Genève
Elections GE : un candidat au PLR, deux au PDC et au PS
Le PS lance deux candidats au deuxième tour de l'élection au Conseil d'Etat genevois. La magistrate de la Ville de Genève Sandrine Salerno se retire. Le PDC envoie, lui aussi, deux candidats; le PLR, les Verts, le MCG et l'UDC, un seul.
Le PS resserre les rangs pour regagner son deuxième siège perdu en 2009, comme l'a proposé sa présidente Carole-Anne Kast, au nom du comité directeur. Cette stratégie a été adoptée à la quasi-unanimité lundi soir en assemblée générale. La conseillère d'Etat sortante Anne Emery-Torracinta, 5e au premier tour dimanche, sera accompagnée par le conseiller administratif de Vernier Thierry Apothéloz (6e).
Sandrine Salerno (8e) a rappelé qu'elle avait indiqué qu'elle se retirerait si elle arrivait après ses deux camarades. Appelant les socialistes à se mobiliser pour le 6 mai, elle a eu droit à des applaudissements nourris.
Quatre à gauche?
Cette stratégie était aussi celle privilégiée par les Verts, qui ne lancent plus qu'un seul candidat au second tour de l'élection. Leur conseiller d'Etat Antonio Hodgers est arrivé en 4e position dimanche. Marjorie de Chastonay (10e) et le maire de Vernier Yvan Rochat (11e) ont également retiré leurs candidatures.
Ces deux partis de l'Alternative se sont déclarés prêts à partir en campagne avec leur troisième membre, Ensemble à Gauche, pour autant que la formation présente un candidat. Dimanche, la députée Jocelyne Haller (14e) était la mieux placée des trois colistiers pour se lancer au deuxième tour.
L'Entente à trois
A droite, le président du PLR Alexandre de Senarclens (10e) a annoncé son retrait pour "donner toutes les chances" à l'Entente (PLR et PDC) de garder sa majorité au sein de l'exécutif. Ce choix a été avalisé lundi soir par les délégués du parti. Dimanche, le conseiller d'Etat Pierre Maudet a été élu au premier tour. Sa colistière Nathalie Fontanet est arrivée 7e.
Malgré son mauvais score, le PDC Luc Barthassat reste dans la course. Parmi les six magistrats sortants briguant un des sept sièges, il s'est retrouvé en 9e position dimanche. Le conseiller d'Etat reste en lice aux côtés du grand argentier Serge Dal Busco (3e). L'Entente lance ainsi un ticket à trois au second tour.
Un MCG et un UDC
Lundi après-midi, le MCG annonçait déjà et sans grande surprise que seul Mauro Poggia (2e) se présentera au deuxième tour. Les deux autres candidats MCG, à savoir la présidente du parti Ana Roch (17e) et le député Daniel Sormanni (22e), se retirent. Du côté de l'UDC, seul Yves Nidegger (13e) représentera son parti au deuxième tour.
Le dépôt des listes des candidats au second tour de l'élection au Conseil d'Etat est fixé à mardi 12h00. Le scrutin aura lieu le 6 mai.
(ATS)
CREDIT PHOTO : KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI
Genève
Simon Brandt opère son retour dans l'arène politique
A Genève, l'ancien député PLR au Grand Conseil genevois et conseiller municipal de la Ville de Genève Simon Brandt a annoncé son retour en politique dans une interview qu'il a accordée lundi au Blick. Il se présentera aux élections municipales du printemps prochain sous les couleurs de Libertés et Justice sociale (LJS), le parti du conseiller d'Etat Pierre Maudet.
Simon Brandt avait mis sa carrière politique entre parenthèses, en 2020, après avoir fait l'objet d'une enquête de la justice genevoise qui le soupçonnait de violations de secret de fonction commises dans le cadre de son mandat de conseiller municipal et de son travail au service d'analyse stratégique de la police.
Simon Brandt a depuis été blanchi. L'ancien membre du PLR avait été traumatisé par son arrestation et son interrogatoire au poste de police. Il avait considéré avoir été traité comme un criminel. Il avait été menotté, déshabillé et fouillé au corps. Il s'était, suite à cette mésaventure, éclipsé de la scène politique.
Approché par plusieurs partis
Dans les colonnes du Blick, Simon Brandt explique son retour aux affaires. "J'ai pris le temps pour me reconstruire, après les épreuves traversées ces cinq dernières années", note-t-il. "J'ai été approché par plusieurs partis, mais mon attachement à la défense des libertés et au sens de la justice ne pouvait que me porter chez LJS".
