pointe en huitième position. Le mouvement appelle à une grande union de la droite au second tour. Son magistrat sortant Mauro Poggia, qui laissait planer le doute, a indiqué dimanche qu'il ne se représentera pas.

A gauche, la situation est beaucoup plus claire. Les Verts et les socialistes ont fait liste commune au premier tour et lutteront, main dans la main au deuxième tour pour conserver leur majorité au gouvernement, comptant, au passage, sur des voix de l'extrême gauche. Le taux de participation à ce premier tour de l'élection du Conseil d'Etat genevois s'est élevé à 37.14%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Passerelle piétonne du Mont-Blanc: les alternatives d'actif-trafiC

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L'association actif-trafiC tire à boulets rouges sur le projet de passerelle piétonne prévue par la Ville de Genève en amont du Pont du Mont-Blanc (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

actif-trafiC critique la passerelle piétonne en amont du pont du Mont-Blanc prévue par la Ville de Genève: "un projet dépassé, inabouti et coûteux", selon l'association. Elle propose des alternatives qui suppriment des voies destinées au transport individuel motorisé.

La Ville de Genève a annoncé il y a un mois avoir déposé une demande de crédit pour réaliser l'ouvrage. Les travaux pour construire cette passerelle métallique sont estimés à 54,6 millions de francs, dont 26,2 millions de francs à la charge de la municipalité.

Mais pour actif-trafiC, l'infrastructure, telle qu'elle est prévue, vise à préserver le statu quo automobile et ses cinq voies pour le trafic motorisé. Or, le trafic au centre-ville doit fortement diminuer, indique lundi l'association dans un communiqué. De plus, le projet de la Ville ne boucle pas complètement le U lacustre cyclable, ajoute-elle.

actif-Trafic a mandaté le Collectif Affluent "pour ébaucher un projet mieux adapté aux enjeux actuels". La solution alternative présentée lundi se décline en trois variantes. La variante minimale supprime une voie pour le transport individuel motorisé en direction de Chantepoulet et permet la création d'une piste cyclable bidirectionnelle côté amont et une piste monodirectionnelle en aval.

La variante intermédiaire supprime une deuxième voie pour le transport individuel motorisé. Elle permet d'ajouter une voie de bus, partagée avec les cycles, en direction des Eaux-Vives. Enfin, la variante optimale maintient une voie pour les voitures dans chaque sens, des sites propres pour les TPG dans chaque sens et des pistes cyclables de chaque côté.

Selon actif-trafiC, la variante minimale est tout à fait réalisable. Elle demande aux autorités municipales d'évaluer son projet et de procéder au moins à une mise à l'essai de cette variante.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Une sous-commission devra faire la lumière sur l'affaire Fischer

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La députée socialiste Jennifer Conti présidera la sous-commission chargée d'enquêter sur l'utilisation des ressources publiques lors des campagnes électorales (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, la commission de contrôle de gestion du Grand Conseil a institué une sous-commission pour faire la lumière sur l'utilisation potentielle de fonctionnaires par l'ex-conseillère d'Etat Fabienne Fischer dans le cadre de sa campagne électorale. Trois députés vont investiguer.

La socialiste Jennifer Conti présidera la sous-commission composée du député MCG Thierry Cerutti et de l'UDC Yves Nidegger, indique lundi la commission de contrôle de gestion dans un communiqué. La sous-commission se penchera sur les faits relayés par la presse concernant le département de l'économie et de l'emploi, qui était alors dirigé par Mme Fischer.

L'ex-magistrate écologiste, qui briguait un nouveau mandat, est soupçonnée d'avoir réquisitionné des fonctionnaires, sur leur temps de travail, pour sa campagne électorale du printemps dernier. Une procédure est aussi en cours auprès du Ministère public genevois. Si les faits sont avérés, la sous-commission étendra ses investigations à d'autres départements.

