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Genève: EMS cherche résidents désespérément

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A Genève, une dizaine d'EMS, dont Eynard-Fatio, n'arrivent pas à retrouver un taux d'occupation suffisant. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le taux d'occupation peine à remonter dans certains EMS de l'Arc lémanique. A Chêne-Bougeries (GE), Florian Hübner, directeur de l'établissement Eynard-Fatio, lance un cri d'alarme et cherche activement des résidents. Dans le canton de Vaud, la situation se normalise.

Dans un message publié récemment sur un réseau social professionnel, Florian Hübner explique faire un peu de publicité pour son institution. Reconnue pour la dimension humaine de la prise en charge, "elle le mérite, mais surtout en a besoin", alerte-t-il.

"De manière générale, la situation s'est améliorée. Nous avons un bon rythme, mais nous partons de tellement loin que nous n'arrivons pas à remonter la pente", déclare-t-il à Keystone-ATS, soulignant la difficulté à rattraper le déficit d'occupation provoqué par la deuxième vague du Covid-19.

10% de lits vides

L'établissement compte une centaine de lits, dont une dizaine sont actuellement disponibles. "A 10'000 francs par mois la place, cela provoque des manques à gagner que nous n'arrivons pas à compenser", déplore-t-il.

Pour l'instant, l'institution a pu maintenir le cap grâce à des départs naturels et des réallocations de ressources internes. "Mais ce fragile équilibre n'est ni confortable, ni pérenne".

Pour Florian Hübner, il est impératif d'éviter de toucher au personnel, "le coeur et la substance de l'institution". Sans compter les difficultés actuelles à recruter du personnel de soins. Il reste donc l'augmentation du nombre de résidents. Le post lancé sur un réseau social est l'une des nombreuses démarches entreprises pour augmenter la visibilité et l'attractivité de l'institution.

Et de rappeler que la situation sanitaire est stable: "Les cas de Covid sont devenus heureusement extrêmement rares dans les EMS genevois depuis plusieurs semaines".

Pas le seul

Soumis à une forte concurrence dans son quartier, Eynard-Fatio n'est pas le seul à se trouver dans cette situation délicate: une dizaine d'EMS sont sur la corde raide sur les 54 (4125 lits) que compte le canton, relate Florian Hübner.

Des chiffres confirmés par Nicolas Walder, président de la Fegems, la faîtière des EMS genevois. "La situation n'est pas équilibrée", relève-t-il. Sont à la peine des établissements moins bien situés ou plus anciens ou avec des chambres à deux lits qui ne sont plus souhaitées par les résidents, explique-t-il.

Alors que les secteurs d'activité ayant subi des pertes pendant la crise sanitaire ont reçu un soutien du canton, la Fegems attend un effort de sa part. "L'Etat s'était engagé en début d'année à traiter en bilatéral avec les établissements en souffrance", rappelle M. Walder. Et de relever que les cantons de Valais et de Vaud ont eux accordé de l'aide à leurs EMS.

Vaud: nette amélioration

Dans ce dernier canton justement, la situation retourne à la normale. "Le phénomène des lits vides n'a plus la même acuité qu'en début d'année. Nous redoutions alors de devoir fermer des établissements", relève François Sénéchaud, secrétaire général d'Héviva, l'association faîtière des EMS vaudois.

A ce jour, 91 lits sont libres sur les 7000 que compte le réseau. A mi-janvier, il y en avait 352, compare-t-il, rappelant que pour être économiquement viable, les EMS doivent être remplis à 98% sur l'année.

Est vaudois plus touché

L'Est vaudois a été particulièrement touché par le manque de résidents. "Actuellement, la situation se normalise avec 40 lits vides, contre 30 d'ordinaire", a expliqué M. Sénéchaud. Comme dans le canton de Genève, ce sont les établissements anciens ou avec des chambres à deux lits qui sont moins prisés de la clientèle.

Côté finances, les établissements ont dû renseigner leur situation à l'Etat pour obtenir une éventuelle couverture de déficit. A la suite de la deuxième vague pendant laquelle les collaborateurs ont beaucoup plus été atteints par le virus, le canton a autorisé un dépassement de la dotation annuelle en personnel de 10% pendant les neuf premiers mois de l’année 2021, afin de permettre aux EMS de travailler avec des réserves.