Simon Brandt a donc rejoint le parti fondé par Pierre Maudet, une personne dont il a été très proche et qui se débattait, à l'époque, dans les ennuis judiciaires causés par un voyage à Abou Dhabi, en 2015. L'ex-conseiller municipal s'estime, encore aujourd'hui, une "victime collatérale" de cette affaire qui avait fait grand bruit.
Simon Brandt admet avoir dû, avant d'adhérer à LJS, "solder certains points personnels" avec Pierre Maudet. Aujourd'hui, la page est tournée et il estime que la nouvelle formation politique fondée par son ancien mentor est "le nouveau parti radical", l'aile sociale et populaire "qui n'est plus du tout représentée par le PLR actuel".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
500 personnes réunies à Genève pour la libération des otages
Près de 500 personnes étaient réunies à Genève dimanche pour demander la libération des 101 otages toujours retenus par le Hamas depuis l'attaque meurtrière du 7 octobre. Plusieurs orateurs ont aussi dénoncé la montée de l'antisémitisme qui a suivi.
"Je n'aurais jamais pensé être encore là, un an après", a déclaré Nurit Braun, au nom Collectif 7 – Suisse. Des photographies des 101 otages encore à Gaza et celles des quelque 370 jeunes tués au festival de musique Nova étaient affichées au centre de la place des Nations. "Deux enfants sont détenus par le Hamas", a relevé Mme Braun, rappelant que les attaques ont été perpétrées dans "des populations de gauche, pour la paix."
Mais "le pire massacre de juifs depuis la Shoah" n'a suscité qu'une "réaction timorée de l'Occident", a dénoncé Gregory Lafitte, cofondateur du Forum pour la diplomatie culturelle. Depuis, les juifs font face à des discours de haine et de violence, a déclaré Roseline Cisier, présidente de la Communauté israélite de Genève, appelant à combattre l'antisémitisme.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Genève: conférence de Beat Jans sur les enfants-citoyens
"Les enfants seront-ils un jour des citoyens?" Beat Jans, chef du Département fédéral de justice et police, abordera cette question jeudi dans le cadre d’une conférence organisée par l’Université de Genève (UNIGE) et la Ville de Genève. L'entrée est libre.
Il y a 100 ans, la Société des Nations adoptait la première Déclaration des droits de l’enfant, mettant l’accent sur la protection des enfants. Aujourd’hui, la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant exige que les enfants soient entendus et écoutés.
Mais est-ce réellement le cas? Le conseiller fédéral Beat Jans s'exprimera sur le sujet à l'alma mater genevoise. Une table ronde suivra, lors de laquelle deux adolescents feront entendre leur voix: Naïlem Gambaye, vigie des droits des enfants, citoyenne du monde et Noé Dene, co-président de la Fédération suisse des Parlements des Jeunes, membre du Parlement des jeunes de Genève.
Participeront également Laelia Benoit, pédopsychiatre à l'Université de Yale et auteure de l’ouvrage "Infantisme", ainsi que Lisa Mazzone, présidente des Vert-es Suisse et promotrice de la voix des jeunes.
Cette conférence s'inscrit dans le cadre de la Semaine de la démocratie à laquelle l'UNIGE participe pour la 10e fois consécutive. Sous le thème "Cultiver la démocratie", une quarantaine d’événements se tiennent jusqu'à jeudi, dont quatre organisés par l’UNIGE.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Focus sur la santé mentale lors d'un cancer du sein
A l'occasion d'octobre rose, le mois du cancer du sein, un focus est mis sur l'importance de préserver son moral face à la maladie. Conférences, ateliers, stands d'information et journées sportives: une série d'événements à Genève et à Nyon (VD) décline le thème "bien dans sa tête, bien dans son corps".
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes, avec 6500 nouveaux cas chaque année en Suisse et 50 chez les hommes, ont indiqué les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), le Groupement hospitalier de l'ouest lémanique (GHOL) et l'Hôpital de la Tour à Meyrin. La maladie et ses traitements ont un impact lourd sur le bien-être physique et psychique des patients.
Pour octobre rose, les trois hôpitaux ainsi que la Ligue genevoise contre le cancer, la Fondatin genevoise de dépistage du cancer, le Centre OTIUM et Cancer Support Switzerland rappellent l'importance de prendre soin de sa santé mentale. D'où des propositions d'initiation à l'aviron, l'escalade, l'escrime, le yoga ou encore le step. Des massages des mains et des soins de manicure seront aussi offerts, tout comme des cours de maquillage et de nutrition.
Les questions de soutien, d'écoute des émotions et de thérapies complémentaires seront abordées dans une conférence sur la qualité de vie. La place des proches aidants sera aussi au coeur d'un événement. Par ailleurs, une maquette géante d'un sein installée dans le hall principal des HUG permettra de comprendre comment le cancer se développe. Deux expositions et un concert caritatif complètent le programme.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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