La commission de contrôle de gestion a également institué lundi une autre sous-commission qui se penchera sur le dispositif de protection des mineurs et de soutien à la parentalité. Cette décision a été prise suite aux nombreuses pétitions déposées au Grand Conseil concernant des parents en souffrance. Cette sous-commission est composée de Francisco Taboada (LJS), d'Alexis Barbey (PLR) et de Pierre Eckert (Vert-e-s).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le sentiment d'insécurité de la population genevoise diminue

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La conseillère d'Etat genevoise Carol-Anne Kast veut renforcer la collaboration entre la police cantonale et les communes pour améliorer la sécurité dans l'espace public en particulier. (© KEYSTONE/MAGALI GIRARDIN)

Le sentiment d'insécurité de la population genevoise continue à baisser, révèle le dernier diagnostic local de sécurité (DLS) publié lundi. Cette cartographie fine de la sécurité dans le canton est réalisée par un expert indépendant tous les trois ans depuis 2004.

"Cette 7e édition du DLS révèle des résultats plus qu'encourageants avec une nette amélioration du sentiment de sécurité", indique lundi la Département des institutions et du numérique (DIN). En 2023, 28,9% des résidents s'estiment en insécurité quand ils se promènent seuls dans les rues de leur quartier après 22h00, contre 32,8% en 2020.

Le pic avait été atteint en 2013: 49,9% des résidents se disaient alors en insécurité. Ce DLS, réalisé en collaboration avec la Ville de Genève, Meyrin, Carouge, Plan-les-Ouates et Lancy se base sur les réponses d'un sondage mené auprès de près de 5000 personnes, de données policières sur la criminalité et de l'analyse des interventions sur appel au 117.

La petite et la moyenne criminalité poursuit également sa baisse enregistrée depuis une décennie. En 2010, le taux d'incidence de ce type de criminalité était de 60 événements pour 1000 habitants. En 2022, ce taux tombe à 24 cas pour 1000 habitants, soit le plus bas enregistré depuis 2007. Le recul touche davantage les délits contre le patrimoine (-54,4%) que les délits contre les personnes (-29,1%).

Espace public

Le sondage mesure également le niveau du harcèlement de rue depuis 2020. Il y a trois ans, 23,7% des personnes interrogées déclaraient avoir fait l'objet de harcèlement de rue durant les cinq dernières années. En 2023, ce taux est en léger recul (22,7%). Mais le problème de la sécurité sur l'espace public, en particulier pour les jeunes femmes, reste l'un des points noirs de ce DLS.

"Ce qui rend les gens insécurisés, c'est de sortir dans l'espace public, comme dans une jungle", a relevé devant la presse la nouvelle cheffe du Département des institutions et du numérique Carole-Anne Kast. La magistrate socialiste a insisté sur l'importance de poursuivre la collaboration entre les polices municipales et la police cantonale.

Trottinettes problématiques

La 7e édition du DLS met aussi en évidence les craintes de la population par rapport aux trottinettes et aux vélos qui roulent dangereusement sur les trottoirs. Le sentiment d'insécurité à cause de ce type de comportement est particulièrement marqué chez les femmes âgées de plus de 64 ans. La police qui effectue régulièrement des contrôles va les renforcer et des campagnes de prévention sont prévues.

Interrogé sur le sentiment d'insécurité de la population par rapport aux consommateurs de crack, l'expert Dominique Wisler a précisé que l'échantillon du sondage n'était pas assez représentatif pour en tirer des conclusions. Cet élément pourrait toutefois ressortir dans le prochain DLS qui sera publié en 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un scootériste meurt après une collision avec une voiture

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Un accident mortel de la circulation s'est produit dimanche soir à Genève dans le quartier de l'hôpital (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Un scootériste est décédé dimanche en fin de soirée à la suite d'une collision avec une voiture qui arrivait en sens inverse sur l'avenue de la Roseraie à Genève. Suite au choc, le conducteur du deux-roues a été projeté sur plusieurs mètres.

Le scootériste venait du pont de la Fontenette quand il s'est engagé sur l'avenue de la Roseraie, indique lundi la police cantonale dans un communiqué. Selon les premières constatations, le conducteur du deux-roues se serait déporté sur la gauche dans une courbe avant le choc. Il s'agit du septième décès sur les routes du canton en 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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