Au niveau sanitaire, la situation est stable avec entre trois et six résidents positifs par semaine, souffrant d'une forme légère de la maladie. Seuls deux à trois établissements sont touchés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un comité interparti milite pour le "oui" à la loi Covid-19

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La prolongation porte sur une partie des mesures, comme l'importation de médicaments, le soutien à la recherche médicale ou encore la compatibilité internationale du certificat Covid (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La loi Covid-19 doit être prolongée pour protéger les personnes vulnérables. Un comité rassemblant tous les partis sauf l'UDC a plaidé lundi pour le "oui" à la votation du 18 juin.

En vigueur depuis septembre 2020, la loi Covid-19 a déjà été soumise par deux fois au peuple qui l'a acceptée par plus de 60%. Le Parlement et le Conseil fédéral souhaitent que certaines mesures soient prolongées jusqu'à fin juin 2024, pour ne pas être pris au dépourvu en cas de flambée épidémique l'hiver prochain.

La prolongation porte sur une partie des mesures, comme l'importation de médicaments, le soutien à la recherche médicale ou encore la compatibilité internationale du certificat Covid. Mais la loi prolongée a été attaquée en référendum par des opposants aux mesures anti-coronavirus.

Protéger les vulnérables

Même si le Covid-19 a déjà disparu dans l'esprit de beaucoup, il reste imprévisible, a mis en garde le comité interpartis à Berne devant la presse. Il faut rester sur ses gardes. "C'est d'autant plus important pour protéger les personnes particulièrement vulnérables", a dit le conseiller national Lorenz Hess (Centre/BE).

"La pandémie n'est pas encore terminée pour les personnes immunodéprimées", soit entre 100'000 et 200'000 personnes, a poursuivi la conseillère nationale Manuela Weichelt (Verts/ZG).

La loi autorise la mise sur le marché de médicaments même s'ils ne sont pas encore autorisés en Suisse. De plus, elle garantit la production de médicaments Covid-19. Ces médicaments ne seraient plus accessibles en cas de refus.

Certificat à garder

Le comité a aussi plaidé pour le maintien du certificat Covid, avant tout pour des raisons de compatibilité internationale, d'autres pays réclamant toujours le certificat pour voyager.

Et le député Jörg Mäder (Vert'libéraux/ZH) de rassurer: "il est hautement improbable que le certificat soit à nouveau utilisé dans le pays. Cela serait tout au plus envisageable si une nouvelle variante dangereuse du virus apparaissait et menaçait gravement les soins de santé".

Les premiers sondages donnent une avance au "oui". Si le peuple refuse, toutes les dispositions seront abrogées à la mi-décembre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Loi covid-19: un comité en faveur du oui voit le jour

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La loi Covid permet toujours de délivrer des attestations, par exemple pour des voyages au Japon. (Image d'illustration). (© KEYSTONE/Ti-Press/PABLO GIANINAZZI)

Les partisans de la loi Covid-19 ont formé un comité du oui en vue de la votation fédérale du 18 juin. Le conseiller national bernois Lorenz Hess (Le Centre) a confirmé à Keystone-ATS une information de la NZZ am Sonntag.

Ce troisième passage par les urnes semble moins cristalliser les passions que pendant la pandémie, estime le parlementaire. C'est pourquoi il a fallu du temps pour qu'un comité du oui se réunisse. "Mais il ne faut pas croire que le oui à la loi Covid est gagné d'avance", ajoute le Bernois. "Bien qu'à l'exception de l'UDC, tous les partis soutiennent la loi, il est important de montrer l'exemple avec un comité du oui."

Le comité ne bénéficiera pas d'importants moyens financiers pour faire campagne. "Les ressources des partis sont déjà fortement sollicitées pendant cette année électorale", poursuit Lorenz Hess. La campagne en faveur de la loi Covid-19 se limitera donc à une conférence de presse et une présence sur les réseaux sociaux.

Les opposants déjà actifs

Le comité du oui regroupe un large éventail de représentants politiques. Outre Lorenz Hess, il compte le conseiller aux Etats Josef Dittli (PLR/UR), et les conseillères et conseiller nationaux Manuela Weichelt (Verts/ZG), Jörg Mäder (Verts'libéraux/ZH) et Sarah Wyss (PS/BS).

Les opposants à la loi Covid sont déjà actifs depuis quelques jours. Le comité du non est composé du mouvement Mass-Voll, des Amis de la Constitution, d'Helvethica Ticino et du mouvement fédératif romand.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Appel à supprimer les mesures "inutiles" de la loi Covid-19

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La loi Covid permet de réintroduire le traçage des contacts ou le certificat Covid. Des mesures qui créent une "société à deux vitesses" et "discriminent" une partie de la population, selon les Amis de la Constitution (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les opposants à la loi Covid-19 ont lancé jeudi le combat contre la prolongation de ce texte soumise aux urnes le 18 juin. Ils appellent à mettre fin à des mesures qu'ils jugent "inutiles et nuisibles" et à "retrouver enfin la normalité".

La pandémie est terminée, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) l'a elle-même proclamé le 5 mai dernier, ont martelé à plusieurs reprises les membres du comité référendaire devant la presse à Berne.

Le monde entier est libéré du coronavirus. "Le monde entier ? Non, dans un petit pays peuplé d'irréductibles Helvètes, le Conseil fédéral croit encore à une hypothétique variante dangereuse", a ironisé le co-président des Amis de la Constitution, Roland Bühlmann.

Une loi inutile

Pour les membres du comité, il est pourtant "plus que temps" de tourner la page. Pour Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, l'heure doit être à la réconciliation. Il n'y a plus aucune raison valable de prolonger une loi qui a provoqué "tellement de souffrances et qui n'a rien apporté".

Nous n'avons pas besoin de cette loi pour gérer une urgence épidémique, la loi sur les épidémies suffit, a argumenté Michelle Cailler, présidente du Mouvement fédératif romand. Nous n'avons pas non plus besoin du certificat Covid pour voyager. Si une vaccination est requise pour entrer dans un pays, le carnet de vaccination reconnu dans le monde entier suffit, a-t-elle ajouté.

Les référendaires critiquent en particulier la possibilité de réintroduire le traçage des contacts ou le certificat Covid - le "pass de la honte", selon Mme Cailler.

"Rapport de guerre"

De telles mesures ont créé une "société à deux vitesses", ont "discriminé" une partie de la population et provoqué d'énormes dégâts: entreprises fermées, existences détruites et dommages à la santé, en particulier chez les jeunes.

Le bilan se lit "comme un rapport de guerre", accuse Maria Pia Ambrosetti, du parti Helvethica Ticino, qui a remporté deux sièges aux récentes élections cantonales. La prolongation des mesures risque de provoquer de nouvelles fermetures de restaurants et de commerces, bien qu'elle ne repose sur aucune base scientifique.

Les référendaires estiment que, pour la première fois, le vote sur la loi Covid-19 ne sera "pas faussé". Les arguments déterminants des deux votes précédents ont disparu, selon eux: les aides financières lors du premier vote, le 13 juin 2021, le certificat Covid et le vaccin pour le second, en novembre de la même année.

"Mensonges" des autorités

Les référendaires tirent à boulets rouges contre les "mensonges" du Conseil fédéral, et en premier lieu d'Alain Berset. Le ministre de la santé avait affirmé que le certificat Covid prouve que l'on n'est pas contagieux, c'est faux, affirment-ils.

De la même manière, on nous a vendu la vaccination comme une solution miracle et pourtant les preuves de son efficacité sont maigres, a ajouté M. Bühlmann. Différentes personnalités ont reconnu que les vaccins ne protégeaient pas contre l'infection ou la propagation du virus.

Cela n'a pas empêché la Confédération de dépenser des milliards pour l'achat de vaccins qui nous sont restés sur les bras, a-t-il ajouté. Et Alain Berset n'a plus cité la vaccination en lançant la campagne en faveur d'un "oui" à la loi Covid-19 au début du mois.

Le président de la Confédération a en revanche affirmé que la loi permettrait de financer la recherche de nouveaux médicaments. Cela ne bénéficie qu'à l'industrie pharmaceutique, a accusé Michelle Cailler.

Le comité référendaire a déposé le 30 mars près de 60'000 signatures. Le Parlement a prolongé en décembre dernier et jusqu'à fin juin 2024 des mesures inscrites dans la loi Covid-19, mais quasiment aucune n'est encore appliquée. Si la prolongation est rejetée dans les urnes, elles seront abrogées avec effet à la mi-décembre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'OMS déclare la fin de l'urgence internationale

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Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré la fin de l'urgence internationale sur le coronavirus (archives), (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis fin à l'urgence internationale sur le coronavirus. "C'est avec un grand espoir que je le déclare", a affirmé vendredi le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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